« Encore,
en 1920, la police de Chicago considérait Lucy Gonzàles comme « plus
dangereuse que mille révolutionnaires ».
Elle naquit esclave en 1853, dans un hameau du Texas, un territoire qui cinq ans auparavant faisait partie du Mexique. Elle était la fille d’une mexicaine noire et d’un indien de l’Alabama. A trois ans, elle devint orpheline. Et, à peine put-elle travailler qu’on l’envoya dans les champs de coton.
Elle se maria à 19 ans avec Albert Parsons, jeune vétéran de la guerre de sécession (1860-1864).
Elle naquit esclave en 1853, dans un hameau du Texas, un territoire qui cinq ans auparavant faisait partie du Mexique. Elle était la fille d’une mexicaine noire et d’un indien de l’Alabama. A trois ans, elle devint orpheline. Et, à peine put-elle travailler qu’on l’envoya dans les champs de coton.
Elle se maria à 19 ans avec Albert Parsons, jeune vétéran de la guerre de sécession (1860-1864).
Ils étaient, pour ainsi dire, considérés comme un couple illégal. La mixité
raciale était pratiquement interdite dans les états du sud. La participation à
la vie sociale ne leur était pas facile, compte tenu qu’ils faisaient partie du
petit nombre de militants autour de la question des Noirs en terres racistes.
Les menaces de mort à leur encontre les obligèrent de partir à Chicago en 1873.
[…..]
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
SERIATIM
2015
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