« David Rigoulet-Roze, docteur en Sciences
politiques, est enseignant et chercheur, ainsi que consultant en relations
internationales.
Auteur de nombreux articles, il est rattaché à l’Institut français d’analyse stratégique (IFAS). Il notamment publié Géopolitique de l’Arabie saoudite : des Ikhwans à Al-Qaïda (Armand Colin, 2005) et L’Iran pluriel : regards géopolitiques (l’Harmattan en 2011). Il est en outre rédacteur en chef de la revue "Orients Stratégiques". »
Auteur de nombreux articles, il est rattaché à l’Institut français d’analyse stratégique (IFAS). Il notamment publié Géopolitique de l’Arabie saoudite : des Ikhwans à Al-Qaïda (Armand Colin, 2005) et L’Iran pluriel : regards géopolitiques (l’Harmattan en 2011). Il est en outre rédacteur en chef de la revue "Orients Stratégiques". »
Son article : La situation de l’« Etat islamique »
ou Daesh entre la proclamation du Califat en juin 2014 et après le début des
frappes de la coalition anti-terroriste : bilan d’étape et perspectives
stratégiques
« La situation
actuelle revêt un aspect quelque peu paradoxal dans la mesure où on peut
relever une certaine inflexion, non pas tant dans l’idéologie proprement dite
de l’« Etat islamique », que dans la stratégie de sa mise œuvre. Cela
tient pour partie à l’évolution du contexte géopolitique devenu moins favorable
à l’organisation islamo-takfiriste (1) et djihado-terroriste, initialement
connue sous le nom de Daesh (2) (ad-Dawla al-Islamiyya fi al ‘Iraq wa
ash Sham), et devenue plus simplement ad-Dawla al-Islamiyya (« L’Etat
islamique ») à partir du 29 juin 2014, lors de la proclamation officielle
d’un Califat sur les territoires contrôlés à cheval sur l’Irak et la Syrie qui
pourrait être depuis qualifié - du fait de l’abolition
« publicitaire » en juin 2014 des frontières internationales issues
des accords coloniaux franco-britanniques dits « de Sykes-Picot »
concrétisés après la Première Guerre mondiale - de Syrak, à l’instar de
l’Afpak afghano-pakistanais. Alors qu’elle était à l’offensive depuis
l’instauration d’un pseudo-Califat, l’auto-proclamé « Etat
islamique » a adopté depuis quelques mois une position plus défensive dans
les régions qu’il contrôle en Syrie et en Irak après les revers relatifs qu’il
a subi sur plusieurs fronts.
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim2016
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