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samedi 14 novembre 2015

Paris les carnages du vendredi 13 N°4044 9e année



A Paris plus de 126 de nos compatriotes ne sont plus, assassinés, exécutés. L’état d’urgence a été décrété par le Président de la République, lui-même victime de cette vague d’attentats et évacué du stade de France....
Que dire au lendemain, et sans attendre les ondes de choc qui agiront comme un tsunami sur la population, non seulement française mais européenne sinon que cet événement sanglant signe l’échec le plus complet, notamment, du gouvernement français ainsi que de son chef. Dans ce moment tragique, le Président Hollande et son gouvernement ne  sont-ils pas comptables des victimes françaises ? Manuel Valls ne devrait-il pas par décence présenter sa démission ? Le ministre Cazeneuve en tête ? Jusqu’à présent, l’exécutif et les médias ne cessèrent pas de taper sur Bachar Al-Assad et sur Vladimir Poutine présentés comme les barbares par excellence alors même, comme le souligne Philippe Grasset,  que: « Ce n’est pas Bachar qui a fait ce qui s’est passé à Paris, mais ceux dont on espérait qu’ils auraient la peau de Bachar, et c’est Bachar que nous n’avons cessé de maudire comme ennemi de l’humanité. »1
« Je suis Paris aujourd’hui » mais qui a dit « je suis Russie » quand plus de 220 périrent dans un attentat, huit jours plus tôt ? L’Union européenne et la France dont la politique étrangère a été et reste une des plus virulentes contre le mauvais ennemi se trouve face à sa conséquence tragique. L’impéritie de l’Union européenne, l’Allemagne en tête, face à la question migratoire ajoute un degré supplémentaire au désordre ainsi crée et alimenté. Quand Berlin va à Canossa à Ankara supplier le Grand turc qui mène plusieurs politiques en même temps et sachant la faiblesse européenne augmente les enchères pour réguler les flux humains: ne faut-il pas y mettre bon ordre ? Quand les Etats-Unis, au nom d’une ambition planétaire se complaise à jouer de « l’islam » comme d’une bombe afin d’amener la Russie, la Chine, l’Inde à accepter de renoncer à leur indépendance respective : n’y-a-t-il pas un encouragement au chaos ? Entendre un Président Obama parler de « valeurs humanistes » quand son pays a organisé le blocus alimentaire de l’Irak pendant dix ans causant la mort de dizaines de milliers d’hommes, de femmes, d’enfants : où est donc l’humanité ?
Si, aujourd’hui, le terrorisme se nomme « Daesh »,  il faut bien savoir qu’il s’agit d’une hydre dont les tentacules errent  jusque dans les arcanes les plus insoupçonnées, à un point tel que plus personne ne s’y reconnaît. Daesh est une barbarie entretenue par des puissances devenues elles aussi barbares ou pis encore rendues complices
La France doit recouvrer son indépendance, l’Union européenne doit accepter d’être une puissance politique et non plus une seule plateforme mercantile. Le premier acte d’Angela Merkel d’ouvrir en grand les frontières simplement pour amener une main d’œuvre à bas coût pour ses industries en est le symbole le plus criant. C’est notre identité qui est en jeu. Nous sommes Français et des Français qui voulons redevenir libres. Nous devons briser nos chaînes. La folie de quelques-uns nous mènera vers l’abîme. C’est une politique de rupture qui doit commencer aujourd’hui.

Jean Vinatier
Seriatim2015


1-« Les loups sont entrés dans Paris »





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