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jeudi 7 février 2008

DGSE et l’Elysée : fritures sur la ligne ? N°134 - 1ere année

Thierry Meyssan publie sur son site un long article dont le préambule est le suivant : « Une vaste campagne d’attentats islamistes aurait dû terroriser l’Europe entre le 20 et le 28 janvier. Elle a été déjouée in extremis par la DGSE française et son homologue espagnole, le CNI, sous la supervision de José Luis Rodríguez Zapatero. Mais ces attentats étaient attendus par l’OTAN pour pouvoir intervenir militairement au Pakistan ».¹
Il s’agit d’une supposition de Thierry Meyssan ; mais cette observation peut retenir l’attention sur un autre point, celui d’une discordance possible, entre quelques services internes de la DGSE et la politique extérieure menée par le nouveau Président élu, Nicolas Sarkozy. Simple hypothèse de prime abord. Les services de renseignement connaissent des rivalités, des tendances, des sensibilités en dépit du respect hiérarchique. C’est normal. L’agitation débordante du chef de l’Etat qui saute d’un point à un autre au nom de l’image pourrait-elle nuire à l’idée que ce font des officiers français de la politique extérieure de notre pays ?La politique du tout OTAN, de l’alignement sur le bellicisme washingtonien (aujourd’hui républicain, demain démocrate séduit par les idées des néo-conservateurs, ne l’oublions pas) contre Téhéran, par exemple, fournissent, certainement, la matière à la critique et à une inquiétude de la part de ces hommes de l’ombre. S’il y a accord sur les menaces qui pèsent sur le monde, les moyens de les prévenir, de les vaincre peuvent ne pas être acceptés le doigt sur le pantalon.
Certains officiers de la DGSE doivent rejoindre aussi les interrogations au sein des états-majors de notre armée laquelle quoique muette n’en pense sans doute pas moins. Nous devons y réfléchir.

©Jean Vinatier 2008

Lien :

1-
http://www.voltairenet.org/article155002.html

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