Avant
de devenir l’un des ministres de Louis XVIII, le duc de Richelieu (1766-1822)
accomplit une grande œuvre en « Nouvelle Russie » et, notamment à
Odessa qu’il transforma de village en ville. Il refusa de quitter la ville
durant la peste de 1812. S’il servit la
Russie, il ne porta jamais les armes contre la France….
L’on
sait aujourd’hui, cette « Nouvelle Russie », territoire ukrainien, le
théâtre d’affrontements entre la Russie et les Otaniens dans sa branche
américano-européenne….
Les
lettres proposées doivent être éclairantes et écrites dans un français superbe….
Dès mes finances mieux rétablies, je compte bien acquérir le recueil….
« Lettres d'Odessa du duc de Richelieu 1803-1814. Éditées par Elena Polevchtchikova et
Dominique Triaire. ISBN 978-2-84559-109-7, 2014, 265 x 185 mm,
304 pages, 32 illustrations, broché, prix €40
Archives de l'Est
Commander auprès
de notre distributeur Acheter sur
Amazon Acheter sur EbayTélécharger un choix de pages du volume
Dans le dernier quart du XVIIIe siècle et à la suite de deux guerres
victorieuses, la Russie s'ouvre, aux dépens de l'Empire ottoman, de vastes
territoires sur la côte nord de la mer Noire. Odessa est fondée en 1794 par
Catherine II. Une dizaine d'années plus tard, son petit-fils, Alexandre Ier,
confie le gouvernement de la Nouvelle Russie, qui s'étend du Dniester à la mer
d'Azov, à son ami Richelieu (1766-1822). Le jeune duc, qui a participé au siège
d'Ismaïl (1790), connaît déjà le pays. Il y reste onze ans jusqu'en 1814. La
Nouvelle Russie ressemble un peu à ce que sera, quelques décennies plus tard,
le Far West – à deux corrections près: aucune menace des peuples autochtones et
surtout un fort engagement de l'État qui se manifeste dans l'action de
Richelieu et les moyens mis à sa disposition.
La Nouvelle Russie va accueillir des milliers de colons, venus d'Europe
occidentale, poussés par les persécutions religieuses ou la misère, tentés par
ces grands espaces vides. Il faut les loger, les nourrir, les soigner, leur
fournir semences, bétail, matériel agricole, décider des implantations,
stimuler les entrepreneurs... Le duc unit une solide formation intellectuelle,
puisée auprès des physiocrates, un grand sens de l'administration, un
dévouement et une énergie inépuisables, ce qui n'empêche pas des moments de
profonde dépression devant la souffrance des colons ou la lenteur des
opérations. Les correspondances ici rassemblées tracent le portrait d'un grand
serviteur de l'État, sensible et juste, animé par une haute idée de la
politique, peu avant qu'il réponde à l'appel de Louis XVIII.
Table des matières
Source :
http://c18.net/18/p.php?nom=p_richelieu
Jean Vinatier
SERIATIM
2015
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire