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jeudi 13 juillet 2017

« La belle restauration du chœur de Saint-Germain-des-Prés et sa véritable histoire par Didier Ryckner » N°4300 11e année



Une restauration somptueuse grâce aux donateurs : l’Etat n’intervint pas du fait même de la petitesse de l’investissement de la mairie de Paris, ce qui n’empêche évidemment pas Anne Hidalgo de se flatter !

« La première tranche du chantier de restauration des peintures murales de l’église Saint-Germain-des-Prés vient de se terminer et, comme on pouvait s’y attendre, c’est une splendeur. Il faut rendre hommage ici aux acteurs de cette réussite, la COARC d’abord, service en charge de la conservation des œuvres d’art religieuses et civiles de la Ville de Paris, qui était maître d’ouvrage, l’architecte en chef des monuments historiques qui a été maître d’œuvre des travaux, Pierre-Antoine Gatier, et toute l’équipe des restaurateurs dont la mandataire était Émilie Checroun.
Sous l’impulsion de l’ancien curé, un fonds de dotation a été créé, entièrement financé par des mécènes privés, et c’est grâce à son obstination que les travaux ont pu commencer. Le panneau d’information qui se trouve dans l’église (ill. 1) explique que « La Mairie de Paris restaure et met en valeur… », ce qui est au mieux, et pour rester poli, une très grosse, une énorme exagération. Car en réalité la Mairie de Paris ne finance presque rien de ces travaux, alors que le même panneau indique comme origine des fonds (avant qu’une main anonyme ne vînt préciser la réalité) : « Mairie de Paris et le Fonds de dotation pour le rayonnement de l’église Saint-Germain-des-Prés ». En vérité, la quasi-intégralité des travaux de restauration est financée par ce fonds de dotation. La région Île-de-France devrait apporter, si la totalité du chantier en 5 phases est menée à bien, 300 000 € sur 5,2 millions d’euros. Quant à la Ville de Paris, elle paye la maîtrise d’œuvre (le cabinet d’architecte), les fouilles et les travaux d’assainissement, le terrassement et la remise en état du jardin, soit des travaux certes pour une part indispensable au début des restaurations, mais tout de même indépendants (il s’agissait d’assainir le bâtiment pour éviter des infiltrations ou des remontées d’eau). Le tout pour un total de 791 772 € sur 5,2 millions d’euros. La Ville contribue donc pour 15,2% à la restauration de Saint-Germain des Prés. »
La suite ci-dessous :


Jean Vinatier
Seriatim 2017


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