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mardi 14 mai 2024

La doctrine Lighthizer, au cœur de la géopolitique de Donald Trump par Renaud Lassus N°5785 18e année

 « Un second mandat de Donald Trump, si celui-ci était élu en novembre, serait beaucoup plus agressif, dès le premier jour, sur tous les sujets économiques et commerciaux internationaux, notamment à l’égard de l’Europe1. L’ex-président avait institué des sanctions contre les exportations européennes, notamment françaises, en seconde partie de mandat. Il reprendrait son action là où il l’avait laissée. Il avait commencé sa présidence sans préparation ni équipe cohérente. Comme l’analyse Niall Ferguson, il se présente aujourd’hui de façon plus organisée, avec un programme et une équipe qui a déjà travaillé avec lui et qui dispose de l’expérience du pouvoir.

Un consigliere discret au cœur du dispositif Trump

Au sein de cette dernière, Robert Lighthizer occupe une position très particulière. Représentant du président pour le Commerce (US Trade Representative) entre 2017 et 2021, il a exercé une influence qu’aucun membre du cabinet n’avait eu avant lui dans ces fonctions, pas même Mike Froman qui avait été aussi le sherpa de Barack Obama. Plusieurs des décisions les plus importantes de Donald Trump comme président portent directement sa marque, comme le tournant beaucoup plus ferme donné à la politique commerciale américaine à l’égard de la Chine. En cas de succès électoral en novembre, Bob Lighthizer occuperait à nouveau une place centrale dans une nouvelle administration Trump sur les sujets économiques et commerciaux internationaux. Il serait à la fois un conseiller essentiel (« the consigliere »), mais aussi celui qui met en œuvre les décisions du Président (« the enforcer »).

Dans un tel contexte, il est important en Europe de connaître et de comprendre la vision et les idées de celui qui propose une doctrine et un programme d’action à Donald Trump, pour aller beaucoup plus loin dans l’affirmation de la souveraineté exclusive et l’action économique unilatérale des États-Unis. »

La suite ci-dessous:

https://legrandcontinent.eu/fr/2024/05/14/la-doctrine-lighthizer-au-coeur-de-la-geopolitique-de-donald-trump/

 

Jean Vinatier

Seriatim2024

 

 

 

 

 

La figure du « serf » dans l’imaginaire de la fin du Moyen Âge par Daisy Delogu N°5784 18e année

 Conférence du 7 mai 2024 Collège de France 

Jean Vinatier 

Seriatim2024

Comment l’Europe du Sud a préparé sa propre submersion par Tawfik Bourgou N°5784 18e année

 

« La création d’un « Hot Spot » en Tunisie et la labellisation de pays « sûrs » mises en œuvre par les pays européens, ou ceux de l’Union européenne, ne sont qu’un indicateur des impacts négatifs et dévastateurs des politiques occidentales dans sa proche périphérie au cours des treize dernières années. En agissant à la remorque des États-Unis,les Européens ont créé les conditions de leur propre submersion. Car en effet, s’il n’y avait pas eu ingérences destructrices dans la proche périphérie de l’Europe, les « Hot spots » n’auraient jamais été nécessaires.

Ce tragique aboutissement s’explique par une suite de fautes stratégiques commises par les occidentaux en dépit du bon sens, qui ont produit un effet boomerang auquel ne croyait pas les auteurs des ingénieries dévastatrices. Cet aboutissent augure d’un épisode encore plus dangereux pour l’Europe du Sud.

Immigrations massives déjà à l’œuvre, terrorismes, arrivée au pouvoir dans les pays de la périphérie des islamistes proches des Frères musulmans notoirement anti- occidentaux… tous ces évènements sont, au moins partiellement, les contrecoups de mauvaises politiques occidentales, principalement américaines, dans la proche périphérie de l’Europe, spécialement sur son flanc sud et sur sa frontière orientale – au Moyen-Orient, du Liban au le croissant fertile, jusqu’à la frontière de l’Iran.

Tout au long d’une dorsale qui va du Golfe arabo-persique jusqu’à la Mauritanie, on assiste à une suite de déflagrations dues à des ingérences souvent volontaires, mal calculées, et mal maitrisées. Certaines répondaient à une stratégie d’homogénéisation d’espaces que les « grands » stratèges occidentaux ne connaissaient même pas, ou à peine à travers de simples lectures de vulgarisation. Ce fut le cas au lendemain des évènements de 2010-2011, lorsque, sous influence des Frères musulmans, les États-Unis entreprirent de créer une zonz contrôlée par la confrérie de l’Égypte à la Tunisie, supposé faire jonction symboliquement avec la Turquie de l’AKP.

A l’arrière de ce corridor qui n’a jamais pu se concrétiser, on observe un espace se caractérisant par des guerres, de destructions d’États, l’affaiblissement de sociétés et de remparts politiques annonçant une possible submersion de l’Europe du Sud à brève échéance.

Des fautes stratégiques certes, mais aussi certains agissements calculés ont produit ces effets dévastateurs et ont conduit à affaiblir durablement des alliés et à faire disparaitre d’anciens supplétifs et vassaux.

Pendant que les regards sont dirigés vers l’Ukraine et le Moyen-Orient, une montée des troubles subsahariens est en train d’avaler l’Afrique du Nord et le Maghreb, en particulier deux pays situés à quelques encablures de l’Europe : la Libye et la Tunisie. Les ingérences calculées, entre 2010 et 2024, sont l’action la plus immorale de l’histoire diplomatique et militaire de ces vingt-cinq dernières années. Elles sont à la source d’un dangereux processus qui va impacter l’Europe du Sud. »

La suite ci-dessous :

https://cf2r.org/tribune/comment-leurope-du-sud-a-prepare-sa-propre-submersion/

 

Jean Vinatier

Seriatim2024

Le miel toxique de l’Antiquité par Kevin Bouillot N°5783 18e année

 À propos de : Adrienne Mayor, Feu grégeois, bombes à scorpions et cochons enflammés. La guerre non conventionnelle dans l’Antiquité, Nouveau Monde éditions:

“Empoisonner, asphyxier ou brûler l’ennemi : les « armes « non conventionnelles » ne manquaient pas à l’époque gréco-romaine. Cette réalité met à mal notre vision héroïque de la guerre antique.

Alors que l’Europe redécouvre la menace d’une guerre nucléaire et que la communauté internationale dénonce les pertes civiles inhérentes aux méthodes de guerre modernes, l’Antiquité nous apparaît encore comme une époque différente. Un temps révolu où tous les combattants brandissaient les mêmes armes, luttaient d’égal à égal, jusqu’à une mort héroïque digne des vers d’Homère. Historienne des sciences antiques, Adrienne Mayor se propose de dissiper ces illusions romantiques.

Plus qu’une histoire de la guerre, l’autrice y propose un inventaire critique de ce qu’elle qualifie, au prix d’un nécessaire anachronisme, d’« armes non conventionnelles » : armes chimiques et armes biologiques, selon nos critères modernes. L’incapacité technologique et scientifique des sociétés anciennes à comprendre la chimie et la biologie de ces armes n’a pas empêché leur conception et leur utilisation, comme le montre amplement la littérature gréco-romaine dans laquelle Adrienne Mayor mène son enquête, enrichie de quelques excursions en Inde et en Chine anciennes.

Les débuts de la guerre chimique

Les premières armes chimiques – à entendre comme les substances toxiques, corrosives ou inflammables utilisées à la guerre – sont attestées d’emblée par les mythes grecs. Dès qu’il eut tué l’hydre de Lerne, Héraclès trempa les pointes de ses flèches dans le venin du monstre pour empoisonner ses futures cibles. Poison et flèches étaient d’ailleurs liés jusque dans la langue grecque. L’étymologie de l’adjectif toxikon – dont dérive notre « toxique » – renvoie à la flèche (toxos), que l’on enduisait de venin animal ou de poisons végétaux.

La suite ci-dessous :

https://laviedesidees.fr/Adrienne-Mayor-Feu-gregeois

 

Jean Vinatier

Seriatim2024

 

Moyen-Orient , Palestine, Israël par Jean-Pierre Filiu en 2050 N°5782 18e année

 Le Moyen-Orient en 2050 Janvier 2024 

 

Comment la Palestine fut perdue – Et pourquoi Israël n’a pas gagné Mai 2024 

« Si vous estimez connaître assez du conflit israélo-palestinien pour en nourrir des opinions définitives, mieux vaut ne pas ouvrir ce livre. Vous risqueriez d’y apprendre que le sionisme fut très longtemps chrétien avant que d’être juif. Et que l’évangélisme anglo-saxon explique beaucoup plus qu’un fantasmatique "lobby juif" le soutien déterminant de la Grande-Bretagne, puis des Etats-Unis à la colonisation de la Palestine. Vous pourriez aussi découvrir que la soi-disant "solidarité arabe" avec la Palestine a justifié les rivalités entre régimes pour accaparer cette cause symbolique, quitte à massacrer les Palestiniens qui résistaient à de telles manœuvres. Ou que la dynamique factionnelle a, dès l’origine, miné et affaibli le nationalisme palestinien, culminant avec la polarisation actuelle entre le Fatah de Ramallah et le Hamas de Gaza. 

La persistance de l’injustice faite au peuple palestinien n’a pas peu contribué à l’ensauvagement du monde actuel, à la militarisation des relations internationales et au naufrage de l’ONU, paralysée par Washington au profit d’Israël durant des décennies, bien avant de l’être par Moscou sur la Syrie, puis sur l’Ukraine. L’illusion qu’un tel déni pouvait perdurer indéfiniment a volé en éclat dans l’horreur de la confrontation actuelle, d’autant plus tragique qu’aucune solution militaire ne peut être apportée au défi de deux peuples vivant ensemble sur la même terre. Comprendre comment la Palestine fut perdue, et pourquoi Israël n’a pourtant pas gagné, participe dès lors d’une réflexion ouverte sur l’impératif d’une paix enfin durable au Moyen-Orient et, donc, sur le devenir de ce nouveau millénaire. » 

 

Israël, aissance d’une Nation 1897-1967 février 2014

 “Voir un documentaire sur l'Israël de 1897 à 1967 En mai 1948, l'Etat d'Israël apparaît sur la carte du Moyen-Orient, malgré l'opposition farouche de tous ses voisins arabes. Dans quel contexte historique, régional et international s'insère cet événement ? Comment le jeune Etat juif parvient-il à s'implanter dans un environnement hostile tout en poursuivant un processus de construction nationale particulièrement original ? Au travers d'un grand nombre de photos d'époque, ce documentaire est un véritable témoignage. Il raconte l'Histoire exceptionnelle de la naissance d'un Etat, Israël, un Etat moderne et indépendant : l'histoire d'une nation, née d'un rêve, taillée à la main dans la pierre biblique, modelée dans le sable du désert ; une nation chargée de la mémoire des martyrs de la Shoah et de ses fondateurs.70 années (car l'Histoire commence avant la création de l'Etat hébreu) d'une vie politique et diplomatique haletante, au cœur d'une région sensible, essentielle à la sécurité de l'Europe occidentale. » 

 

Jean Vinatier 

Seriatim2024

vendredi 10 mai 2024

Tournants et tourments au Moyen-Orient vus de Gaza, Riyad, Bagdad et Téhéran N°5781 18e année

« Présentation du numéro 127 de la revue Confluences Méditerranée "Tournants au Moyen-Orient" (L'Harmattan, 2024) - https://tinyurl.com/zb5j6kk3

Rencontre avec:

Adel Bakawan, directeur du Centre français de recherche sur l’Irak (CFRI), chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et au Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (Carep). Il est l’auteur de l’article «La recomposition du Moyen-Orient: quel avenir pour l’ordre milicien?» - https://tinyurl.com/27e4ka5b

Barah Mikaïl (en ligne), professeur associé à l’Université Saint Louis – Campus de Madrid, directeur de Stractegia Consulting. Il est l’auteur de l’article «Géopolitiques méditerranéennes: tourments, tournants et aboutissants d’une région en constante ébullition» - https://tinyurl.com/y4zdfukp

Kevan Gafaïti, doctorant et chercheur associé au Centre Thucydide de l’Université Paris Panthéon-Assas. Il est l’auteur de l’article «Le rapprochement diplomatique entre l’Arabie saoudite et l’Iran: accalmie calculée ou fin de la "Fitna" du golfe Persique?» - https://tinyurl.com/4n2aptne

Hicham Mourad (en ligne), docteur en relations internationales de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il enseigne à l’université du Caire et dirige le master de relations internationales à l’université française d’Égypte (UFE). Il a publié "Arabie saoudite et Émirats arabes unis: les ambitions de la puissance" (Bibliothèque de l’iReMMO, L’Harmattan, 2020). Il est l’auteur de l’article «La métamorphose de l’alliance entre les États-Unis et l’Arabie saoudite» - https://tinyurl.com/3yce767a Modération:

Nadia Enesco, étudiante en Master de relations internationales et sécurité à Sciences Po Paris et responsable pédagogique de l’iReMMO. »

Jean Vinatier 

Seriatim2024

Jérusalem: des origines à la guerre de Gaza par Vincent Lemire N°5780 18e année

« Présentation du livre de Vincent Lemire "Histoire de Jérusalem" (Les Arènes, 2022, avec Christophe Gaultier)

Rencontre avec:

Vincent Lemire, professeur à l’université Paris-Est/Gustave Eiffel, maître de conférences HDR en histoire contemporaine. Il dirige le projet Open Jerusalem qui consiste à échanger des documents d’archives et construire une base de données sur la ville dite «trois fois sainte». Il a publié plusieurs livres dont notamment "Jérusalem, histoire d’une ville-monde des origines à nos jours" (Flammarion, 2016), "Révolutions: Quand les peuples font l’histoire" (Belin, 2017, avec Félix Chartreux, Maud Chirio, Mathilde Larrère, Eugénia Paleraki), "Au pied du mur. Vie et mort du quartier maghrébin de Jérusalem (1187-1967)" (Seuil, 2022).

Modération:

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO. Pour acheter les livres de Vincent Lemire, suivez les liens: "Histoire de Jérusalem" (Les Arènes, 2022, avec Christophe Gaultier) - https://tinyurl.com/2va5pfkh "Au pied du mur. Vie et mort du quartier maghrébin de Jérusalem (1187-1967)" (Seuil, 2022) - https://tinyurl.com/5f4t5rj6 "Révolutions: Quand les peuples font l’histoire" (Belin, 2017, avec Félix Chartreux, Maud Chirio, Mathilde Larrère, Eugénia Paleraki) - https://tinyurl.com/53n8tsrj

"Jérusalem, histoire d’une ville-monde des origines à nos jours" (Flammarion, 2016) - https://tinyurl.com/3es9p9b5 »

Jean Vinatier 

Seriatim2024