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samedi 8 octobre 2016

« Mossoul, une bataille qui ne vient pas par Hélène Nouaille » N°4230 10e année



 « La bataille de Mossoul, ville irakienne prise sans grande difficulté en juin 2014 par l’Etat islamique (EI) et dont il a fait sa « capitale » en Irak est annoncée comme imminente. « Ca va être une bataille difficile. Mossoul est une grande ville et l’Etat islamique s’est profondément incrusté à l’intérieur (…). Je suis confiant sur le fait que nous allons être en mesure rapidement d’aller de l’avant » disait donc Barack Obama dès le 19 septembre, après une rencontre avec le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi; à New York (1). Il annonçait aussi le 28 septembre l’envoi de près de 600 hommes supplémentaires pour « entraîner et conseiller les Irakiens », ce qui porte le total des troupes américaines à quelque 4600 hommes. Il s’agit bien « de repousser l’EI », qui « a perdu plus de la moitié des territoires peuplés qu’ils avaient gagné et tenaient encore récemment l’an dernier ». Et chacun, dont le président François Hollande, de battre les tambours de guerre – sachant que la France ne compte toutefois que pour 5% des plus de 15 000 frappes de la coalition depuis 2014, 80% étant américaines : « on voit bien », commentait le général Henri Pinard-Legry, président de l’association de soutien à l’armée française (ASAF) interrogé par LCI sur la dernière mission du porte-avions Charles de Gaulle qui sera ensuite immobilisé pour 18 mois, « que c’est aussi pour la coalition des pays occidentaux (une manière) de marquer leur engagement de façon forte ». Certes, précisait le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, « ce n'est pas le début de la bataille de Mossoul, c'est la suite des opérations de soutien que nous apportons dans le cadre de la coalition, comme nous avons aussi renforcé nos capacités en artillerie dans la zone sud de Mossoul (…). L’action majeure va être bientôt déclenchée, mais ce n’est pas aujourd’hui » (2). 
On est donc en réalité prudent, de tous les cotés. Pour quelle(s) raison(s) ? Parce qu’elles sont multiples. »
La suite ci-dessous : 


Jean Vinatier
Seriatim 2016

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