Info

Nouvelle adresse Seriatim
@seriatimfr
jeanvin22@gmail.com



mercredi 29 novembre 2017

Le glyphosate va-t-il désherber la chancelière ? N°4441 11e année



Le vote favorable de Christian Schmidt, ministre de l’agriculture allemand, à Bruxelles  pour la prolongation du glyphosate ouvre-t-il une crise politique à l’intérieur du parti de la chancelière ? Mme Merkel a tancé son ministre membre de la CSU soutenu par le chef de ce parti bavarois. Mais la chancelière pouvait-elle ignorer le choix de son ministre ? On peut considérer qu’elle a cherché à donner le change aux Verts et au SPD dans le cadre des combinaisons qui se déroulent actuellement à Berlin et où le SPD de Martin Schultz parait très tenté de faire monter les enchères et ce d’autant plus que les jeunes socialistes sont très opposés à une énième grande coalition.
Le glyphosate censé désherber les terres agricoles ne pourrait-il pas en être un pour l’actuelle classe politique allemande ? On s’est plu en France à répéter qu’Emmanuel Macron avait balayé des partis usés jusqu’à la corde. De l’autre côté du Rhin, Christian Lindner, président du FPD, ne dit pas autre chose. Ainsi, ne verrait-il pas d’un mauvais œil de nouvelles élections en mars 2018, les études d’opinion lui étant favorables. Quant au parti dirigé par Mme Merkel, l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne avec son pendant bavarois la CSU, les grincements sont audibles. La CSU qui a vu nombre de ses électeurs voter AFD se montre très critique envers la chancelière. Dans cette situation, le recadrage du ministre CSU par Mme Merkel ajoutera du mécontentement.


Preuve des complications politiques en Allemagne, la RTBF annonce que les négociations pour une éventuelle grande coalition, SPD/CDU ne devraient pas commencer avant le début de l’année 2018. L’Union européenne pourrait-elle se satisfaire d’un gouvernement allemand sans force ni direction pendant des mois quand les partis populistes et identitaires élargissent leurs aires d’action ? La seule peur d’organiser des élections anticipées font croire aux partis de coalition qu’ils sont toujours en adéquation avec le pays : est-ce toujours le cas avec la percée de l’AFD ?
Se pourrait-il qu’un jour Mme Merkel écrive dans ses Mémoires, « le glyphosate m’a tué » ?

Jean Vinatier
Seriatim 2017

mardi 28 novembre 2017

« Pourquoi a-t-on besoin de redynamiser le dialogue Euro-Africain ? par Moussa Mara N°4440 11e année



A l’occasion  du déplacement du Président de la République en Afrique, l’ancien Premier ministre du Mali, M. Moussa Mara , a fait parvenir à la rédaction de La vigie son texte que je republie ici :

« L’Afrique de la Guerre froide a suivi celle de la colonisation avec le maintien des positions stratégiques des anciennes puissances tutélaires. Elle devint ainsi une zone d’influence, un pré-carré, une chasse gardée, un terrain de jeu des puissances où des conflits se déroulaient par procuration. La bipolarisation du monde a figé les grands enjeux géostratégiques. Ensuite, le vent des ouvertures démocratiques suite à la chute de l’Union Soviétique, la construction européenne et l’ouverture à l’Est sous l’égide de la réunification allemande, portèrent le désintérêt stratégique de l’Europe vis-à-vis de l’Afrique jusqu’au milieu des années 2000.

Et puis, peu à peu, avec d’une part les investissements faramineux de la Chine – cette dernière venue en Afrique en vue de chercher des débouchés pour ses produits et faire du commerce- et, d’autre part, la croissance économique africaine entrée dans un cycle continu sous l’effet de politiques publiques favorables et de dynamiques internes porteuses (démographie, urbanisation, cours des matières premières, diversification économique soutenue par un essor des TIC), l’Afrique « terre d’opportunités économiques » remplace l’Afrique « terre des désastres et de la commisération ». Le continent africain s’impose maintenant comme celui des opportunités. De quoi motiver l’Europe à engager avec lui un dialogue fécond et un partenariat mutuellement avantageux. »
La suite ci-dessous :


Jean Vinatier
Seriatim 2017

« Jeux Olympiques : une loi d’exception contre le patrimoine par Dider Rykner » N°4439 11e année



Macron et Hidalgo unis via une loi d’exception, pour salir Paris pendant 7 ans au nom des Jeux Olympiques dont les Parisiens ne veulent pas

« Les Jeux Olympiques ne vont pas seulement occasionner des dépenses inconsidérées qui se répercuteront sur les budgets du patrimoine et des musées (notamment à Paris). Ils sont aussi l’occasion pour le gouvernement de voter une véritable loi d’exception qui va mettre à mal pendant plus de sept ans les codes de l’urbanisme et de l’environnement. Le projet de loi relatif à l’organisation des jeux Olympiques et Paralympique 2024, qui sera voté par le parlement en procédure accélérée, constitue un réel déni de démocratie.
Cela commence très fort, avec la privatisation de termes pourtant passés depuis toujours dans le langage courant : « olympique », « olympisme », « olympien », « olympienne », « JO » et toute expression « ville + année ». Certains prétendent que ceci relève du code du sport, ce qui en limiterait la portée. Or, celui-ci est très clair : « Le fait de déposer à titre de marque, de reproduire, d’imiter, d’apposer, de supprimer ou de modifier les emblèmes, devise, hymne, symbole et termes mentionnés au premier alinéa, sans l’autorisation du Comité national olympique et sportif français, est puni des peines prévues aux articles L. 716-9 et suivants du code de la propriété intellectuelle. » L’utilisation de ces termes est donc protégée quelque soit leur usage. Certains n’ont pas manqué de faire remarquer avec malice que le JO (Journal Officiel) allait donc publier un texte qui consacrerait l’illégalité de son appellation ! »
La suite ci-dessus :


Jean Vinatier
Seriatim 2017


Glyphosate contre Macron…..N°4438 11e année



Le glyphosate est un produit Monsanto, Monsanto , désormais, dans le groupe Bayer, Bayer, société allemande, et donc Berlin vota en faveur de ce désherbant…Quelle surprise !
Emmanuel Macron promet de le faire interdire sous trois ans mais peut-il aller contre une décision bruxelloise ? Non. Donc il fait de la com ou de l’esbroufe comme de coutume !
Quant à Nicolas Hulot, désavoué une fois de plus, sans doute attend-t-il les conclusions du rapport sur l’aéroport de Notre-Dame des Landes pour quitter ou pas le ministère…

Jean Vinatier
Seriatim 2017