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mardi 9 août 2011

Syrie : offensive saoudienne et hésitation turque N°1006 5e année

Le rappel des ambassadeurs du Koweït, de Bahreïn et d’Arabie Saoudite est un signal très fort envoyé au pouvoir syrien alors que la répression sanglante se poursuit. De son côté, la Turquie, comme le rappelle l’ancien diplomate indien, Bhadrakumar dans Asiatimes, si elle considère la Syrie comme relevant de sa politique intérieure, hésiterait à intervenir manu militari. En effet, le Premier ministre turc Erdogan venant tout juste d’obtenir la démission de tous les chefs d’État-major, l’armée est pour l’heure assez démotivée et perturbée. C’est, notamment, pour cette raison qu’au général Petraeus de passage à Ankara avant de prendre ses fonctions de directeur de la CIA lui demandant d’opiner dans le cadre de l’OTAN en faveur d’une intervention militaire, il a répondu par une négative.
Les Syriens en résistance contre le régime des Alaouites (chiite) ont le courage de refuser l’intervention de personnages comme BHL et ont raison de se méfier des amabilités américaines et européennes. D’une part, ils entendent, malgré leurs dissensions, œuvrer auprès de puissances régionales proches de la Syrie - Liban, Irak, Iran (et au-delà la Chine et la Russie) - pour que celles-ci amènent à la raison Bachar Al-Assad. D’autre part, l’opposition syrienne ne se réjouit absolument pas, alors qu’elle est, en majorité, de confession sunnite, de la pression exercée par l’Arabie Saoudite sur Bahreïn et Koweït pour rappeler leurs ambassadeurs. Effectivement, comment applaudir le geste de Riad hostile à toute réforme démocratique dans le royaume, qui a fait massacrer les Bahreïnis et protège le président Yéménite aussi peu tendre que Bachar Al-Assad ? Que veut l’Arabie Saoudite? Obsédée par l’Iran, elle veut ôter à cette puissance toute alliance et constituer un ensemble sunnite, première étape, qui sait, vers un nouveau califat?
L’ambassadeur américain et derrière lui l’ambassadeur de France, peut bien dire qu’il a le droit de se balader où il veut dans le territoire syrien, il n’empêche que toute intervention de l’Ouest aurait des effets dévastateurs. Rappelons tout de même que le pouvoir damascène a l’appui des minorités, musulmanes, chrétiennes, soit autour de 30% de la population.
Pour aller plus loin, la seconde partie du propos de François Constantini:
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