L’ALGÉRIE
d’aujourd’hui est paradoxalement peu connue du public francophone qui
l’appréhende le plus souvent par son immigration, sa culture ou ses événements
souvent tragiques. Cependant les images d’Epinal ont vieilli et depuis la
décennie de plomb des années 1990, l’Algérie a énormément changé.
L’Algérie
reste un pays où la situation politique est bloquée mais dont la posture
stratégique évolue. Les facteurs de fragilités internes et régionaux y sont
nombreux, cependant les atouts indéniables d’Alger dans un nouveau contexte
régional lui ont permis d’éviter le mouvement des révolutions arabes et
pourraient aider le pays à surmonter ses difficultés.
Les espoirs
politiques se sont depuis transformés en paradoxe [1] tandis que le pays a sombré dans la
guerre civile. Mais longtemps négligée, voire ignorée, par la plus grande
puissance mondiale qui ne percevait que son utilité commerciale, l’Algérie fait
aujourd’hui l’objet d’un regain d’intérêt à la faveur de la reconfiguration
géopolitique en cours. Le pays devient courtisé par les Etats-Unis dans le
cadre de leur stratégie post-bipolaire, mais aussi par l’Europe, et tout
particulièrement la France. Au plan régional, les économies du Maghreb sont
plus concurrentielles que complémentaires et les systèmes politiques peu
compatibles. L’Algérie avait vocation à y jouer un rôle moteur mais les
différences et les discours – tant internes qu’externes – semblent avoir
toujours prévalu sur une vision stratégique de long terme, pourtant seule à
même de conférer à cet espace un relatif poids dans un contexte international
de plus en plus marqué par l’importance des ensembles géoéconomiques régionaux.
La génération de la révolution algérienne a vieilli et une jeunesse en quête de
liberté et de progrès la remplace progressivement sans toutefois parvenir à
prendre les rênes du pays, dirigé encore par un régime politico-militaire qui
donne des signes d’essoufflement. Cela a façonné une nouvelle Algérie, moins
préoccupée par son passé que par son avenir. Cette Algérie nouvelle, plus
prospère, reste néanmoins tourmentée et clivée. Les questions régionales,
linguistiques et nationales se conjuguent mais ne peuvent pour le moment se
dénouer dans un pays bloqué par une situation politique ankylosée.
[…]La suite ci-dessous :
http://cerclechercheursmoyenorient.wordpress.com/2014/03/28/vers-une-nouvelle-algerie/#more-1446
Jean Vinatier
SERIATIM
2014
Internautes : Afrique
du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie,
Australie, Bahamas, Bangladesh, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie
Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine
(+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud,
Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats &
Puerto-Rico), Equateur, Ethiopie, Ghana, Gabon, Gambie, Géorgie, Guatemala,
Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Islande, Israël,
Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Laos, Liban, Libye, Liechtenstein,
Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie,
Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande,
Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Panama, Pérou, Philippines, Qatar,
République Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, San
Salvador, Saint-Marin, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse,
Syrie, Taiwan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont
France + DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon),
Ukraine, Uruguay, Vatican, Venezuela, Vietnam, Yémen
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