Exercice loupé
si l’intervention de ce soir du Président de la République avait pour but de
stopper sa chute de sympathie dans la population française. Présenter Hasen
Hammou comme un simple jeune marseillais alors qu’il avait été candidat à une
élection locale pour le parti socialiste est un exemple suffisamment éclairant
pour ne pas ajouter davantage de commentaire négatif. Associer Marine Le Pen
aux années 30 est la goutte d’eau pathétique de cet exécutif à bout de tout. Le
Premier ministre, Manuel Valls, qui ne sait plus où donner de la tête, a
déclaré qu’il pensait nécessaire les conseils généraux alors même qu’il se
faisait l’avocat de la disparition des départements et avait passé de heures à
convaincre les sénateurs à ne pas modifier la carte des régions.
Question : la circonscription de Pierre Moscovici passera-t-elle au FN en
décembre ? Indice : le candidat de ce parti est déjà en tête des
intentions de vote….Adieu majorité absolue à la Chambre ?
A une situation,
économique et sociale, mauvaise s’ajoutent, en conséquence, les différentes
protestations de bien des branches professionnelles. Les colères qui remontent
à la surface s’aperçoivent que l’exécutif ne tient plus d’une main aussi ferme
le dispositif policier. Le cas du barrage de Sivens où un jeune écologiste a
succombé à une grande explosive lancée par un garde mobile est un indice
important. Personne ne plus chercher le
sac à dos de Rémi Fraisse, pourtant la pièce à conviction la plus importante
qui permettrait à elle seule de clore cette affaire, l’Etat redoutant une
affaire Malik Oussekine s’est d’abord, hâté de parer au plus pressé inquiet par
les conséquences médiatiques et de nouvelles disputes avec les Verts et les
frondeurs socialistes, laissa à l’état-major de la gendarmerie le temps d’affirmer
qu’il n’y avait plus à voir. Inutile d’ajouter
que l’énervement gravit un degré supplémentaire dans la police et la gendarmerie :
le pouvoir s’aperçoit-il de ce qui pourrait advenir ?
Les
tempêtes qui assaillent François
Hollande ne sont pas toutes justes mais il catalyse sur sa personne des
décennies de rancœurs de différentes sortes. Ce n’est pas tant la non-tenue des
promesses biffées ou reléguées qui forment le fond de la situation mais bel et
bien l’absence total de POLITIQUE et d’HISTOIRE. Nicolas Sarkozy, homme
dangereux parce qu’il sait suffisamment bouger pour laisser penser qu’il agit
et métamorphose l’actualité, était déjà une référence puissante de ces « élites »
décidées à être contre les Français, citoyens pensants, au nom d’une Europe
cauchemardesque et des lobbies atlantiques et d’ailleurs. Nicolas Sarkozy, François
Hollande et les autres de la cour ont ôté tout avenir aux Français, le vide est
leur legs commun…..
Jean Vinatier
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2014
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