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vendredi 31 mai 2024

Les lumières et l’esclavage : Cugoano, Condorcet et les débats sur l’abolition à la veille de la Révolution Jennifer Pitts N°5793 18e année

Pour l’anecdote, aux archives diplomatiques, j’ai eu, entre les mains, une lettre de 1786 de William Pitt , Premier ministre, adressée à Vergennes lui proposant de travailler de concert à l’abolition de la traite.

 « Thoughts and Sentiments on the Evil of Slavery (1787) de Quobna Ottobah Cugoano, l’un des traités antiesclavagistes les plus radicaux publiés au XVIIIe siècle et le premier publié par un auteur noir dans le monde occidental, est apparu dans une traduction française anonyme l’année suivante. Dans le cadre de recherches entreprises avec mon collègue Michael Suarez, S. J., de l’université de Virginie, nous présentons des arguments tendant à démontrer que la traduction pourrait être l’œuvre de Nicolas de Caritat, le marquis de Condorcet, et nous examinons les implications, pour notre compréhension de la pensée de Condorcet et du mouvement antiesclavagiste français, de cet effort visant à mettre rapidement à la disposition du public français le remarquable traité politique, philosophique et religieux de Cugoano. L’histoire complète des activités abolitionnistes de Condorcet reste à écrire, et son engagement probable avec l’esprit et les écrits de Cugoano devrait figurer dans cette histoire. » 

Jean Vinatier 

Seriatim2024

jeudi 9 mai 2024

CONTRE LE "PRÉJUGÉ DE COULEUR": LA RÉVOLUTION FRANÇAISE ET LES COLONIES | MARC BELISSA, JULIEN THÉRY N°5778 18e année

« "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit" : la déclaration des droits proclamée en 1789 par la #Révolutionfrançaise impliquait l'abolition non seulement des privilèges sur lesquels reposait l'ordre d'Ancien Régime, mais aussi de l'#esclavage pratiqué dans les colonies (principalement aux Antilles et aux îles Mascareignes). Il fallut pourtant attendre l'été 1793 pour que deux commissaires de la République suppriment l'esclavage à Saint-Domingue, et le mois de février 1794 pour que la Convention montagnarde décrète l'abolition. Après Thermidor, aussi bien sous le Directoire que sous le Consulat, les anti-esclavagistes vont être pourchassés, et Napoléon finit par rétablir l'esclavage en 1802... La Révolution française et ses principes auront pourtant été associés à des événements majeurs dans les colonies, à commencer par la première révolte d'esclaves victorieuse et la première indépendance d'une entité politique noire et métisse, la République d'Haïti. Auteur d'une synthèse récemment parues aux éditions La Fabrique sur "La Révolution française et les colonies", l'historien #MarcBelissa est l'invité de #JulienThéry pour ce nouvel épisode de La Grande H., l'émission d'histoire du Média. Il évoque les spécificités de la Révolution française telle qu'elle affecte les colonies et se trouve elle-même affectée par les événements coloniaux. Son approche en termes d'histoire connectée met en valeur la dynamique des interactions des deux côtés de l'Atlantique. Montage Bérénice Sevestre. Une émission de Julien Théry Voir aussi, avec Marc Belissa, deux autres épisodes de "La grande H." :

 "Le grand méchant Robespierre"  

  • LE GRAND MÉCHANT ROBESPIERRE | « LA G...  

et "L'Histoire des révoltes populaires, des sans culottes aux gilets jaunes"    • LES RÉVOLTES POPULAIRES, DES SANS CUL...  « 

  « Jean Vinatier 

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mercredi 24 avril 2024

Marie-Reyne, d’esclave à libre par Julie Duprat N°5769 18e année

« Conférence de Julie Duprat, conservatrice à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris. 

La présence des migrations noires sous l'Ancien Régime connaît un nouvel élan historiographique depuis plusieurs années, permettant désormais de mieux quantifier et connaître finement cette immigration particulière, encadrée tout au long du XVIIIe siècle par plusieurs législations successives. »

Jean Vinatier 

Seriatim2024

samedi 23 janvier 2021

L'ESCLAVE, LA SORCIÈRE ET LE CAPITALISME PATRIARCAL« LA GRANDE H. » par SILVIA FEDERICI N°5083 15e année

« [….] Le nouveau livre de Silvia Federici, « Le Capitalisme patriarcal » (La Fabrique, 2019), poursuit l’histoire de la fonction de « reproduction » – reproduction de la vie au sens large, qui inclut la sexualité, l’éducation des enfants, les travaux domestiques, le soin des malades – pour la période des XIXe-XXe siècle. En insistant tout particulièrement sur un changement majeur engagé à partir des années 1870 environ : avec les lois sociales, les femmes et les enfants sont exclus des usines (où la première révolution industrielle les avait exploités avec une intensité maximale comme les hommes) et l’augmentation des salaires masculins complète un dispositif par lequel les détenteurs du capital assurent une meilleure reproduction de la force de travail. Ce nouveau compromis salarial place les femmes, chargées d’un travail de reproduction invisible mais crucial, dans la dépendance des maris salariés. Lesquels sont comme des relais de l’État capitaliste à l’intérieur de la sphère domestique. [….] » Jean Vinatier 

Seriatim 2021

 

jeudi 11 juin 2020

Colères racialistes…. N°4941 14e année


Les déboulonnages ou les détériorations  de statues aux Etats-Unis et en Angleterre représentatives de l’esclavage et de la suprématie blanche sont des gestes qui accompagnent tous les discours qui veulent à tout prix placer « l’homme blanc de religion  chrétienne ou d’origine chrétienne» en coupable total.
Le racialisme né au XVIIIe siècle quand l’on se mit à classer les hommes selon leurs couleurs et donc à créer des races, a dans un premier temps affirmé et conforté l’homme blanc civilisateur du XIXe siècle (époque des empires coloniaux) dans sa supériorité et son génie. Au XXe siècle, le nazisme portera au firmament de l’horreur cette supériorité raciale limitée à l’arien, tous les autres hommes y compris les Européens étaient des sous-êtres. Les juifs en payèrent le prix fort de même que les tsiganes, les homosexuels.
L’idée racialiste contre l’homme blanc aurait sa limite au monde Atlantique (Etats-Unis et Europe) : où en Asie (asiatique et orientale), où en Afrique (sauf au Zimbabwe contre les fermiers blancs), où en Amérique du Sud voit-on un tel déferlement ?
Aux Etats-Unis, les restes de l’esclavage servent d’étoupe ou méche pour enflammer la société américaine qui a abandonné l’esclavage pour des motifs, économiques (révolution industrielle), d’unification de leur société ,celle du Sud n’étant pas la même que celle du Nord, et bien évidemment pour la morale et la justice. Le maintien de la ségrégation jusqu’en 1965 fit croire, à raison, qu’un apartheid exista. Rappelons-nous qu’en 1918 et 1944, les soldats américains noirs et blancs arrivèrent en Europe sur des bateaux séparés. En 1918 le général Pershing refusa que la France accorde des décorations aux soldats noirs. Pour le Président Wilson, l’Afrique était le continent des « marrons » et refusa la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes autres qu’à ceux d’Europe ! Les antagonismes dans la société américaine sont et restent très lourds même si Hollywood tâche de tout minorer et que des compagnies américaines (Starbucks, Twitter) vantent les diversités, des segments mercantiles à haut profit….
Les colères noires aux Etats-Unis  se comprennent fort bien et inclurent, notamment, avec Malcom X, la question musulmane avec derrière les revendications homosexuelles (émeutes newyorkaises  au Stonewall, 28 juin 1969) et d’une façon générale toutes les minorités victimes. On pourrait dire également que l’antisémitisme circula dans la société américaine jusqu’après la Seconde guerre mondiale (Franklin Roosevelt ne voulant ni de noirs ni de juifs lors de la création de la CIA), les liens forts avec Israël en datant que des années 60.
Les Etats-Unis ont à la fois l’immensité géographique, l’immensité dans les origines des hommes migrants et l’immensité de celle de la première puissance mondiale. Ce n’est pas un hasard si les idées globalistes ou mondialistes s’y développèrent afin que les Etats-Unis deviennent une sorte d’Elysium. L’élection de Donald Trump en 2016 cassa ce mouvement et aujourd’hui, lors de la campagne présidentielle, l’on voit resurgir les tenants du globalisme (démocrates et républicains ceux qui ne voulaient de Trump) qui se précipitent à souffler sur les braises suite à la mort de Georges Floyd n’hésitant pas à mettre un genou à terre ! Mettre un genou à terre, c’est se soumettre, reconnaître un supérieur à soi ou un ordre au-dessus de soi. Dans la symbolique, le genou à terre va très loin : cela est-il mesuré ?
En France, le colonialisme, les colères antillaises liées à l’esclavage et aux enfants emmenés en métropole dans les années 60 sont un poids auquel s’ajoute l’abandon progressif de l’intégration en France qui jouera un rôle dans l’éclosion d’un islamisme revendicatif lui-même (sans être le seul) alimentant des « banlieues ». On ne peut séparer tout cela de la construction de l’Union européenne qui impliquant des transferts de souveraineté ont et auront les conséquences non négligeables dans l’idée de ce qu’on se fait de la nation et de la patrie. Evidemment les flux migratoires en direction de l’Europe augmenteront d’autant plus les tensions et les problématiques.
Migrations (climatiques, économiques, politiques, démographiques…etc) et tensions internes dans les pays « blancs » (il existe aussi en Afrique des questions migratoires interethniques que l’on ne veut pas regarder) contre les seuls Blancs ? La réponse est complexe et explosive qu’aggravera une récession inédite et durable avec un chômage exponentiel.
Accepter une épuration parmi nos illustres, reviendrait à nous dépouiller totalement, nous nous retrouverions sans histoire ou racine. L’intégration ne devrait pas être la désintégration. Certains disent que nous allons vers une guerre civile, d’autres le contestent.
Je pense que les Etats-Unis n’auront pas trop à pâtir de leurs problèmes internes tandis que l’Europe, celle du Sud surtout, la France, en particulier, connaitront des moments rudes et violents.
Nous sommes dans des convulsions diverses différentes selon les pays et dans le dogme du « vivre ensemble», un « vivre ensemble » où les robots et l’IA bouleversent déjà nos sociétés, auront des incidences dans les rapports sociaux.
Le genou à terre de l’homme blanc restera un symbole fort tout en sachant que le premier commerce que les proto-états firent, fut l’esclavage. L’esclavage n’est pas le privilège du blanc, il fut général hormis, je crois chez les scandinaves et les amérindiens. S’il y a une race humaine, les hommes sont différents, la richesse est là. Fera-t-on démentir Plaute, l’homme est un loup pour l’homme…. ?


Jean Vinatier
Seriatim 2020

mardi 10 février 2015

« Qu’est-ce que l’esclavage ? Une histoire globale par Olivier Grenouilleau » N°3046 9e année

Pour La Vie des idées, Catherine Coquery-Vidrovitch  fait la critique de l’ouvrage d’Olivier Grenouilleau

 
« Qu’est-ce que l’esclavage ? est un ouvrage important, riche et parfois décevant, utile et parfois discutable. Malgré son caractère ardu, le livre se lit avec agrément. L’auteur a consulté un grand nombre de travaux en français surtout et en anglais. Sa thèse est que l’esclavage est un statut de nature universelle, même si les variantes en sont multiples en fonction de spécificités historico-culturelles. D’où une appréhension globale du concept. De ce point de vue, c’est une réussite.
[…]
La suite ci-dessous :
http://www.laviedesidees.fr/L-etre-esclave.html

 
Jean Vinatier
SERIATIM 2015

 

lundi 16 juin 2014

«Les origines de la Russie moderne » par Jacques Sapir N°1833 8e année

« Le livre de Catherine de Montlibert[1] L’émancipation des serfs de Russie vient combler une importante lacune dans les études portant sur ce sujet. Ce livre fera date pour trois raisons. D’une part, il resitue les enjeux précis de la fin du servage en Russie. Ensuite, il ouvre la voie a une intéressante comparaison avec l’abolition de l’esclavage aux Etats-Unis, et il souligne à ce propos les débuts d’une opinion publique, à la fois nationale et mondiale dont le rôle va s’avérer extrêmement important dans la maturation de ces idées. Enfin, exploitant des textes peu connus ou peu utilisés, ce livre éclaire d’un jour très particulier l’après émancipation, soit la société russe issue de ce choc que représentât l’émancipation, mais aussi des compromis qui furent passés à ce propos.
[….]
La suite ci-dessous :
http://russeurope.hypotheses.org/2388

 
Jean Vinatier
SERIATIM 2014

Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Bahamas, Bangladesh, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud, Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats & Puerto-Rico), Equateur, Ethiopie, Ghana, Gabon, Gambie, Géorgie, Guatemala, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Islande, Israël, Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Laos, Liban, Libye, Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Panama, Pérou, Philippines, Qatar, République Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, San Salvador, Saint-Marin, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse, Syrie, Taiwan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont France + DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine, Uruguay, Vatican, Venezuela, Vietnam, Yémen

 

samedi 1 février 2014

« Code noir : du néo-colonialisme au néo-esclavagisme » par Cheik Diabate N°1613 7e année

Tout changer pour que rien ne change ?

 «Croyant ce système odieux de l’esclavage aboli, le continent noir a subi sur son propre sol un siècle de colonisation avec son cortège de ségrégation, de travaux forcés et de discrimination (Code de l’indigénat).
Après 4 siècles d’esclavage de 1648, date de la mise en œuvre du code noir, jusqu’en 1848 date de l’abolition de l’esclavage dans les îles françaises et après encore un siècle de colonisation, les années soixante sont apparues comme les années de la libération pour une bonne partie des colonies françaises d’Afrique. Les pays colonisateurs affaiblis par deux guerres ont décidé de donner de la main droite, l’indépendance qu’ils ont reprise de la main gauche à travers des accords de coopération (charte de l’impérialisme).
50 ans après, ces anciennes puissances coloniales, connaissant une suite de crises financières aussi aiguës les unes que les autres, semblent regretter les indépendances octroyées et toutes autres formes d’autonomie. On assiste, donc, à la mise en place de nouveaux schémas d’appropriation de l’Afrique par ses anciens colons.
Tous les actes actuels des États occidentaux semblent être calqués sur le code noir et paraissent conduire le continent africain dans une spirale néo-esclavagiste avec l’appui de quelques « affranchis ». Nous entendons par « affranchis », tous ces commis placés ou cooptés à la tête des États pour satisfaire les intérêts occidentaux au détriment des besoins réels de la population.
Examinons l’essence du code noir de 60 articles et ses similitudes avec les pratiques actuelles des États occidentaux en Afrique avec l’appui de leurs « affranchis ».



[….] 
Conclusion
En parcourant le code noir de 60 articles, l’on est frappé par l’analogie entre ce dernier et le comportement non codifié des rapports actuels de l’occident avec l’Afrique. L’on constate que l’esprit du « Code noir » a toujours inspiré les rapports entre l’occident et l’Afrique en changeant les lettres, dans ses différentes variantes historiques (code de l’indigénat, charte de l’impérialisme, accords de coopération). Il n’y a point de doute comme le déclare les sénateurs français que « l’Afrique est l’avenir de la France ». Cet avenir est en œuvre avec comme objectif, 5 siècles après, de réchauffer encore une vieille recette en reformulant le code noir avec de nouvelles lettres mais en conservant l’esprit.
Le néo-colonialisme s’est rompu, Le néo-esclavagisme est donc en marche.
Sans une riposte intellectuelle appropriée, L’Afrique noire vivra les pages les plus sombres de son histoire. Dans une économie dite mondialisée, à l’exception de quelques « affranchis », les Africains seront dépouillés de tout et parqués dans des camps de réfugiés sans même pouvoir bénéficier de ces fameux « deux pots et demi de poudre de manioc ».

La suite ci-dessous :
http://www.afrique-asie.fr/menu/afrique/6998-code-noir-du-neo-colonialisme-au-neo-esclavagisme.html

 
Jean Vinatier
SERIATIM 2014

Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Bahamas, Bangladesh, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud, Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats & Puerto Rico), Equateur, Ethiopie, Ghana, Gabon, Gambie, Géorgie, Guatemala, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Islande, Israël, Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Laos, Liban, Libye, Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Pérou, Philippines, Qatar, République Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, San Salvador, Saint-Marin, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse, Syrie, Taiwan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont France + DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine, Uruguay, Vatican, Venezuela, Vietnam, Yémen