Les lecteurs de la Tribune de Genève pensent à 58% que François Hollande peut battre Nicolas Sarkozy. Au soir de la fin de la primaire socialiste, le parti présidentiel se réfugie derrière les institutions de la Ve République et la personne du Général de Gaulle pour contrer une incontestable réussite du principal parti d’opposition.
L’UMP ne pouvant en l’état opter pour des primaires, son candidat étant Président de la République, ses leaders essaient dans une certaine précipitation de placer la personne présidentielle au-dessus des partis. Un exercice, pour l’heure, bien délicat et peu audible pour les Français tant Nicolas Sarkozy s’est identifié au héraut des « riches ». De plus, le Chef de l’Etat peine à colmater les fissures au sein de l’UMP et s’ingénie à dissuader tout candidat centriste à concourir pour les prochaines élections. Que les ténors de l’UMP le veuillent ou pas, leur « homme imposé » est dans un labyrinthe. La semaine prochaine, Nicolas Sarkozy interviendra à la télévision alors que se tiendra le G20. Il tentera, comme il l’a déjà fait, de se hisser et d’apparaître comme un acteur international essentiel tandis que les Français compareront leur état de 2007 avec celui d’aujourd’hui. Le mouvement des indignés, bien matraqués, par l’Elysée, rappelle que le climat international se charge de nuages. Nicolas Sarkozy peut-il ressortir le discours qu’il commit à Toulon ? Ayant été balancé dans les fossés à peine lu, comment pourrait-il le brandir à nouveau ? Non.
Ceci étant dit, si le PS mobilise les médias depuis des mois ainsi que l’UMP, d’autres forces politiques commencent à mobiliser une attention grandissante. Le Parti de gauche et le Front national que l’on tente de maintenir en lisère, déteignent sur la campagne à venir. Le preuve est que ce soir, non seulement les socialistes sont en ordre de bataille mais aussi le Chef de l’Etat qui assurait, voici peu, de ne débouler dans l’élection présidentielle, qu’à la fin de l’hiver 2012, enfourche, maintenant, son cheval de combat. D’ores et déjà, le jeu politique est chamboulé.
Nous ne sommes pas à l’abri de retournements, de surprises et de « trahisons » de part et d’autre. Mais les partis clefs de la Ve République guidés par une même pensée économique libérale et solidaires de la présente architecture européenne sont aujourd’hui les partis conservateurs d’une part, d’un ordre de plus en plus remis en cause par les injustices et les inégalités sociales qu’il génère, et d’autre part, confrontés à l’émergence de puissances avocates du multipolaire. Si les socialistes et les umpistes ne se révolutionnent pas, ne connaîtront-ils pas de cruelles déconvenues ? François Hollande candidat désigné, Nicolas Sarkozy homme imposé de futurs Gros-Jean comme devant?
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