SERIATIM

jeudi 23 octobre 2014

« La guerre sans merci contre les pauvres aux Etats-Unis par Bill Quigley N°2001 8e année

« Texte I - La réalité des-sans abri aux États-Unis en dix points.

Voici, d’abord, trois histoires vraies :

Renée Delisle faisait partie des 3500 sans-abri à Santa Cruz quand elle s’est retrouvée enceinte. Le journal, le Santa Cruz Sentinel explique qu’elle n’avait pas pu aller dans un refuge parce qu’ils n’avaient pas de place pour elle. Alors que d’autres sans-abri dormaient dans des voitures ou sous des ponts, Renee avait trouvé refuge dans une cage d’ascenseur désaffecté jusqu’à ce qu’elle perde les eaux.

Jérôme Murdough, 56 ans, ancien marine sans domicile fixe, avait été arrêté pour intrusion à New York quand on l’avait trouvé un soir de grand froid en train de dormir dans la cage d’escalier de logements sociaux. Le New York Times raconte qu’une semaine plus tard, Jerome était mort d’hyperthermie dans une cellule de la prison, où la température dépassait les 37°.

Paula Corb et ses deux filles ont vécu, à la suite de la saisie de leur maison, quatre ans dans leur mini van. Elles faisaient la lessive dans l’annexe d’une église, allaient se laver dans les stations-service et les filles faisaient leurs devoirs sous des lampadaires.

Dix réalités concernant les sans-abri

[….]
La suite ci-dessous :
http://www.legrandsoir.info/la-guerre-sans-merci-contre-les-pauvres-aux-etats-unis.html

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Bahamas, Bangladesh, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud, Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats & Puerto-Rico), Equateur, Ethiopie, Ghana, Gabon, Gambie, Géorgie, Guatemala, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Islande, Israël, Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Laos, Liban, Libye, Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Panama, Pérou, Philippines, Qatar, République Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, San Salvador, Saint-Marin, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse, Syrie, Taiwan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont France + DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine, Uruguay, Vatican, Venezuela, Vietnam, Yémen

lundi 20 octobre 2014

«Jean Tirole : un prix Nobel très politique par Hélène Nouaille » N°2000 8e année

« Le « prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel » vient d’être attribué à un polytechnicien français de 61 ans, Jean Tirole, président de la Fondation Jean-Jacques Laffont-Toulouse School of Economics (TSE), troisième Français récipiendaire après un normalien, Camille Debreu (1983) et un autre polytechnicien, Maurice Allais (1988). Camille Debreu (1), qui avait débuté sa carrière au CNRS sous la direction de Maurice Allais, quittait la France en 1948 pour les Etats-Unis (définitivement dans les années 1960), prenait la nationalité américaine en 1975, avant de recevoir son prix. Son œuvre, accessible à un public restreint (La Théorie de la valeur, une analyse axiomatique de l’équilibre économique, publiée en 1959), est – selon Maurice Allais lui-même - « étrangère au monde de l’expérience ».

Tel n’est pas le cas des travaux de Maurice Allais ou de Jean Tirole, dont les visions du monde, profondément différentes, donnent à comprendre à tous la nature de la mutation en cours – ou plutôt de la guerre engagée sous nos yeux et dont l’enjeu est l’organisation de nos vies quotidiennes. »

La suite ci-dessous :
https://groups.google.com/forum/#!topic/lettre-de-mme-nouaille/fc11fq4PGKk

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

« La quête des origines du Sida par Guillaume Lachenal » N°1999 8e année

« La question de l’origine du sida a suscité de nombreux travaux. À distance des thèses complotistes ou culturalistes, Guillaume Lachenal montre qu’il s’agit moins d’identifier une cause que de reconstituer le contexte colonial, épidémiologique, sexuel qui a favorisé la propagation du virus. »

La suite ci-dessous :
http://www.laviedesidees.fr/La-quete-des-origines-du-Sida.html

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

«Un médecin militaire confirme que le virus Ebola est soignable depuis près de 40 ans »N°1998 8e année

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/09/27/un-medecin-militaire-confirme-que-le/

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

dimanche 19 octobre 2014

« Plus ou moins de vies, par Stéphane-Samuel Pourtalès» N°1997 8e année

La barbarie prend d’autres visages……ainsi sera le drône…

La citation de la philosophe Simone Weil est très bien trouvée: « Cette faculté de « mettre à part » permet tous les crimes. »

« On ne connaît pas en détail la prospective stratégique de l’armée américaine, mais une information secondaire suffit parfois à nous indiquer clairement l’horizon : il y a actuellement plus de nouveaux pilotes en formation sur des drones que sur des avions de guerre classiques.

Grégoire Chamayou, chercheur au CNRS, a étudié les implications anthropologiques de l’extension du domaine des robots dans le champ de la guerre (et des guerriers), que je résume et commente librement ici.

The war is easy !

Le drone est d’abord une arme « low cost », tant d’un point de vue physique et logistique, que d’un point de vue politique (le pouvoir s’épargne d’avoir à justifier le retour lugubre des body bags). La politique menée sous Obama est de tuer par des frappes ciblées de drones, (ou « droner », comme le dit le juge anti-terroriste français Marc Trevidic) les chefs djihadistes, plutôt que de les faire prisonniers. « Prédator plutôt que Guantanamo ». Tout devient tellement plus simple. Et même baudrillardement imparable : les drones «épargnent des vies » !

La suite ci-dessous :
http://www.pauljorion.com/blog/2014/10/19/plus-ou-moins-de-vies-par-stephane-samuel-pourtales/#more-70088

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

Hongrie punie par les Etats-Unis ! N°1996 8e année

D’un geste césarien, Barack Obama a décrété interdit de séjour une dizaine de Hongrois proches de l’actuel président Viktor Orban. Officiellement, c’est leur degré de corruption qui motiverait cet anathème : il est assez ironique que le Congrès américain, certainement, le plus perméable à tous les lobbies et donc à la corruption qui s’en suit, se targue d’assumer la décision de la Maison Blanche !

La Hongrie, membre : du groupe de Visegrad (Pologne, Slovaquie, Tchéque), de l’OTAN, de l’Union européenne, se verra, certainement condamné par le parlement européen dans la semaine qui vient…

Le régime de Viktor Orban déplait à beaucoup et il est certain que cette forme de gouvernement mi- populiste, mi- autoritaire peut recevoir bien des critiques. Mais, tenant compte de l’actuelle ambition des Etats-Unis renouant complétement avec une doctrine impériale qui ressemble à une course de vitesse afin de contrer toute émergence de puissances réunies qui pourraient contrecarrer la suprématie du dollar et par conséquent son hyperpuissance géopolitique, il leur est impératif de ne tolérer parmi ses alliés, ce qu’est la Hongrie, aucune idée divergente. Le Président Orban soutenant un dialogue suivi avec la Russie, plaidant, notamment à Milan, pour un libre-échange accru avec l’Eurasie et, in fine, critiquant la « démocratie libérale » telle que conçue depuis Washington et les salles de marché : le Hongrois réunissait sur sa tête trop de défauts pour ne pas être sanctionné!

Est-on réellement surpris par ce type de décision ? L’on sait pertinemment qu’adhérer à l’OTAN, à l’ Union européenne telle qu’elle est, vous place au rang du petit soldat au garde-à-vous. On le voit dans le dossier ukrainien, comme dans le combat contre le califat islamique (DAECH), les Européens sont sommés d’en être sinon, c’est l’admonestation !

On a une idée du peu de degré de liberté qui reste : les Etats européens n’ayant plus, ni le choix du programme économique, ni celui du modèle social, ni de la politique étrangère , ni de la politique migratoire, toute pensée politique est bannie autre celle avancée comme un dogme rédigé dans une langue étrangère, d’accepter, la surveillance de leur propres citoyens, de se trouver contraint, comme l’a fait BNP-Paribas qui place ses services financiers directement sous la garde de fonctionnaires du ministère américain la Justice…etc !

Passant de la Hongrie à la France, imaginons un instant une victoire de Marine Le Pen en 2017, et vous saurez tout ce qui nous tomberait dessus dès la mise en place de son programme politique : un cycle de violence autant verbale que physique….

Jean Vinatier

samedi 18 octobre 2014

Plug gagnant pour McCarthy N°1995 8e année

Paul McCarthy est très content : d’abord agressé lors du gonflage du plug, son « œuvre », est, ensuite, dégonflée par des « vandales » (Le Parisien).

D’année en année, la FIAC, sous le prétexte de faire de l’exposition hors les murs, multiplie les laideurs dans les rues de Paris avec, notamment, la bénédiction de Mme Hidalgo et de son « mignon », Bruno Julliard. Cette année, le « Tree » en forme de plug anal installé place Vendôme, là où sont les magistrats du siège, au milieu des joaillers les plus prestigieux devait susciter l’effervescence : C’est chose faite ! Pitoyable, pathétique : on a sous la main bien des épithètes qui seront toujours en-deçà de la nature de la provocation échafaudée par des « rebelles » avides de lucre et de vanité humaine.

Le reste n’est plus que peccadille : Comment le comité Colbert a-t-il pu dire oui ? Comment l’Etat a-t-il pu donner son consentement ?

Quant à la mairie de Paris, les bobos-ploucs qui s’y prélassent devraient avoir sous leurs yeux en permanence place de l’Hôtel de Ville les étrons gonflables de McCarthy en sus du plug : ils auraient au quotidien une vue imprenable sur ce qu’ils sont : …………. !

Le « Tree » sera regonflé, une garde s’y tiendra, les badauds s’y photographieront et ainsi de suite. McCarthy , en bon écossais, compte ses sous et estime sa cote plus élevée : il y a donc un gagnant, le marché !

Jean Vinatier
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jeudi 16 octobre 2014

Villepin : «Il n’y a pas d’issue par les armes» N°1994 8e année

Entretien entre Remi Yacine, journaliste à El Watan et Dominique de Villepin :

« - La troisième guerre d’Irak contre Daech est-elle appelée à durer ?

Veillons, face au terrorisme, à ne pas entrer dans une logique de guerre perpétuelle. Nous voyons que nous sommes enfermés dans un cycle de guerres où la précédente nourrit toujours la suivante. Devant la pression de l’émotion, des images, de l’opinion, les Etats-Unis et l’Europe se lancent dans des opérations militaires qu’elles croient ponctuelles. Elles croient réagir à une menace précise, alors qu’en réalité ces pays basculent peu à peu dans une guerre longue, à grande échelle et fondée sur l’idéologie. Il n’y a pas d’issue par les armes. Il y a de la démesure dans ces guerres, car il y a l’idée que nous pouvons résoudre les problèmes historiques des peuples à leur place, en imposant notre vision de la démocratie par des changements de régime, en faisant la guerre à la place d’armées nationales faibles.

[ ….]
La suite ci-dessous :
http://www.elwatan.com/international/il-n-y-a-pas-d-issue-par-les-armes-15-10-2014-274340_112.php

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

« Etats-Unis : une société structurellement raciste » capitaine Martin » N°1993 8e année

« Les États-Unis, mieux qu’aucun autre pays, sont passés maîtres dans l’art d’entretenir les mythes liés à leur histoire. Le rêve américain est un concept qui remonte à l’arrivée des pèlerins, au XVII^ème siècle. Aujourd’hui, il repose sur trois éléments majeurs : l’espoir d’une vie prospère, l’égalité comme valeur fondamentale et le sentiment d’appartenance à une Nation à nulle autre pareille. Les discours du président Obama évoquent ces thèmes de mérite personnel et de possibilité de mobilité sociale pour l’ensemble de la population.

[…] »
La suite ci-dessous :
http://www.resistance-politique.fr/article-etats-unis-une-societe-structurellement-raciste-124771256.html

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

« Géopolitique - Le Proche-Orient en miettes ou le chaos destructeur » par Habib Tawa N°1992 8e année

Tandis que l’Iran se consacre aux dernières parties des négociations avec les 5+1 sur le nucléaire, la Turquie se trouve en première ligne avec le dossier Kurde.
Une Turquie qui a cessé d’être kémaliste mais se refuse à être islamique. Une Turquie membre fondateur de l’OTAN et du conseil de l’Europe mais désireuse de renouer avec un passé ottoman qui n’est pas sans rappeler le gouvernement des Jeunes Turcs dont les excès précipitèrent le Sultan-calife dans la trappe de l’histoire. Une Turquie qui entend jouer un rôle dans les nouveaux espaces eurasiens en sollicitant son entrée dans le groupe de Shanghai. La Turquie, enfin, qui revoit, non sans appréhension, ressurgir la question kurde, elle qui détient depuis plus de dix ans dans l’île Imrali, le leader kurde, Abdullah Őcalan, qui séjourna à Kobani(Kobané) ville stratégique majeure au cœur d’une bataille acharnée entre le califat islamique et une nébuleuse d’acteurs.
Ankara a passé beaucoup d’années à vouloir être de tous les côtés mais sans jamais s’affranchir : cet Etat est aujourd’hui dans l’impasse. Si l’émergence d’un Kurdistan autonome dans un Irak à peu près déglingué ne soulève guère de problème, il n’en va pas de même pour les Kurdes en Syrie, en Iran et bien évidemment en Turquie. Le Kurde reste la mauvaise conscience turque : qu’ils s’agissent de leurs régiments qui firent le génocide arménien en 1916 ou de leur non-place dans la société turque.
Pour l’heure le gouvernement d’Ankara, loin d’aider les Kurdes de Kobani, bombardent les positions du PKK, sans soulever la moindre observation de la part des Occidentaux : le Président Erdogan n’est pas dans la catégorie des méchants comme Poutine !
Les Kurdes, au moins ceux d’Irak, comprennent très bien que le Kurdistan indépendant ne pourra se faire que sur les débris de nombre d’Etats régionaux et savent, aussi, que nombre de leurs soutiens ont la « langue fourchue ».Les Kurdes par leurs multiples croyances dont le sunnisme, l’alévisme, le yézidisme, le zoroastrisme sont un condensé explosif que l’on ne veut pas voir au risque de nous
perdre dans les dédales…..

article d’Habib Tawa :

« L’irrédentisme des Kurdes de Syrie et d’Irak, ajoutée au rejet de la frontière séparant ces deux pays par les djihadistes de l’« État islamique » balaie les tracés nés des accords Sykes-Picot. Que se profile-t-il derrière ces contestations ? »

[…..]
La suite ci-dessous:
http://www.afrique-asie.fr/menu/moyen-orient/8366-geopolitique-le-proche-orient-en-miettes-ou-le-chaos-destructeur.html

Jean VinatierSERIATIM 2014

mercredi 15 octobre 2014

Jacques Sapir et Jacques Attali ……Les orages arrivent ! N°1991 8e année

Jacques Sapir : François Hollande et les occasions perdues :

« Monsieur François Hollande,

En mai 2012, vous étiez élu Président de la République française. Nous sommes aujourd’hui, le 15 octobre, pratiquement à mi-mandat, et jamais un Président n’avait été aussi discrédité, voire détesté que vous ne l’êtes aujourd’hui. Les chansonniers, qui ne sont pas bons et c’est pourquoi ils nous amusent, dressent de vous des caricatures qui nous semblent, à la lecture de vos actes en-deçà de la vérité. On vous voit, l’air fourbu, le regard égaré, errer sous les critiques et les huées. Votre mandat est un échec. Cela peut arriver, et nul politicien ne peut prétendre détenir la clef du succès. La permanence et la répétition des échecs pourtant interrogent. Au XVIII^e siècle, le Prince de Ligne écrivait ainsi « Ce n’est pas qu’il ne soit permis d’être malheureux. Nous ne sommes point à Carthage ((Carthage, où l’on mettait à mort un général défait.)), mais, sans que cela soit poussé aussi loin, il serait bon de savoir pourquoi un général qui a été battu l’a été ». Or, des défaites politiques, vous les avez accumulées.

Mais le désastre est à ce point total, en économie comme en politique extérieure en passant par le social, qu’il nous interroge. Napoléon écrivait, il y a près de deux siècles « à la guerre, un grand désastre désigne toujours un grand coupable ». C’est aussi vrai de la politique. Ce désastre vous désigne. Il convient d’en comprendre la cause.

[….] »
La suite ci-dessous :
http://russeurope.hypotheses.org/2915

Jacques Attali : « Quelque chose va se passer »

« Il faut vraiment se voiler la face, comme le font trop de dirigeants politiques, pour ne pas voir que quelque chose de majeur va se passer en Europe, dans les mois qui viennent : l’une ou l’autre des multiples épées de Damoclès suspendues au ciel de l’Histoire tombera sur nos têtes :

[….]

La suite ci-dessous :
http://blogs.lexpress.fr/attali/2014/10/13/quelque-chose-va-se-passer/

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

« Penser à l’échelle globale » Emile Chabal N°1990 8e année

Emile Chabal fait la recension de l’ouvrage collectif : « Samuel Moyn, Andrew Sartori (dir.), Global Intellectual History »

Les Américains essaient de faire avec ce « Penser à l’échelle globale » ce qu’ils ont déjà essayé avec l’histoire du monde Atlantique, dans les années 1920…..

Je suis très réservé devant de tels projets qui supposeraient une conscience mondiale et nous en sommes loin. On est dans une utopie…..

« Comment réconcilier l’histoire intellectuelle avec la nouvelle tendance « globale » des études historiques ? Peut-on véritablement écrire l’histoire d’une idée à une échelle aussi vaste que le monde ? Un ouvrage collectif pose les jalons d’une nouvelle méthodologie, sans pour autant en lever toutes les ambiguïtés. »

La suite ci-dessous :

http://www.laviedesidees.fr/Penser-a-l-echelle-globale.html

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

« Jean Ziegler : "Parti et socialiste vont devenir des gros mots pour les classes travailleuses" » N°1989 8e année

« À 80 ans, le sociologue suisse Jean Ziegler n'a renié ni Marx ni le communisme. Il considère que François Hollande n'est "qu'un pâle rejeton de Guy Mollet". »

La suite ci-dessous :

http://www.lepoint.fr/monde/jean-ziegler-parti-et-socialiste-vont-devenir-des-gros-mots-pour-les-classes-travailleuses-15-10-2014-1872575_24.php

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

dimanche 12 octobre 2014

« La Turquie désorientée Samim Akgönül » N°1988 8e année

« C’est à un dilemme difficile qu’est confrontée la Turquie depuis que l’organisation de l’État islamique (OEI) a engagé son offensive contre Kobané, un village à majorité kurde situé en Syrie, non loin de la frontière turque. Le président Recep Tayyip Erdoğan, tout en multipliant les appels à une intervention terrestre, reste l’arme au pied. L’armée empêche même les Kurdes de Turquie de porter secours aux combattants au-delà de la frontière, provoquant de violentes manifestations d’hostilité. En réalité, le gouvernement souhaite une intervention pour en finir à la fois avec le régime de Bachar Al-Assad et l’OEI, mais craint de renforcer les combattants kurdes, affiliés pour la plupart au Parti de l’union démocratique (PYD), la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Pour l’État turc, l’apprentissage d’une politique régionale s’avère bien douloureux.

[….]
La suite ci-dessous :
http://orientxxi.info/magazine/la-turquie-desorientee,0716

Jean Vinatier

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mardi 7 octobre 2014

« À partir d’une conférence de Kojève, par Nikademus » N°1987 8e année

« Une conférence de Kojève en janvier 1957, publiée en 2 fois dans Commentaire, la première partie en 1980, la seconde – ils ont pris leur temps -, en 1999.

A lire attentivement pour la hauteur de point de vue et parce qu’il y rappelle entre autres qu’« il est avantageux, non seulement du point de vue politique, mais encore de celui de l’économie elle-même, de payer pour le travail non pas le minimum, mais le maximum possible » et que c’est cela et rien d’autre qui a sauvé le capitalisme première manière (Ford).

« […..]
La suite ci-dessous :
http://www.pauljorion.com/blog/wp-content/uploads/1999-3-087_5p_0013_art1.pdfwww.pauljorion.com/blog/2014/10/07/a-partir-dune-conference-de-kojeve-par-nikademus/

Les deux articles de Kojève :

http://www.pauljorion.com/blog/wp-content/uploads/1980-1-009_5p_0135_art1.pdf

http://www.pauljorion.com/blog/wp-content/uploads/1999-3-087_5p_0013_art1.pdf

Jean Vinatier

SERIATIM 2014

Climat intérieur 4 : La cour s’amuse et nous moque N°1986 8e année

Chaque jour qui passe apporte par un média, une nouvelle affaire Sarkozy, hier Bygmalion, aujourd’hui les hélicoptères du Kazakhstan. Depuis le temps que de multiples juges sont lancés à la trousse de l’ancien Président de la République, depuis le temps, aussi, qu’aucune condamnation n’intervient : est-ce sérieux ? Ou bien à chaque fois une raison dite d’Etat arrêterait-elle d’un geste la justice ? L’opinion publique quasiment saoulée par toutes les concurrences en vue de 2017 va finir par hausser les épaules : tous coquins, tous copains…..Pour l’heure Nicolas Sarkozy use à son avantage de ce qu’il dénomme un acharnement, que son public approuve bien naturellement…A force d’agir de la sorte, le résultat inverse se produira. Le retour de Nicolas Sarkozy est calamiteux, n’en déplaise à Henri Guaino qui le voit en « sauveur » de la démocratie, une démocratie qui pourrait s’incliner devant lui faute de preuves alors même que la démocratie est déjà dévoyée par le non-choix proposé aux électeurs à chaque élection : Royal/Sarkozy, Hidalgo/NKM, Hollande/Sarkozy. Quand la vie politique se réduit à opposer des jumeaux, la démocratie n’est plus qu’un masque…

Dans un autre ordre, Manuel Valls a rappelé que le seul vote qui comptait pour la loi de finance était celui du parlement français. Sachant que tous les budgets des membres de l’Union européenne doivent obtenir le blanc-seing de la commission avant même que chacun des parlements nationaux ne s’exprime, on a bien là une effronterie du Premier ministre. Pour enfoncer le clou, le fait même que le gouvernement prépare des plans B,C,D…selon les réponses de Bruxelles est une preuve de plus que nos dirigeants nous jouent une pantomime sans gêne aucune pour la simple raison qu’ils ont été à l’origine du pouvoir bruxellois…..

Le ton dramatique donné par les médias à la possible sanction de la commission est un acte supplémentaire de la pièce : s’il est vraisemblable que le budget français ne sera pas retoqué, il sera par contre dit et redit aux Français que les sacrifices ne pourront être évités au nom de l’Europe. La boucle est bouclée.

Pendant ce temps le Président de la République n’a rien trouvé de mieux que d’aller applaudir, Hôtel Europe la pièce de Bernard Henri-Lévy, l’homme du désastre libyen, le fol de Maïdan. Il y a mieux encore, voulant renouer avec les Français, François Hollande a décidé d’organiser des déjeuners de cabinet dans les grands restaurants parisiens. Entre les deux, il ira visiter un centre pour autiste : il fallait oser !

Jean Vinatier

lundi 6 octobre 2014

Crépuscule politique IV : Manuel Valls ou Canossa….N°1985 8e année

L’adoubement par le MEDEF n’était qu’une première station pour le Premier ministre : il vient d’en accomplir deux autres, le bâton de pénitent en main, devant la chancelière puis, aujourd’hui, avec David Cameron. Ce soir, nous dit-on, le budget français serait sur le point d’être refusé par la Commission à charge pour l’exécutif de trouver 8 milliards ou d’économie ou de ressources….

L’Etat français en est réduit à attaquer ses propres officiers ministériels (notaire, huissier) afin de convenir aux règles dont il fut l’auteur via les multiples traités signés afin d’aller vers plus d’Europe. On y va, certes, mais de moins en moins bien et de plus en plus en hardes. Pathétique moment d’un Manuel Valls affirmant que la France était « pro business » : cela ne veut strictement rien dire. Pathétique de constater que certains médias se plaisent à colporter les propos d’un financier anglais et des exigences de la City : Ce Royaume-Uni qui faillit ne plus l’être très très récemment et qui ne doit de le rester qu’au prix des peurs et des chantages les plus éhontés a la morgue bien facile et feint de ne pas regarder ses pieds d’argile….

Cet abaissement ministériel en trois temps : Medef, Berlin, Londres est l’aveu le plus complet non seulement de l’incompétence mais aussi de la démission la plus totale devant les défis. A quoi sert-il de répéter tel un perroquet : pro business ? L’on sait que les caisses de l’Etat sont vides comme le sont celles de la mairie de Paris ; l’on sait notre dette explosée (plus de 2000 milliards) tout comme celle de la ville de Paris. Et pourtant la France va encore emprunter à des taux négatifs : une preuve de confiance, nous dit-on, de la part « des marchés ». Ces banquiers se frottent au contraire les mains de voir arriver entre les doigts bleuis la souveraineté d’un pays.

Nicolas Sarkozy a fait exploser l’endettement, François Hollande garde la même allure… : quelle est leur différence ? Ils ont fait de la France, l’homme malade un peu comme le fut l’empire ottoman…..

Jean Vinatier

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