L’intérêt porté par GE à l’un de
nos fleurons industriels, Alstom, a affolé l’Etat qui n’a pas tardé à retrouver
le sourire en annonçant que Siemens s’inviterait dans la partie. En regardant
froidement qu’il s’agisse de l’Américain GE ou de bien de l’Allemand Siémens,
l’entreprise Alstom est envisagée comme découpée….On a beau nous affirmer
qu’avec Siemens surgirait du soir au matin un géant de l’énergie alors que l’on
sait que y parvenir bien des années sont nécessaires, il n’en apparaît pas
moins que la France paie au prix fort l’abandon de toute politique
industrielle, politique qui dure depuis près de quarante ans. Si l’Etat voulait
agir, il lui faudrait ou bien nationaliser pour un temps Alstom ou bien monter
fortement dans le capital. Déjà engagé dans un écheveau qui lui coûte avec
Peugeot et le constructeur chinois Dongfeng lequel est déjà en partenariat avec
Renault, l’Etat s’en tient à communiquer et laisse dire sur les réunions à
venir. Si les Etats-Unis sont d’une parfaite hypocrisie quand ils dénoncent notre
interventionnisme alors qu’eux-mêmes le font sans gêne aucune, nous
apparaissons bien nus face aux marchés et sommes bien dans l’incapacité à
prendre une mesure choc. A quelques semaines des européennes et du traité faussement
appelé de libre-échange Atlantique, François Hollande se contraint à réagir en
faisant, une fois encore de la synthèse quand on s’attendrait à le voir le cul
sur la selle : ne vient-il pas encore de chuter de plusieurs points dans
un dernier sondage ?
Certains prétendent que l’arrivée
de Siémens serait un signal fort (expression très tendance) oubliant que
quelques années plus tôt un certain Nicolas Sarkozy s’était battu pour que
cette société allemande n’entre pas dans Alstom, preuve s’il en était que cette
idée était du ressort des limbes. On est bien éloigné de toute idée de géant de
l’énergie, de même que de l’Europe, l’Etat français entre deux mastodontes s’en
remet au ciel : avec un tel berger, les salariés d’Alstom ne savent pas
lequel des deux fauves est le plus avide sachant que les deux le sont, l’occasion
ne fait-il pas le larron ?
Jean Vinatier
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2014
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