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lundi 3 juillet 2017

« Japon : un empereur s’en va, rien d'anodin par Hélène Nouaille » N°4291 11e année



"L’agence impériale japonaise l’annonçait il y a presque un an, le 13 juillet 2016, créant la surprise : l’empereur Akihito, 82 ans, faisait savoir qu’il souhaitait abdiquer en faveur de son fils, le prince Naruhito, 56 ans. L’affaire n’était cependant pas si simple : le statut de l’empereur est régi par une loi sur la maison impériale qui ne prévoit pas de mécanisme d’abdication. Le Sénat a donc adopté, un an plus tard, le 9 juin 2017, un texte soumis par le gouvernement du premier ministre conservateur Shinzo Abe, texte que la chambre basse avait voté une semaine plus tôt, après que le conseil des ministres l’avait accepté le 19 mai dernier. « Si tout se passe comme prévu », nous disait l’AFP (1), « Akihito pourrait, selon la presse, renoncer à ses fonctions dès fin 2018 et laisser à son fils aîné Naruhito le trône du Chrysanthème début 2019. Les éléments du texte donnés par le porte-parole du gouvernement indiquent que «l’abdication doit avoir lieu à une date fixée par décret dans un délai qui ne dépasse pas 3 ans après sa promulgation». Un calendrier trop serré serait de nature à inquiéter les administrations et fabricants d’agendas et calendriers, car ils travaillent déjà sur les versions de 2019 et le Japon ne fonctionne pas seulement en année après Jésus-Christ mais aussi, pour les documents administratifs et professionnels, en années d’ère impériale ».

Pourquoi, se demandait Catherine Frammery pour le Temps helvétique (2), faut-il s’intéresser à la démission de l’empereur du Japon ? "

La suite ci-dessous :


Jean Vinatier
Seriatim 2017

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