Au fur
et à mesure que notre pays est
« désouverainisé », par ceux-là mêmes qui font de la République à la façon des larrons, comment prendre au sérieux un Manuel Valls et ses sorties autour de la
République au point d’avoir une main gauche folle, de l’autre un Nicolas
Sarkozy qui en quête de gloriette n’eut que celle de vouloir un parti
républicain, s’imaginant aux États-Unis… : le bonhomme est déjà dans le traité
transatlantique, un signe révélateur !
D’un
premier regard, clair est le fait que des hommes politiques se disputant la propriété de la « République »:
n’est-ce point-là la manifestation évidente que la République cesse d’être
l’ensemble de la Nation. Quand se fonde un parti républicain, c’est donc
que l’on ne l’est plus unanimement.
Le
second regard, toujours porté en direction de l’ensemble de la représentation
politique, est celui de l’évanouissement des principes fondamentaux qui
fondèrent, justement, la République et dont ne reste plus que la communication exclamative
comme nous le connûmes le 11 janvier et dont on voit de quelle façon s’évanouit
« ce moment guidé et tourné » sur fond, désormais, de sordides
disputes autour du magot de Charlie Hebdo. Le troisième regard est celui que l’on
a face au vide. Point n’est nécessaire de se placer au bord d’un précipice, du
haut d’une tour, le vide intérieur est tout aussi vertigineux, c’est celui que
nous vivons.
« Les
Rois ont fait la France, elle se défait sans eux » en république la démocratie avec……
Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM
2015
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