Week-end vache! Au Salon de l’Agriculture, les mots du visiteur au Chef de l’Etat ne méritaient pas une réponse élyséenne. Il eut été convenable de passer son chemin. Si les De Gaulle, Mitterrand et Chirac avaient dû répondre du tac au tac aux noms d’oiseau, nous serions depuis longtemps une République populacière ! Notons, au passage, l’emploi automatique du « tu » devant le Président de la République, il est significatif !
Plus dangereuse a été la réponse courroucée de l’Elysée à la censure partielle de la loi sur la rétention de sûreté prononcée par le Conseil Constitutionnel. La demande de conseils adressée par le Président de la République au premier Président de la Cour de Cassation ne trompa personne : c’était une tentative maladroite et malsaine de contourner une décision du Conseil qui s’applique à tous et qui n’est susceptible d’aucun recours.
Aujourd’hui, ce magistrat, Vincent Lamanda, s’est déclaré tout naturellement incompétent et a accepté, par politesse, de réfléchir à des solutions sur cette loi qui contient plus de mal que de bien. Robert Badinter parle justement « d’heure sombre ». L’appel aux victimes de Nicolas Sarkozy fait long feu. Il en devient même indécent. Les victimes lui servent d’argument pour précipiter la France en direction de la répression quitte à abolir, au passage, la non-rétroactivité de la loi et dans la foulée à s‘affranchir des institutions de la Ve République. Un comble pour cet homme qui osait en toute impudence se réclamer de l’héritage du Général de Gaulle, ce vendredi lors de l’inauguration (souterraine) aux Invalides, de l’historial de l’homme du 18 juin.
Nicolas Sarkozy continue son chemin décontenançant les Français par sa désinvolture, son mépris des règles, la vulgarité de son ton. Rien de pire pour nos concitoyens que de regarder cet homme élu poussé par une si forte espérance devenir un Chef de l’Etat désordonné, brutal et soupçonneux.
Rien ne doit résister à l’enfant-roi, il doit avoir tout ce qu’il juge bon à son désir. Aucune règle, aucun usage ne doit être sur son passage. Nous en avons eu l’exemple au moment de la nomination de Christine Ockrent, compagne de Bernard Koutchner, ministre des Affaires Etrangères, comme n°2 de la future entité France-Monde. Pendant la campagne électorale, le candidat Sarkozy ne disait-il pas son souhait de soumettre au Parlement les nominations importantes ?
Plus dangereuse a été la réponse courroucée de l’Elysée à la censure partielle de la loi sur la rétention de sûreté prononcée par le Conseil Constitutionnel. La demande de conseils adressée par le Président de la République au premier Président de la Cour de Cassation ne trompa personne : c’était une tentative maladroite et malsaine de contourner une décision du Conseil qui s’applique à tous et qui n’est susceptible d’aucun recours.
Aujourd’hui, ce magistrat, Vincent Lamanda, s’est déclaré tout naturellement incompétent et a accepté, par politesse, de réfléchir à des solutions sur cette loi qui contient plus de mal que de bien. Robert Badinter parle justement « d’heure sombre ». L’appel aux victimes de Nicolas Sarkozy fait long feu. Il en devient même indécent. Les victimes lui servent d’argument pour précipiter la France en direction de la répression quitte à abolir, au passage, la non-rétroactivité de la loi et dans la foulée à s‘affranchir des institutions de la Ve République. Un comble pour cet homme qui osait en toute impudence se réclamer de l’héritage du Général de Gaulle, ce vendredi lors de l’inauguration (souterraine) aux Invalides, de l’historial de l’homme du 18 juin.
Nicolas Sarkozy continue son chemin décontenançant les Français par sa désinvolture, son mépris des règles, la vulgarité de son ton. Rien de pire pour nos concitoyens que de regarder cet homme élu poussé par une si forte espérance devenir un Chef de l’Etat désordonné, brutal et soupçonneux.
Rien ne doit résister à l’enfant-roi, il doit avoir tout ce qu’il juge bon à son désir. Aucune règle, aucun usage ne doit être sur son passage. Nous en avons eu l’exemple au moment de la nomination de Christine Ockrent, compagne de Bernard Koutchner, ministre des Affaires Etrangères, comme n°2 de la future entité France-Monde. Pendant la campagne électorale, le candidat Sarkozy ne disait-il pas son souhait de soumettre au Parlement les nominations importantes ?
L’inquiétude grandit d’un cran à quelques mois de la présidence française de l’Union quand les relations avec Berlin connaissent des mésententes en chaîne ; elles inquiètent, Jean-Pierre Jouyet, le ministre des Affaires européennes lequel craint des relations orageuses avec tous nos partenaires à compter du 1er juillet prochain.
En jouant l’hermine contre le Palais-Royal, il dévoile sa personnalité plus que son programme. Est-il un nouveau Pierre III ou Paul Ier de Russie, souverains fragiles ? Appartient-il à l’un des douze Césars de Suétone, tous bizarres ?
Au vu de sa grandissante nervosité, de ses tics toujours en nombre, il est permis, enfin, de s’interroger sur l’influence de sa troisième épouse,Carla Bruni-Tedeschi ?
Ce week-end quelque chose s’est cassé et, peut-être pour longtemps, même si l’on sait que l’opinion publique est versatile.
A quinze jours des élections municipales qui seront les dernières consultations nationales avant celles de 2012 (entre-temps il y aura les élections européennes en juin 2009) que feront les Français, quel sera le sens de leur bulletin de vote ?
©Jean Vinatier 2008
Commentaires : Si vous n’avez pas de compte Gmail, et pour éviter le noreply-comment veuillez envoyer vos commentaires à : jv3@free.fr
En jouant l’hermine contre le Palais-Royal, il dévoile sa personnalité plus que son programme. Est-il un nouveau Pierre III ou Paul Ier de Russie, souverains fragiles ? Appartient-il à l’un des douze Césars de Suétone, tous bizarres ?
Au vu de sa grandissante nervosité, de ses tics toujours en nombre, il est permis, enfin, de s’interroger sur l’influence de sa troisième épouse,Carla Bruni-Tedeschi ?
Ce week-end quelque chose s’est cassé et, peut-être pour longtemps, même si l’on sait que l’opinion publique est versatile.
A quinze jours des élections municipales qui seront les dernières consultations nationales avant celles de 2012 (entre-temps il y aura les élections européennes en juin 2009) que feront les Français, quel sera le sens de leur bulletin de vote ?
©Jean Vinatier 2008
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