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jeudi 30 mai 2024

Où vont les Etats-Unis? Par le Sénat N°5792 18e année

 Intervenants : 

Alexandra de Hoop Scheffer (German Marshall Fund of the United States), 

Lauric Henneton (université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines). 

Jean Vinatier

Seriatim2024

dimanche 14 mai 2023

Localisme ou nationalisme : l’écologie dans le programme du RN par Stéphane François N°5681 17e année

 Bio de Stéphane François : https://laviedesidees.fr/_Francois-Stephane_

 

« Longtemps ignorée ou déconsidérée, l’écologie n’a fait que récemment son entrée dans le programme de l’extrême droite. Mais sous couvert de localisme, ce dernier ne renonce en rien aux logiques productivistes. »

 

« Le 13 avril 2023, le magazine Valeurs actuelles a organisé une soirée durant laquelle le journaliste, militant écologiste et animaliste Hugo Clément a accepté de débattre avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella. Cela a valu au premier de compromission avec l’extrême droite. Cette polémique offre l’occasion de revenir sur les rapports qu’entretient le Rassemblement national, nommé Front national (FN) jusqu’en 2018

, avec l’écologie. Nous verrons que cette dernière n’y est entrée que récemment, et surtout que partiellement.

Une écologie longtemps ignorée, voire rejetée

L’écologie apparaît au sein des programmes du FN au début des années 1990, dans une optique identitaire, sous l’impulsion de Bruno Mégret, issu du Club de l’Horloge, un club politique national-libéral, qui a cherché à faire le lien entre la droite et l’extrême droite. Pour ce dernier, il s’agit de donner une direction nouvelle au FN, après la disparition de l’ennemi « historique » : le communisme. Il faut investir le champ de l’identité. Il crée alors une revue, Identité. Considérant que la chute des régimes communistes entérine un basculement géopolitique, affirme que « l’affrontement politique principal n’est plus celui du socialisme marxiste contre le capitalisme libéral », mais « celui des tenants du cosmopolitisme contre les défenseurs des valeurs identitaires »

. Parallèlement, il souhaite également montrer que le FN est soucieux de préserver l’environnement. La convergence des deux thématiques apparaît lors du congrès de Nice des 31 mars et 1er avril 1990 où l’écologie est rehaussée dans un sens identitaire, car, pour les responsables frontistes, Mégret en tête, être écologiste, c’est vouloir préserver le milieu nécessaire à la survie et à l’épanouissement des espèces vivantes endémiques. Dans cette optique, les « véritables » écologistes sont ceux qui prennent en compte l’immigration comme un facteur déterminant de déséquilibre culturel et/ou ethnique.

Cette tentative n’a pas pris, car le rejet de l’écologie est ancien et surtout profond. Ainsi, l’ancien membre du comité scientifique du Front national

, l’identitaire Jean Haudry, a pu qualifier les écologistes d’« écolo-kagébistes » et de « peste verte ». Aujourd’hui encore, il rejette l’écologie et se situe parmi les climato-sceptiques. Membre du groupuscule « Terre et peuple » (il en a été le vice-président), créé initialement comme une association interne au Front national, il suit la scission mégrétiste

, sans pour autant adhérer à une forme d’écologie identitaire. À la suite du départ des mégrétistes, la thématique est mise de côté. En outre, il existe un fort rejet de l’écologie chez certains militants d’extrême droite, qui ne voient que des « pastèques » dans les activistes écologistes (vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur), adeptes à la fois du « mondialisme » et d’une « écologie punitive ». Le FN part donc de loin sur ces questions.

En 2010, Jean-Marie Le Pen considérait encore l’écologie comme un passe-temps de « bobo », mais il est vrai qu’il se plaçait depuis le début des années 1980 dans une tradition de libéralisme économique, voire d’ultralibéralisme, se considérant comme le « Reagan français »

. Ce libéralisme économique est encore un marqueur important du RN de Marine Le Pen, qui insiste plus sur la productivité que sur la préservation de l’environnement. Aux journées d’été du FN en 2011, celle-ci, devenue la nouvelle présidente frontiste, avait appuyé sur plusieurs thèmes classiques de l’extrême droite, jouant sur la peur d’une arrivée massive d’une population extra-européenne, inassimilable du fait du nombre et des différences culturelles. En parallèle, elle parlait alors d’un « prétendu réchauffement climatique », minimisant la question écologique. Ce faisant, elle flirtait avec le « climato-scepticisme », doutant du rôle de l’activité humaine dans le réchauffement climatique et relativisant l’importance des travaux du GIEC, malgré la présence, durant un temps, de Laurent Ozon.”

La suite ci-dessous :

https://laviedesidees.fr/Localisme-ou-nationalisme

 

Jean Vinatier

Seriatim 2023

 

mardi 21 mars 2023

Macron: Borne de fin ? N°5653 17e année

 

On peut sortir vainqueur d’une bataille et avoir la mine défaite…C’est le cas de l’actuel présidence…Emmanuel Macron a poussé jusque dans leurs retranchements les Français, élus ou pas pour cette « réforme » des retraites pas du tout urgente mais que les créanciers presque tous étrangers de la France pressaient de réaliser afin d’accroitre leurs gains, de se repaitre de leurs appétits divers: 3 mille milliards de dettes, sacré festin!!

Au même moment, en l’espace d’une semaine, la Fed et la Suisse sont venus au secours de leurs banques en déversant 409 milliards en attendant beaucoup plus si les banques régionales américaines vacillaient. En France, Emmanuel Macron opérerait de la même manière faisant surgir des fleuves d’argent alors même qu’il laisse s’épuiser les services de santé et  qu’il exige des Français des efforts…C’est un télescopage puissant, révélateur !

Le rejet de la motion transpartisane initiée par le député Charles de Courson a trébuché à 9 voix…Telle une balle sifflant si près de la tête que la couronne git à terre. Jamais un tel débat n’a été aussi regardé par le monde : c’est peu dire que la France porte en elle cette flamme, cette capacité atomique à pouvoir renverser ce qui est établi… Dans les minutes qui suivirent dans toute la France, ici et là les Français manifestèrent leur colère par des opérations mobiles. Et aujourd’hui ? Emmanuel Macron s’exprimera à 13 h, la veille de la journée du 23 mars…mais pour dire quoi ? Il s’est lui-même piégé et a réalisé sa propre nasse.

Sur le plan politique, en gardant ou pas Élisabeth Borne, il pourrait former un gouvernement plus social en y agrégeant des Républicains explosés évitant une dissolution très risquée. Mais quid du plan social, essentiel ? Emmanuel Macron a réussi l’exploit de ranger la CFDT et la CTFC sous les fourches caudines de la CGT. L’Élysée a maladroitement voulu déstabiliser Laurent Berger en lançant Nicole Notat lui savonner la planche parmi les fédérations, le vexant et lui ôtant, par la même la confiance dans le dire présidentiel. Aujourd’hui, les centrales syndicales, tout en condamnant les violences doivent laisser leur base respective agir comme bon leur semble afin de maintenir la pression, assurées d’avoir le soutien, selon les sondages, de presque 70% des Français. Pour faire la trêve, il faut être deux et que l’un des deux fasse le premier pas. Les syndicats ont leur responsabilité, le Président de la République en a une plus haute et nationale, c’est donc à lui qu’il revient de faire le premier pas avant que la situation ne dérape : l’entrée sur la scène des jeunes a un potentiel « Malek Moussekine » très fort car comme en 1986, opèrent ces horribles brigades motorisées qui frappent par derrière, les Brav-M (acron) !

Pour se défendre le pouvoir répétait sur tous les plateaux que le 49,3 était constitutionnel…A la fin de l’Ancien régime, le lit de justice était légal mais avait perdu de sa légitimité, idem lors des fameuses ordonnances de Charles X de juillet 1830 conformes à la Charte de 1814 mais regardées comme illégitimes par les Français d’alors. Il arrive que le légal pour des raisons diverses perde sa légitimité. C’est une confusion classique qu’opère généralement des pouvoirs épuisés, vacillants, débiles une confusion d’autant plus dévastatrice que le Chef de l’État n’est plus vu alors comme la seule clé de voute…J’ajoute aussi, comme sous l’ancien régime, une jacquerie se terminait par l’éviction de tel ou tel ministre ou intendant impopulaire et le « bon peuple » criait « Vive le Roi », le même Roi qui appuyait ledit ministre, le fusible est très antique !!!

Jean Vinatier

Seriatim 2023