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lundi 1 avril 2024

Art contemporain et géopolitique, Aude de Kerros, Nathalie Obadia N°5764 18e année

 Art contemporain : manipulation et géopolitique | Entrevue avec Aude de Kerros

 « Dans cet entretien avec Aude de Kerros, nous explorons les liens complexes entre l'art contemporain et la géopolitique. Son livre "Art Contemporain, manipulation et géopolitique : Chronique d'une domination économique et culturelle" examine diverses époques et le changement progressif de paradigme survenu entre 1910 et 2020. Outre la négation du Beau, de nombreux enjeux économiques se cachent derrière ce business attractif. Paris a cédé sa place de capitale culturelle à New York, où figurent désormais des "artistes" tels que Jeff Koons et Miriam Cahn, entre autres. L'art contemporain, par essence révolutionnaire, cherche à effacer le passé pour imposer ses nouvelles valeurs. 

Site internet :https://audedekerros.fr/  » 

 

Entretien avec Nathalie Obadia : "Géopolitique de l'art contemporain. Une remise en cause de l’hégémonie américaine » 

« Lacan Web Télévision s’entretient avec Nathalie Obadia à la suite à la parution en février 2023 de la deuxième édition de son ouvrage "Géopolitique de l'art contemporain". Nathalie Obadia est galeriste, spécialisée dans l’art contemporain, à Paris et Bruxelles. Elle assure également un enseignement à Sciences Po Paris sur l’analyse du marché international de l’art contemporain. 

Entretien mené par France Jaigu, psychanalyste membre de l’ECF et de l’AMP. » 

Jean Vinatier 

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mardi 6 février 2024

Des Nefs des folles à l’Éloge de la Folie : perspectives transculturelles au tournant du XVIe siècle par Olga Anna Duhl N°5736 18e année

 « 6 févr. 2024 

Conférence d'Olga Anna Duhl, professeure au Lafayette College (États-Unis) :https://www.chartes.psl.eu/fr/actuali...

Dans la mouvance de la «Nef des fous» de Sébastien Brant, les «Stultiferae naves («Les Nefs des folles»), prosimètre latin composé vers 1500 par l’imprimeur humaniste Josse Bade, offrent une perspective vétérotestamentaire de la folie du monde visant à concilier la doctrine de l’imitation du Christ et l’héritage classique. Cet effort de synthèse entraîne à son tour deux types d’adaptation culturelle : d’une part, la «Nef des folles selon les cinq sens de nature» réalisée par Jean Drouyn, qui s’inscrit dans la tradition didactique de la «Nef des fous» ; d’autre part, l’ «Éloge de la Folie» d’Erasme, chef-d’œuvre de la pensée paradoxale qui exercera une influence non négligeable sur l’esthétique humaniste renaissante. »

  Jean Vinatier 

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dimanche 21 janvier 2024

Faut-il avoir peur de l’art indien ? par Vincent Lefèvre N°5730 18e année

Dommage que le son soit si médiocre ! 

« Pour les Occidentaux, la production artistique du monde indien suscite, bien souvent, soit fascination soit incompréhension, ou encore un mélange des deux. Dans leur regard sur l’Autre, si souvent empreint de préjugés ou d’idées préconçues, ils ne retrouvent en effet ni l’exotisme simplement décoratif attribué à l’Extrême-Orient ni le «primitivisme», source d’inspiration pour la modernité, associé aux arts d’Afrique et d’Océanie. À l’exception peut-être de la période moghole qui, parce qu’elle relève en grande partie de l’Islam, semble un peu plus familière, l’art indien, de par son extraordinaire diversité, sa richesse iconographique et son exubérance (ou ce qui est perçu comme tel), déroute bien souvent un spectateur qui pense, à tort ou à raison, ne pas disposer des codes nécessaires pour l’apprécier. Pourtant, pour peu qu’on veuille bien s’en donner la peine, découvrir et comprendre les arts du monde indien et indianisé ne s’avère pas si difficile. De ce point de vue, il n’a pas semblé nécessaire de proposer un nouveau manuel présentant une histoire de l’art indien et de son développement dans le temps et de l’espace. «Le Génie de l’art indien» s’attache plutôt à donner, suivant une approche volontairement synthétique, un certain nombre de clés de lecture afin de faciliter l’appréhension globale de cette production. » 

Jean Vinatier 

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dimanche 14 mai 2023

Raymond Borde, une histoire du patrimoine cinématographique N°5682 17e année

 « Conférence de Christophe Gauthier, professeur à l’École, et Natacha Laurent, maitresse de conférences à l’Université Toulouse Jean-Jaurès : https://www.chartes.psl.eu/fr/raymond...

 Raymond Borde (1920-2004) fut le fondateur et le principal animateur de la Cinémathèque de Toulouse pendant une trentaine d'années. S’il fut un intellectuel engagé à gauche, membre du Parti communiste français avant d’en être chassé, militant anticolonialiste, proche par la suite du groupe surréaliste, s’il commença sa carrière par une abondante activité critique dans les colonnes des "Temps modernes" de Jean-Paul Sartre aussi bien que du "Positif lyonnais" des années 1950, le grand œuvre de Borde demeure la création de la Cinémathèque de Toulouse, qui est aujourd’hui la deuxième de France. À cet égard, il sut déployer un ensemble de pratiques autour du patrimoine cinématographique, qu’il s’agisse des enrichissements, de l’inventaire ou de la restauration des collections. Raymond Borde sut adapter ces diverses pratiques au contact de ses collègues à la Fédération internationale des archives du film (FIAF), et en particulier de Jacques Ledoux à Bruxelles. À cette mise en œuvre concrète du patrimoine cinématographique, il convient d’ajouter un apport historique et théorique puisque le fondateur de la Cinémathèque de Toulouse écrivit plusieurs livres sur les cinémathèques, leur passé comme leur devenir. À travers cette figure jusqu’alors méconnue, c’est donc à une histoire du patrimoine cinématographique que nous convions les auditeurs de cette conférence. » 

Jean Vinatier 

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