Info

Nouvelle adresse Seriatim
@seriatimfr
jeanvin22@gmail.com



mardi 8 mai 2012

Grèce : Aujourd’hui Athènes, demain l’Europe ? N°1174 5e année

Les Grecs ont fait s’effondrer les partis symboles de la situation du pays : le Pasok (13,79%), la Nouvelle démocratie (18,87%) atteignent péniblement 22% de suffrages alors qu’ils totalisaient auparavant plus de 70% : ils n’ont plus la majorité à la Vouli. Le chef de la gauche radicale ou Syriza, a décliné toute alliance. Une coalition ? Tant au sein de la droite que de la gauche, les ententes entre les partis sont difficiles pour ne pas dire impossibles. Il semblerait peu probable qu’à droite, Nouvelle Démocratie puisse s’unir à « Grecs Indépendants » (souverainiste) et à Aube dorée, le parti néo-nazi qui compte désormais 21 sièges ! En additionnant tous leurs sièges, on arrive à 162 soit la majorité absolue. A gauche, on ne voit pas, non plus, le Pasok, Syriza, le PC et gauche démocratique s’allier et quand bien même ils s’entendraient, ils ne totaliseraient que 135 sièges. Alliances transversales ? Les calculs ne tarderaient à buter sur les écueils des chiffres. Selon toute vraisemblance, les Grecs voteront une fois encore d’ici un mois.
On remarquera que l’Union européenne ne réagit plus à la présence de partis extrémistes. Se souvient-on de la mise à l’index par l’Europe  du parti d’extrême droite autrichien  de Jörg Haider quand il négocia avec le Premier ministre Wolfgang Schüssel en 2000 ? Douze années plus tard, l’extrême droite néerlandaise fait tomber le gouvernement : silence ! Le norvégien Anders Breivik fait son apologie devant les écrans de télévision sans susciter une réaction indignée…Aujourd’hui, les Grecs franchissent un cran en faisant entrer au parlement, 21 députés ouvertement néo-nazis et qui font le salut. Que dit Bruxelles ? Barroso s’inquiète de la montée du populisme…On se croirait revenu dans les années 30.
Si l’Europe n’apporte pas à la Grèce le répit qu’elle demande, non seulement les Grecs entreront en insurrection mais bien des peuples les suivraient : Espagne, Portugal, Italie et derrière se grefferaient les colères identitaires (Belgique, Pays-Bas, Hongrie…etc)
Il arrivera un moment où il faudra ou bien effacer d’un coup toute la dette de la Grèce et avec elle toutes celles des pays de la zone euro ou bien affronter des secousses violentes des populations. Après tout, l’Europe est la troisième puissance économique mondiale, elle peut oser l’effacement de la dette puis imposer une gestion saine au lieu de prôner de l’austérité et la stupide règle d’or, qui nous le comprenons bien sert à légitimer les voracités bancaires. La solution n’est plus financière, elle doit être politique !

Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM 2012
 Sources :
 Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Bahamas, Bangladesh, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud, Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats & Puerto Rico), Equateur, Ethiopie, Ghana, Gabon, Gambie, Géorgie, Guatemala, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Islande, Israël, Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Laos, Liban, Libye, Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Pérou, Philippines, Qatar, République Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, San Salvador, Saint-Marin, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse, Syrie, Taiwan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont France + DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine, Uruguay, Vatican, Venezuela, Vietnam, Yémen

Aucun commentaire: