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jeudi 15 juin 2017

NKM, Bournazel, El-Khomri sous l’œil du macronistan N°4286 11e année



La 18e circonscription de Paris verra l’affrontement entre El-Khomri et Bournazel, la première, quoique socialiste et fameuse ministre de Hollande, se réclamant du haut patronage invisible d’Emmanuel Macron et d’Anne Hidalgo qui ne la goute pas ; le second, quoique Républicains, de l’appui d’Edouard Philippe.
Joute électorale quelque peu surréaliste et peu susceptible d’abaisser le niveau d’abstention mais dont le point original est de donner, tout de même, un aperçu de ce que serait une assemblée majoritairement macroniste.
A l’autre bout de Paris dans la 2e circonscription (VIIe, VIe et Ve) Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), femme de gauche faisant une carrière à droite, ne décolère pas de son faible score (18%) et craint que sa voix ne s’éteigne le 18 juin au soir. Cette éternelle parachutée convaincue de sa haute intelligence, candidate catastrophique aux dernière municipales, ne doit sa présence dans cette circonscription qu’à la peur de François Fillon de la voir décamper dans le camp adverse : il fallait la laisser partir ! Paris respirera mieux sans NKM la teigneuse dès 2018 e,t souhaitons-le, en 2020 sans Hidalgo !
Le divin du macronistan s’amuse comme dans un cirque romain de voir deux candidats qui ne sont pas de son parti de s’en réclamer et de se parjurer devant les électeurs, quant à celle de la seconde circonscription, il rit de voir s’agiter et geindre une candidate qui suppliait d’être sa ministre dans le gouvernement Philippe.
L’heure est au Diable…..

Jean Vinatier
Seriatim 2017



mardi 13 juin 2017

Libye-Europe : Afrique migrante N°4285 11e année



Alors que les derniers jours de la campagne des législatives occupent les médias et les populations, l’Union européenne ne cache quasiment plus l’inquiétude des flux migratoires depuis l’Afrique où la Libye est le port d’embarquement. Le grand espoir de l’Union européenne serait que la Libye jouasse la même partition que la Turquie. Mais encore faudrait-il qu’il y eut un Etat libyen ? Il n’y en a pas car détruit par la France et l’OTAN en 2011 : depuis cette date les dizaines de milliers de morts et les émergences de tel ou tel seigneur de guerre ont fait de ce pays un champ de ruine. La récente libération d’un des deux fils de Mohammed Kadhafi annoncerait-il un nouveau jeu de cartes ?
A la différence de la Turquie, sous la férule d’un Erdogan qui peut ouvrir ou fermer les frontières d’un signe de la main et qui pour l’heure ne déçoit ni Bruxelles, ni Berlin, la Libye a trop de  maîtres et des dizaines de passeurs prêts à tout y compris celui de perdre les migrants une fois leur écot acquitté. C’est pourquoi Bruxelles envisagerait d’établir des camps sur le sol libyen pour distinguer qui et qui. Mesure de bon sens qui obligerait à une force militaire complète faute d’une autorité reconnue. L’Union européenne aurait alors la tâche d’assumer le refus du passage. Pour compléter ce choix, il conviendrait de contrôler, également, les routes caravanières de l’arrière-pays libyen, mission que la France pourrait tenir appuyée par Bruxelles. Dans ce dossier des migrations, ouvrir ou fermer une porte ne se suffit pas, il est nécessaire de regarder une carte, de s’assurer des routes, de savoir les dispositions des dirigeants des pays concernés. L’Europe elle-même, ne peut plus se contenter du propos humanitaire. Elle doit dire publiquement ce dont elle a besoin mais aussi agir auprès des Etats, ici, africains pour que de telles migrations se tarissent sinon se régulent : serait-ce possible au vu des projections démographiques d’ici 2050 où ce contient compterait près de 2,5 milliards d’humains ? En un mot, pour l’Union européenne, il est vital d’avoir la maîtrise des migrations : d’être politique et stratège.


Jean Vinatier
Seriatim 2017

lundi 12 juin 2017

Le Macronistan tétanise, aussi, Hidalgo N°4284 11e année



Le premier tour ces législatives ne dément pas les hautes vagues qui submergent la classe politique française depuis l’élection présidentielle de mai. Et le plus fort symbole est à Paris où La République en Marche écrase autant le parti socialiste que les Républicains. Si le second tour, le 18 juin, confirme celui du 11, Anne Hildago n’aurait plus avec elle qu’un ou deux députés sur les dix  quand la droite, elle pourrait se retrouver presque à poil. La bonne nouvelle serait qu’Emmanuel Macron signifie la fin de mandat d’Anne Hidalgo ce que la droite n’a pas su et voulu réaliser, nous débarrasse aussi de NKM humiliée dans la seconde circonscription par le candidat Legendre.
L’ancien député de Paris Lellouche disait que la droite parisienne ne comprenait pas pourquoi des gens riches votaient à gauche ; aujourd’hui, le parti socialiste voit les bobos se détourner d’eux alors que la mairie ne cessa pas de les cajoler, de leur complaire. Une génération est passée depuis Delanoë. Paris, grâce aux socialistes, a précipité le départ des classes modestes et moyennes au profit des grandes fortunes anciennes et récentes qui forment une caste (certes pas unie) qui trouvent en la personne d’Emmanuel Macron le candidat idéal pour jouir, enfin, de leur mondialisation, sans avoir à subir les prêchi prêcha d’Anne Hidalgo et de son socialisme dépassé qui plombe les finances parisiennes, abruti les parisiens par des travaux sans cesse plus nombreux, frustrent celles et ceux qui veulent jouir de tranquillité, laisse les rats prospérer, les trottoirs se salir. Elle peut se targuer d’imposer les JO de 2024 et avant les compétitions internationales de 2018, 2020, 2023, il n’empêche, elle est démodée, has been !
Sans avoir la moindre illusion sur ce que pourrait être une gestion municipale d’En marche composée de transfuges du PS, des Républicains et autres, savoir, Anne Hidalgo, désormais assiégée, ne déplait pas.
Quant à la France, elle obéit à la logique de l’élection présidentielle, de l’excellente communication, de la parfaite mise en scène d’Emmanuel Macron depuis mai. Les affaires qui entourent une grande partie du ministère Philippe ne répugnent pas encore les Français.
Il n’empêche que ce pouvoir présidentiel a des pieds en argile : un Président élu par défaut, une future assemblée nationale où seront des députés élus par une minorité de citoyens. Les abstentionnistes, des électeurs frontistes à ceux de gauche sont la majorité en retrait du champ électoral et sans aménité particulière pour les autres partis politiques : que feront-ils ?
Combien de temps durera le macronistan……? Sa chronique commence.


 Jean Vinatier
Seriatim 2017

vendredi 9 juin 2017

Brexit : (Teresa) May be ?N°4283 11e année



Teresa May savait le risque qu’elle prenait en faisant avaliser par la Reine la dissolution des Communes. Rassurée quand se déroulèrent les élections communales, le devenir des Tories était donc certain pour une majorité plus large afin de se bien positionner lors des dures négociations avec l’Union européenne. Mais voilà, il y eut Daech : attentats de Manchester et de Londres. Il y eut, aussi les mauvais débats de Teresa May, notamment, sur sa politique de réduction des effectifs de la police. Le Labour distancé, au départ de 20 points rattrapa les tories sans parvenir à recueillir une majorité des suffrages. C’est un fait étonnant, quoique déjà noté, en France : désormais quand un attentat survient, les gens ne votent plus pour la droite mais pour la gauche : le droite ne serait-elle plus sécurisante ?
Les élections du 8 juin laissent le royaume sans majorité, porte ouverte aux combinaisons et quel que soit le cas de figure, le gouvernement de demain ne sera qu’une coalition sans majorité absolue aux Communes. Ce moment de faiblesse du Royaume-Uni amènera logiquement d’autres élections dans les prochains mois. Position délicate pour le peuple d’Outre-Manche face aux continentaux !
S’agissant de l’Ecosse, le parti de Nicole Sturgeon recule: avec 21 sièges perdus mais songerait, afin, de garder ses chances d’organiser un second référendum de nouer une alliance avec le Labour. Ce même parti culbuté en Ecosse par ledit...parti écossais.
S’agissant de l’Irlande du Nord, le PUD des unionistes irlandais soutiendra les tories. Ironie, d’un côté les Ecossais cherchent une planche d’appui auprès d’un parti qu’ils vainquirent quand de l’autre les unionistes réaffirment leur attachement au Royaume-Uni post Brexit !
Reste à ce jour l’essentiel, le Brexit : certains évoquent la fin du départ « hard », d’autres pour un processus « soft ». Quand un navire lève l’ancre, il la lève, étant pour lui impossible de rester amarrer tout en hissant les voiles….


Jean Vinatier
Seriatim 2017


lundi 5 juin 2017

Pour Macron, c’est carnaval N°4282 11e année



La servitude est bien souvent davantage volontaire que son inverse. Passons sur le fait que les Français voulurent à tout prix  éviter l’horreur d’une Le Pen Présidente et qu’ils se jetèrent dans les bras de Macron keyman mais de là à lui accorder la majorité absolue les 11 et 18 juin, il y a quelque chose de fou quand on sait les violences qui seront contenues dans les ordonnances de septembre réformant le code du travail ! Ainsi la majorité des Français applaudiraient la fin des CDI, le plafond des indemnités prudhommales, la fin des négociations par branche, la multiplication des précarités salariales et ainsi de suite. Les thuriféraires macronistes parlent de liberté (laquelle ?)  que ni la droite ni le MEDEF n’espéraient si étendue, ni même à Bruxelles ou à Berlin.
Les Français veulent se mettre la corde au cou éblouis par le savoir de la mise en scène de Macron face à Mmes Merkel et May, au G7, devant Vladimir Poutine. Ces artifices cachent le moment proche où ces mêmes Français seront soumis à la question : que voulez-vous, la servitude est volontaire, Etienne de La Boétie ne se trompait pas !


Jean Vinatier
Seriatim 2017