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dimanche 2 septembre 2012

Septembre hollandais N°1233 6e année

Cent jours ou sans jours ? Les derniers sondages indiquent une baisse en accéléré pour l’Elysée et Matignon. Les Français s’agaceraient-ils aussi rapidement d’un hyper Président que d’un Président normal se contentant non pas d’inaugurer des chrysanthèmes mais de faire des synthèses, d’arbitrer ? La barre symbolique de 3 millions de chômeurs déclarés est franchie, chiffre de mauvais augure quand on sait les plans sociaux en préparation pour l’année 2013. Les syndicats appellent déjà à une manifestation nationale mais ces derniers étant là plus pour tenir leurs troupes que les lancer à l’assaut des bâtiments publics, ils n’inquiéteront pas l’exécutif. Le MEDEF courtisé daigne ne pas entendre (trop) la petite musique jouée par un pouvoir socialiste, pourtant atlantiste et complétement acquis aux idées libérales comme le montre le choix fait par Bercy de prendre conseil auprès de la banque Lazard (Matthieu Pigasse dit Le rebelle) en vue de constituer la banque publique d’investissement. Au fond qu’est-ce qui a changé depuis mai 2012 ? Hormis le nouveau souverain quinquennal, la substance de choses reste la même. Les socialistes essaient de pousser leurs pions dans le domaine social et l’habitat (encadrement des loyers, quintuplement des amendes pour les communes ne construisant pas  de logements sociaux) tout en omettant de pénaliser les gros propriétaires immobiliers refusant de louer leurs biens et laissent mourir de sa belle mort le Crédit immobilier de France lequel a aidé pas mal de ménages modestes à acheter un bien.
Sur le plan européen, les Sages du Conseil Constitutionnel ont considéré que l’adoption de la Règle d’or ne nécessitait pas un référendum, le pouvoir sachant qu’il avait promis de renégocier cette règle idiote n’ignorant pas les Français hostiles. François Hollande reste sur le même chemin que son prédécesseur, il suit Mme Merkel. Les puissances étrangères ne s’y trompent pas, la voix de l’Europe est germanique.
Où que les Français se tournent, la différence avec le précédent quinquennat s’avère presque nulle. Si Nicolas Sarkozy les angoissait par sa fébrilité, François Hollande risque de les apeurer par son apathie. Il en est ainsi de Marseille, ville portuaire où les règlements sanglants entre bandes rivales affolent plus une sénatrice socialiste que le maire, la première demandant l’intervention de l’armée. Manuel Valls a promis…une réunion de comité interministériel ce qui équivaut à un « cause toujours »… Quelle est la différence avec un Claude Guéant ? Nulle. Quant à la Garde ses Sceaux, Mme Taubira, qui promet de vider les prisons, elle ajoute un souci de plus sans apporter un début de réponse aux multiples et graves problèmes du système pénitencier.
Où que l’on se tourne, l’énervement grandit. Si les policiers tirent la sonnette d’alarme, l’armée les suit  dans leur inquiétude et lassitude de remplir des missions dangereuses avec des effectifs de plus en plus serrés. Dans un autre domaine,  le rapport à venir sur les situations financières souvent désastreuses des collectivités territoriales constituent un autre boulet et de taille en vue.
En vérité, le système est bloqué. La fascination de la gauche et de la droite pour les idées libérales n’arrangent rien, de même que leurs soumissions aux doctrines atlantistes. Politique intérieure, politique étrangère tout coince.
Si la crise de l’euro n’est pas la première inquiétude des Français, les évolutions des situations intérieures espagnole, portugaise et italienne enflent de façon dangereuse. Le système parvenant encore à distribuer du crédit, les Français croient maintenir un même niveau de vie : pour combien de temps ?
Il faudrait à François Hollande un courage puissant pour s’émanciper de toute la pensée bienpensante mais l’imagine-t-on révolutionnaire alors qu’il a déjà un mal fou avec ses différentes compagnes?
En tout cas le pouvoir socialiste a commis la même erreur que Nicolas Sarkozy dès le début du quinquennat. S’il n’y a pas eu le Fouquet’s, il y a eu le cas de la fermeture de la berge Rive gauche accordée à Bertrand Delanoë dont le coût évalué à plusieurs dizaine de millions d’euros sans compter celui du  fonctionnement (plusieurs millions) à des seules fins festives constitue un scandale dans une période de crise et une insulte double à l’égard de Paris et de la misère .
 
Jean Vinatier
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