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lundi 30 janvier 2012

Sarkozy : l’homme de Merkozy N°1110 5e année

Neuf chaînes de télévision ! L’intervention du Président de la République qui devrait laisser la place au candidat au moment des ides de mars, a laissé un goût singulier. Nicolas Sarkozy a rassuré son électorat, la partie la plus aisée et celle la plus hostile par principe à tout mot de socialiste. Le Président a repris deux idées au candidat François Hollande dont celle qui instituerait une banque de l’investissement, a annoncé la fin des 35 heures, l’application de cette idiote règle d’or aux collectivités locales, une TVA sociale et la taxation des transactions financières (plus 2 points de CSG) etc…
Et pourquoi ?  Pour nous mettre en conformité avec  le modèle allemand (en 2007 Nicolas Sarkozy se pâmait devant le modèle britannique et Tony Blair). Il a mis en avant l’audace du socialiste Schroeder (battu par une certaine Angela M) espérant couper l’herbe sous le pied de son rival de la rue de Solferino. Ce moment allemand  dans lequel on pourrait, par ailleurs, noter une faiblesse du Président français contraint de s’appuyer, faute d’une boîte à outils, sur une puissance tierce pour rebondir, devrait donc être un élément clef de la campagne présidentielle : la CDU a annoncé la participation de la chancelière à des réunions électorales au côté de Nicolas Sarkozy. Cette entrée en lice d’un chef de gouvernement allemand est-il le signe que le duo franco-allemand est à l’aube de mesures révolutionnaires pour lui-même et l’Europe ou bien n’y-a-t-il que de la communication ? L’entretien accordé par Angela Merkel au Monde dans son numéro Europa, a mis en exergue que pour elle « l’Europe c’est de la politique intérieure », « c’est mon continent, un continent sur lequel les habitants croient aux mêmes valeurs que moi ». Mais cette Merkozy n’est guère en forme : la coalition de la chancelière fragile tiendra-t-elle jusqu’en 2013 ? Et son autoritarisme  envers les pays moins solides que l’Allemagne  n’en fait pas une référence particulièrement apaisante. Quant à Nicolas Sarkozy refusant de dire s’il est ou non candidat, il minauda, cabotina devant des journalistes bien sages. Si ces prédécesseurs élyséens partirent tard en campagne sans ennuyer la France entière par une attente c’est bien parce qu’ils ne s’étaient pas pris les pieds dans le tapis d’une « subtile communication » et puis surtout, qui doutait dans le pays jusqu’à ce moment du « oui je serai candidat » qu’ils étaient depuis le début de leur mandat respectif dans la tenue présidentielle !
 Jean Vinatier
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