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samedi 29 février 2020

Coronavirus : une hystérie planétaire dangereuse N°4830 14e année

Dans quelques décennies les historiens se pencheront sans doute avec circonscription sur le tournis qui s’empara des nations quand apparut, depuis la Chine le coronavirus                et qu’ils ne manqueront pas de le comparer avec des grandes épidémies (par exemple : peste noire au XIVe siècle, au XVIIIe siècle à Marseille, en 1919 la grippe espagnole (qui n’était ni une grippe mais le choléra, et ni espagnole mais américaine, surgit du Middle West) ) et des vrais drames humains : des villes entières succombant !
La Chine compte, je crois près de 2000 décès pour une population supérieure à 1 milliard : à ce jour, avons-nous des centaines de morts sur tous les continents ? Absolument pas. Et pourtant, le principe de précaution s’applique comme si les hommes tombaient comme des mouches. Entre établir des précautions, prendre des mesures et quasiment prescrire des quarantaines, la marge existe. A lire les médias, 1 coronavirus recensé et le titre devient : l’épidémie arrive ! La réouverture des léproseries : c’est pour quand ?
Emmanuel Macron se déplaçant à La Pitié Salpétrière, ôtant sa veste comme Obama, discourant entouré de médecins pour leur expliquer rien si ce n’est de les éblouir par sa logorrhée n’eut qu’en retour que le témoignage de l’épuisement, de lassitude du corps médical très remonté face à la contre-réforme des retraites et leurs conditions de travail. Le bruit courait même que les élections municipales seraient suspendues : que ne ferait pas cet exécutif déjà ridicule avec la circulaire Castaner retoquée par le Conseil d’Etat !
Quant aux places boursières toutes baissières, n’actent-elles pas la fragilité économique mondiale ? Que l’on s’aperçoive avec le coronavirus du danger à placer toutes ses chaînes de fabrication dans un seuil pays, la Chine, est une chose : mais avec cette hystérie ou dramatisation les bourses ne créent-elles pas le facteur déclenchant ?
En tout cas,  la navigation du coronavirus abonde les discours et les plaidoiries très hostiles au mondialisme et la politique menée par Donald Trump consistant à ramener des pans entiers de secteurs économiques sur le sol national se justifie plus encore. Que l’on se rassure, l’Union européenne, déjà très hostile à un contrôle de frontières dont elle ne veut pas, de même qu’à la constitution  de groupes européens, est hors sol, comprenant tout juste que les négociations avec le Royaume-Uni seront difficiles, le sans accord n’étant pas une lubie : le coronavirus ne suscite aucun attention de sa part et moins encore à une critique du mondialisme…Bruxelles est dans les choux.
Pour l’heure, le monde globalisé montre son infantilité, son incapacité à savoir raison garder.


Jean Vinatier
Seriatim 2020

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