Impressionnante foule portugaise
par son nombre et son silence. Un silence qui fut tel que nos médias n’y
daignèrent pas regarder de trop près. Alors que dans l’indifférence générale,
l’Islande fait sa propre révolution politique sans anicroche, le continent
européen assiste à la montée des peuples depuis son flanc oriental jusqu’aux
colonnes d’Hercule via la Suisse (qui l’eût cru ?), un mouvement qui
contourne la France où préside un homme dont l’immobilité tient lieu de
communication. Assurance trompeuse tant les hommes de l’exécutif n’en finissent
pas d’avouer qu’ils découvrent que maintenant la dureté de la crise ! On
pourrait croire qu’ils blaguent alors qu’ils sont, pour une fois sincére, leur
écarquillement général sonnant comme un aveu dramatique. Le temps passé à
imposer une loi sociétale (mariage pour tous) n’était donc pas tant une ruse que
la seule disposition dans laquelle, le
parti socialiste et les Verts se tenaient pour satisfaire des lobbies. En somme,
la Cour a fait sa loi tandis que le peuple pointait à Pôle emploi !
A Lisbonne, les chansons de l’époque
de la Révolution des Œillets (1974) retentirent pour la première fois1 : un signal d’alarme adressé
au gouvernement et à la Troïka. C’est quasiment toute une nation qui occupait l’espace
public mais quand s’y installera-t-il ?
Petit à petit, l’idée fait son chemin sur le devenir de la démocratie pervertie
et trahie par les élites, du comment la réinventer débarrasser de celles et de
ceux qui la bafouent. Il faut que les citoyens de l’Europe se réapproprient,
non seulement, leurs cités mais aussi la monnaie européenne. Le danger -et c’est
que brandissent les tenants du système- la montée en force de pouvoirs extrémistes
dont les configurations varient selon les pays.En un mot, les extrêmes les sert :
nous devons donc échapper à cette nasse ! Méfions-nous donc autant de ceux
qui nous gouvernent que de ceux qui veulent nous faire sortir de l’Union
européenne. Les peuples doivent penser à
eux et ériger une nouvelle démocratie dans une Europe politique qui les place
au centre de la décision. Aujourd’hui, qu’avons-nous des gouvernants ou des fondés
de pouvoir de groupes financiers et de spéculateurs ?
Le silence portugais est un peu
comme l’eau qui dort, on ne voit pas ce qui en surgira ou pas…..
Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM 2013
Note :
Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie
Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Bahamas, Bangladesh, Biélorussie,
Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun,
Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa,
Corée du Sud, Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30
Etats & Puerto Rico), Equateur, Ethiopie, Ghana, Gabon, Gambie, Géorgie,
Guatemala, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran,
Islande, Israël, Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Laos, Liban, Libye,
Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc,
Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle
Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Pérou, Philippines, Qatar,
République Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, San
Salvador, Saint-Marin, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse,
Syrie, Taiwan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont
France + DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine, Uruguay, Vatican, Venezuela, Vietnam, Yémen
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire