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mercredi 3 octobre 2018

Macron : le quinquennat fangeux N°4535 12e année


Depuis qu’Alexandre Benalla n’est plus ce bouclier, ce gardien visiblement de bien de secrets, la présidence Macron prend ses aises dans la fange. La main aux fesses du DJ à l’Elysée lors de la fête de la musique, l’orgasme presque public lors de la finale de la coupe du monde de football à Moscou et maintenant cette image ravageuse d’un Chef de l’Etat en extase et émoustillé entre deux éphèbes s’enorgueillissant d’un « fuck yeah » fait qu’aujourd’hui la coupe est pleine.
Si ces comportements douteux révélateurs d’une vie cachée survenaient dans un pays prospère, sans souci particulier, on pourrait à la rigueur se gausser de ces comportements et répéter verre à la main  la mazarinade mais, dans une France au carrefour de situations, politique, économique, identitaire, géopolitique d’une gravité extrême, il est nécessaire de dire stop !
A ces engouements fangeux s’ajoute un Chef de l’Etat dépassé par des ministres dont l’un quitte le pouvoir sans prévenir, Nicolas Hulot, le second Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, faisant fi du refus du Président de le voir partir, fout le camp en pleine nuit. Et cerise sur le gâteau l’Elysée n’apprendra qu’avec retard la passation de pouvoir place Beauvau entre Gérard Collomb et Edouard Philippe Premier ministre assurant l’intérim.
On imagine sans peine les regards narquois des Trump,  Poutine, Xi Ping, Edorgan, et MBS : la faille Macron est béante. De quel poids sera le Président français dans les affaires du monde ? En Europe, son champ de bataille, pense-t-il Angela Merkel aux anges de le découvrir ainsi et de ne plus tenir ses ministres ? Quid de l’axe franco-allemand l’alfa et l’oméga  des élections européennes ?
Où que l’on porte son regard, le quinquennat macron tient moins de temps que celui de François Hollande resté hors d’eau jusqu’à l’automne 2016.
Les médias traditionnels essaient tant qu’ils peuvent de tout relativiser, les réseaux sociaux bien plus puissants ne s’embarrassent d’aucune clémence. Il y a bel et bien un cas Macron. Et il est à craindre que cet homme se soit convaincu que son seul génie l’avait porté à l’Elysée, faisant fi de la conjuration des opulents qui le placèrent sur orbite simplement parce qu’ils craignaient l’arrivée d’une Marine Le Pen au lendemain du BREXIT et de la victoire de Donald Trump. L’image Macron est brisée, n’apparaît plus qu’un portrait à la Dorian Gray. On sait la fin…….


Jean Vinatier
Seriatim 2018

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