On ne sait si l’État islamique se trouve derrière les « agressions
sexuelles de masse dont 90 viols»
intervenues en Allemagne ; si tel était le cas, il faudrait y voir une
perversité redoutable difficile à prévenir dans une démocratie, dans le cas contraire,
l’incapacité de l’État allemand assurer la sécurité de son peuple.
Mme Merkel se doutait-elle qu’en ouvrant en grand les bras pour
accueillir une foule de jeunes hommes en
pensant aux besoins de main d’œuvre de son industrie et à la retraite des salariés
Allemands, elle inaugurerait une période difficile, chez elle, en Europe,
pouvant même la faire chuter ? En dépit de toutes les cachoteries
médiatiques, les vérités éclosent et grandissent les colères populaires. L’Europe
du Nord renforce les dispositions envers les migrants, Berlin s’y contraint
désormais quand la Belgique et la France font une course –poursuite pour se
saisir des protagonistes du carnage du 13 novembre. En France, deux églises ont
été incendiées, un Français juif blessé à coup de machette à Marseille par un
adolescent quand à Calais et Dunkerque les affrontements sont quotidiens
mobilisant 60 compagnies de CRS/Gardes mobiles. Devant cette montée des
violences, des Hollandais proposent aux hommes de défiler samedi revêtus de
jupes afin de faire « un clin d’œil » aux événements de Cologne.
Peut-on ironiser quand une centaine de femmes sont violées ? Cette
réaction est caractéristique de cette société des européens insouciants,
refusant de regarder l’eau montante et trouvant drôle d’y patauger ! Quand
on écoute la maire de Cologne préconisant à ses propres administrés de sexe
féminin de s’adapter aux mœurs des migrants, on est abasourdi par autant de
lâcheté et d’inconscience : pourquoi ne pas leur donner les clefs de la
ville ? Une fois les tragédies terminées, les historiens ne manqueront pas
de souligner l’étrangeté de la dévotion accordée au migrant ou au réfugié ?
Il ne s’agit plus de l’intégrer mais de mettre en scène notre propre
désintégration. Est-ce cela l’Europe de demain ? Mais ne savons-nous pas
que ce sont les Romains qui tuèrent plus profondément Rome que les Barbares
eux-mêmes?
Une fois de plus est avéré que le problème fondamental n’est pas le
migrant mais l’abdication de toute politique de la part du pays accueillant :
c’est cette abdication qui engendre le chaos et demain qui sait des tumultes
ingérables. Comment ne pas y voir une faillite historique de l’Europe incapable
d’intégrer ? Pourquoi ? Au nom de qui ? Pour quel but ? Ce
suicide collectif programmé n’est-il pas
de la même sorte que celui provoqué par un gourou sur ses fans ?
Jean Vinatier
Seriatim2016
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