« [….]
« La confiance dans le gouvernement est le fondement de la démocratie
représentative. Les citoyens doivent avoir confiance dans leurs représentants
élus pour traiter des questions qui se posent à leur pays. Aujourd’hui, la
confiance des Américains dans la capacité de leur gouvernement à résoudre les
problèmes domestiques n’a jamais été aussi basse dans les études de tendance
Gallup, qui remontent aux années 1970. Leur confiance dans la capacité de leur
gouvernement à traiter des affaires internationales est à peine au-dessus des
plus bas historiques » (1). La dernière parution de l’institut Gallup est
sans appel : 38% seulement des Américains accordent leur confiance au
gouvernement en matière intérieure (contre 77% au plus haut en janvier 2002
lors du premier mandat de George Bush fils, après les attentats du 11 septembre
2001) et 45% pour les problèmes internationaux (contre 83% en janvier 2002) -
voir le graphique ci-dessous. Or, ajoute Jeffrey M. Jones, rédacteur en chef de
Gallup, « de 1972 à 2004, ils étaient 69% à faire confiance à leur
gouvernement en matière internationale et 62% en matière domestique »,
même après le scandale du Watergate (en avril 1974, quatre mois avant la
démission de Richard Nixon, les chiffres étaient respectivement de 51% et 73%).
Cependant, « le scandale du Watergate est la raison évidente du déclin de
la confiance (des citoyens) dans leur gouvernement dans les années 1970 ».
L’examen des graphiques – dont celui du Pew Research Center – est
plein d’enseignements : Barack Obama n’est guère plus haut que Jimmy Carter en
mars 1980 lors de « temps économiques difficiles ». La santé
économique du pays, une clef de lecture ?
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim2015
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