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vendredi 27 septembre 2019

Impeachment de Clinton à Trump via le Brexit…N°4645 13e année


Le parti démocrate a-t-il réellement cédé aux pressions de sa base électorale pour décider via Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, à lancer une procédure d’impeachment contre Donald Trump ?
En 1998-1999, on se souvient que les républicains essayèrent, sans succès, l’impeachment contre un Bill Clinton, démocrate, empêtré dans une histoire salace avec Monica Lewinski. Vingt-ans plus tard, alors que la vie politique américaine est toujours sous le coup du surgissement de Donald Trump, le choix opéré par les démocrates est bien plus risqué que du temps des républicains. Cet impeachment se justifierait par la pression qu’aurait exercée le Président Trump sur son homologue ukrainien pour connaître l’exacte corruption du fils de Joe Biden du temps où les Etats-Unis appuyaient les révolutions « orange » en bordure de la Russie et dont l’épilogue a été maïdan à Kiev. Depuis 2014, l’Ukraine s’est plus encore écartée de la moralité, jamais vit-on dans ce pays autant d’abus et de prévarication en sus d’une guerre dans le Donbass qui ne choqua pas notre petite presse avec entre temps un retour de la Crimée dans le giron russe qui horrifia les belles âmes parisiennes. L’Ukraine est passée d’un roi du chocolat (Porochenko) à un comédien (Zelensly), s’il n’y avait pas eu un si grand nombre de victimes, on rirait de cette république « Offenbach ».
Le parti démocrate est déboussolé par les succès économiques de Donald Trump, inquiet des procédures qui pourraient être lancées par la Maison Blanche contre les têtes pensantes de l’ère Obama qui impliquent également des républicains. Ce parti est aussi de plus en plus lié aux thuriféraires du communautarisme de toute nature et pour l’heure incapable de se découvrir un opposant redoutable contre le successeur de Barack Obama, au point de laisser sur le devant de leur scène le terne et balbutiant Joe Biden. Doit-on en conclure  que l’origine de cet « impeachment » serait la crainte publique d’une amoralité financière du fils aîné de Jo Biden ?  Etrange rampe de lancement de l’impeachment qui devrait sanctionner un Chef de l’Etat coupable de faire cesser la prospérité douteuse d’une famille !
Quelle que soit l’issue « impeachment », se confirme, cependant, la formidable ébullition américaine depuis l’élection de 2016. Le lancement  par l’armée et la NSA sur orbite présidentiel d’un homme jamais élu (seul point commun avec Emmanuel Macron) qui brisa d’abord ses concurrents républicains avant de clouer sur place une Hillary Clinton louée en Europe et plus particulièrement en France.
Jusqu’à présent le mandat de Donald Trump est bien perçu par une majorité de la population, beaucoup moins par les élites dont les têtes de gondole sont les GAFA. Mais tout reste très fragile. Néanmoins, on notera que le monde anglo-américain avec l’élection de Donald Trump et le référendum pro-Brexit a sifflé une fin de partie laquelle est très difficile à terminer comme nous le voyons au Royaume-Uni où la Reine elle-même est désavouée par une cour de justice se prétendant suprême. L’impeachment se situe dans la prolongation des actions que tentent sans discontinuer au nom de grands principes moraux et démocratiques une classe politique américaine, démocrate et des républicains et travers elle les avocats anglo-américains du mondialisme libertarien.

Jean Vinatier
Seriatim 2019

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