Source: http://orientxxi.info/universite-populaire/aux-origines-de-la-creation-des-etats-arabes,1197 Jean Vinatier Seriatim2016
"Si vous ne lisez pas les journaux, vous n'êtes pas informés; si vous lisez les journaux, vous êtes mal informés" Mark Twain
lundi 15 février 2016
« Naissance des Etats arabes par Henry Laurens » N°4103 10e année
Source: http://orientxxi.info/universite-populaire/aux-origines-de-la-creation-des-etats-arabes,1197 Jean Vinatier Seriatim2016
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dimanche 14 février 2016
«La pensée stratégique française contemporaine par François Géré » N°4102 10e année
«La pensée du stratège français Charles Ailleret
(1907-1968) nous apparaît aujourd’hui comme un itinéraire rationnel sur un
chemin stratégique semé de paradoxes toujours actuels. C’est pourquoi il
importe de le bien connaître. Dans le cadre de sa série consacrée au grands
stratèges français, François Géré présente une étude richement documentée,
puissamment pensée et clairement rédigée : Le parcours de Charles
Ailleret ; Méthode de raisonnement et interactions intellectuelles ;
Convaincre, l’inlassable pédagogue (1950-1960) ; Le champ de bataille à
l’ère nucléaire (1950-1962) ; Genèse et élaboration de la stratégie de
dissuasion nucléaire française ; Stratégie nucléaire et liberté d’action
politique (1965-1968).
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
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« Lettre ouverte à PODEMOS par Sapir & Barret » N°4101 10e année
La longue lettre ouverte écrite à
deux mains au dirigeant de PODEMOS, Pablo Iglesias est, par son contenu et ses
questions, une suggestion interrogative de voie politique à l’échelle du
continent européen. Actuellement, la gauche radicale ne franchit pas le Rubicon
et ne semble pas se décider à se décoller du scrupule vis-à-vis de l’Union
européenne largement porte-étendard du « colonialisme sans métropole ».
« Cher Pablo Iglesias,
Face à la
crise multiforme qui touche l’Union Européenne, les succès électoraux de
PODEMOS appellent de nombreuses initiatives. Militant des marges du monde
politique, vous proposez un nouveau discours politique dont il convient
aujourd’hui de méditer les points forts. Dans la bataille pour la conquête du
sens commun accepté par la grande majorité de nos concitoyens, il vous est paru
préférable de privilégier à la traditionnelle dichotomie gauche/droite
l’opposition des peuples à leurs élites. La crise que traverse la
social-démocratie semble confirmer la nécessité d’un tel aggiornamento.
Néocolonialisme, compradorisation et populisme
Candidat du
groupe de la Gauche Unitaire Européenne à la présidence du Parlement Européen
le 30 juin 2014, vous justifiiez vos choix politiques et stratégiques en ces
termes : « la démocratie, en Europe, a été victime d’une dérive
autoritaire (…) nos pays sont devenus des quasi-protectorats, de nouvelles
colonies où des pouvoirs que personne n’a élus sont en train de détruire les
droits sociaux et de menacer la cohésion sociale et politique de nos
sociétés ».
Nous
partageons ce diagnostic. Les élites politiques des pays de l’Union Européenne
sont bel et bien soumises à une puissance extérieure. Ce colonialisme sans
métropole représente un défi pour les démocrates. Un concept, né à une autre
époque et sur un autre continent, peut nous aider à comprendre le
phénomène : celui de la « compradorisation des élites ». Selon
une définition aujourd’hui communément admise, une élite compradore « ou « bourgeoisie
compradore ») tire sa position sociale et son statut de sa relation avec
une puissance économique étrangère qui domine son territoire d’origine. Ce
concept fut, naguère, du plus grand intérêt pour comprendre l’évolution de
d’une Amérique latine que vous connaissez bien ! Aujourd’hui, en Europe,
une nouvelle compradorisation est en œuvre, rendue possible par les
institutions européennes et la puissance économique allemande.
De-même
sommes-nous nombreux à faire nôtre le projet de Podemos de revivifier la
démocratie. Nos prenons acte du fait que votre démarche populiste de
contestation, authentiquement de gauche, se double de la volonté d’assumer les
responsabilités de l’État – quand bien même ce souverainisme sans drapeau vous
amène aussi à explorer les voie d’autres types de médiations selon un
« processus constituant » dont il vous appartiendra, à terme,
d’expliciter davantage.
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
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samedi 13 février 2016
Libye : au milieu des écueils N°4100 10e année
Tous les services action de
puissances, européenne et américaine, traînent leurs guêtres sur le sol libyen. La Maison Blanche aurait
donné son aval à l’intervention militaire. Le problème majeur est que la Libye
n’a pas un gouvernement représentatif et que trois parlements se disputent une
souveraineté. En décembre dernier au Maroc, les futurs coalisés crurent
l’affaire combinée puisque un accord y fut signé…avant d’être dénoncé quelques
jours plus tard. Ce gouvernement, à la fois fantoche et de comédie, était
l’élément clef de la pièce médiatique à servir aux médias lesquels, ensuite, se
tourneraient vers nous, les sans-dents, pour nous taire. Si la coalition ne
voulait apparaître comme une force étrangère débarquant selon son « bon
plaisir », l’existence d’un exécutif même de carton-pâte, était
indispensable. Aujourd’hui, en février 2016, rien de cela n’existe. Cet
obstacle serait donc balayé par l’empire du Potomac : à la place du
soutien représentatif, il aurait été convenu de s’entendre avec les Frères
musulmans et autres groupes affilés aux différentes sortes de djihadistes. En
somme, les euro-américains accompliraient en Libye ce qu’ils ne purent mener à
leur terme en Syrie à savoir engager des cohortes d’extrémistes, les habiller
en rebelles, les appeler « libres » ou « démocrates » ! Comme le
répétait l’inénarrable Laurent Fabius « Al-nosra fait du bon
boulot » ! Mais en Libye, il sera tout de même très compliqué de
faire d’un djihadiste un rebelle libre et d’asséner, à nous les moutons, que
l’indigène, ici le Libyen, est un tyran de fait !
L’idée que Daesh et Boko-Aram
établissent un front uni terrorise les bien-pensants, les Européens s’affolent,
à juste titre, d’un débarquement massif d’un million de migrants sur leurs côtes : au diable les Libyens,
faisons des alliances avec des rivaux des deux entités précitées et l’on
retardera pour un temps le grand exode. Cependant, une action militaire
obligera au débarquement d’une infanterie en nombre les seuls
bombardements et commandos étant à court terme largement insuffisant. Qui
aujourd’hui est ne mesure d’envoyer des dizaines de milliers de soldats quand,
par exemple, les pays européens réduisent le budget de la Défense, quand les
Américains rechignent à mourir pour leur empire et sans bénéficier du soutien
de la population, ni de puissances frontalières, par exemple, l’Egypte et
l’Algérie ? Le bouquet final serait que la présence massive de troupes
étrangères se heurte in fine aux tribus libyennes lesquelles, en dépit de leurs
querelles et de leurs obédiences divergentes pourraient considérer en bloc
cette coalition comme impie et profanatrice
Nous nous dirigeons vers le drame.
D’abord parce qu’une intervention militaire est indispensable, ensuite parce
que celle qui se dessine préfigure l’échec ou pire encore la guerre larvée et
la guérilla. Nous allons, bel et bien, vers le
chaos. Et dire que tout cela est la conséquence de la folie de Nicolas Sarkozy, François Fillon,
Alain Juppé et BHL, brillant quatuor béni par l’auguste main d’Outre-Atlantique
et le sourire de la perfide Albion et qu’au final de cette aventure de 2011,
c’est la sodomisation du Colonel Kadhafi, à la grande joie d’Hillary Clinton, qui
couronnera cette barbarie. Même sans oublier le sang de nos compatriotes dont
le feu colonel est comptable, il y a là par la joie de cette mise à mort une
totale monstruosité.
Les Croisés avaient la foi, ceux
d’aujourd’hui ont la poisse masquée par la morgue et le parfait mépris des
populations….
Jean Vinatier
Seriatim2016
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jeudi 11 février 2016
Trois Verts sinon rien ! N°4099 10e année
Ce sera donc le gouvernement de
la dernière ligne droite avant les élections présidentielles ! Constitué
au milieu des couacs et de divers incidents, il apparait sur le devant de la scène
paré de plumes étranges : ainsi un secrétariat d’Etat dédié à l’Egalité
réelle, un autre à l’Aide aux victimes, un troisième au Climat…Ne manquait plus
qu’un réservé au rien et nous aurions eu
un inventaire à la Prévert, la poésie en moins.
François Hollande est content, il
a pu mettre trois Verts dans le fruit ministériel au risque de le rendre blette
dès le premier jour. Mais chacun sait bien que ce faux événement ne sert qu’à
prémunir le Chef de l’Etat d’un échec au premier tour de 2017 : en captant
des Ecolos et le président du PRG, il éviterait, normalement, deux candidatures
susceptibles de lui ôter des voix très précieuses. Et on note bien qu’elles le
seront, vu les demandes répétées élyséennes. La venue de Jean-Marc Ayrault au Quai
d’Orsay est un clin d’œil en direction de la chancelière Merkel dont on suppute
à Paris la joie d’avoir un germanophone de l’autre côté du Rhin. En résumé l’exécutif
a écopé sur les pourtours sans rien perdre de membre lourd tout en sachant bien
que la popularité ne regimbera pas : c’est un état dans lequel François
Hollande se complait convaincu que le simple fait d’avoir Mme Le Pen en reine
noire revêtue de toutes les noirceurs suffira à le reconduire cinq années
supplémentaires dans son Elysée.
Quant aux partants, honneur à
Laurent Fabius le plus calamiteux des ministres des Affaires Etrangères qui se
distingua par sa hargne envers la Russie, son soutien au djihadistes d’Al-Nosra
et son abaissement continu devant l’empereur du Potomac. C’est donc cet homme
ayant ainsi déshabillé la politique étrangère française que l’on récompense par
la fonction de président du Conseil constitutionnel où, en Sage il devrait
veiller aux bonnes lectures de la Constitution ? Laurent Fabius aurait pu
être un grand homme politique s’il avait gardé des principes et des dignités
mais convaincu que sa place était nécessairement sous les ors et méprisant
celui qui, aujourd’hui, le place rue de Montpensier, il parvient au fait de son
parcours politicien réduit à peu de chose. François Mitterrand en veillant à le
nommer Premier ministre ne pensait, peut-être pas, lui rogner si durablement
les ailes jusqu’à le faire ressembler à un vieil oiseau de proie engoncé. On le
complimente sur la réussite de la conférence sur le Climat au point de créer un
secrétariat (d’Etat), au sens propre, afin qu’il la conduise à distance alors
même qu’il faudrait que tous les parlements de tous les pays signataires d’un
texte écrit au conditionnel l’approuvassent…..Vanité, vanité….
Une Fleur est partie de la rue de
Valois et personne ne regrettera Mme Pellerin qui fut aussi médiocre que Mme
Filippetti…..
La campagne présidentielle est
lancée : François Hollande a annoncé une baisse immédiate des cotisations
sociales pour les agriculteurs et promis
un référendum local pour l’aéroport de Notre-Dame des Landes : il fallait
bien reposer Le Foll et ébaubir la bonne femme Cosse ?
Tout se déroule dans l’indifférence,
le désordre politique le plus grand. La droite s’étant divisée sur la déchéance
de nationalité entre les pro-Sarkozy et les pro-Fillon, le spectacle est
complet et tous les Français mettent la tête sous le sable : 2016 l’année
de l’asservissement volontaire ?
Jean Vinatier
Seriatim2016
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