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mercredi 2 décembre 2020

Biden et Trump jusqu’en 2024 ? N°5032 14e année

Chaque jour qui nous rapproche du 20 janvier 2021, voit une route à double circulation qui se goudronne  en parallèle : d’un côté celle de Joe Biden qui annonce au quotidien des nominations que la presse répercute avec des enthousiasmes, de l’autre celle de Donald Trump dont l’équipe et l’avocate Sydney Powell, insiste sur la fraude massive sans connaître, jusqu’à présent un accueil favorable devant les cours de justice, ni apporter via le fameux kraken les preuves.

L’élection de 2016 avait été un traumatisme pour les partisans d’Hillary Clinton qui comptait une minorité solide de républicains, les mêmes qui apporteront leur soutien général à Joe Biden sans que les fraudes interférent dans le déroulement des votes. C’est entre novembre 2016 et janvier 2017 que l’administration sortante essaya plusieurs planches à savon contre Donald Trump qui servirent, ensuite, à l’accompagner tout au long de sa présidence.

En 2020, Donald Trump conteste à Joe Biden la régularité des votes via le vote postal exceptionnellement massif et les machines électroniques (Dominion, Smartmatic, Scytl).

La nouveauté qui se profilerait à l’horizon serait qu’à partir de janvier 2021, nous aurions un nouveau POTUS quand son prédécesseur arpenterait les Etats entre les côtes Est et Ouest pour dénoncer le vote volé et relancerait les actions judiciaires ce qui plomberait le mandat de Biden/Harris. Nous serions dans un cas différent de celui que connut le président Nixon. Ce dernier était seulement accusé d’avoir mis sur écoute l’équipe adverse. Là, il s’agirait pour les Républicains de démontrer une fraude électorale ce qui serait infiniment plus grave que l’affaire Nixon et mettrait à mal la démocratie américaine et même remettrait en cause le caractère fédéral qui présente, aujourd’hui, des faiblesses et des déséquilibres criants, notamment avec la règle de 2 sénateurs par Etat.

Les grands électeurs se réuniront le 14 décembre pour procéder à l’élection du POTUS, d’ici là la cour suprême sera-t-elle saisie par Donald Trump empêchant, retardant l’élection ? Le secrétaire d’Etat à la Justice vient de déclarer qu’il n’y avait pas d’existence d’une fraude de nature à changer le résultat de novembre. Un commentaire qui semble clore le débat quand les Américains estiment en assez grand nombre que fraude il y a eu.

Jamais dans toute l’histoire étasunienne, on vit autant de républicains et de démocrates participer à l’élection présidentielle. Le camp Trump insiste sur les 9 millions de voix supplémentaires mais la partie adverse peut en dire autant.

Psychologiquement, les Etats-Unis entrent dans un couloir politique à très haut risque tant les rancœurs et les mœurs corrompues de la classe politique s’y confrontent. Reste à savoir si Donald Trump fera une campagne permanente ou bien laissera son bâton à d’autres ? De ce choix dépendra le climat général qui pourrait très bien en cas de retrait de Trump faire surgir d’autres politiques plus redoutables. Pour l’heure, on n’en sait rien. Mais le seul fait de savoir possible que Biden et Trump se combattraient jusqu’en 2024 est déjà exceptionnellement explosif.

Le mandat annoncé de Joe Biden sera sans nul doute tout sauf calme et apaisé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, même si les médias et Facebook/twitter se promettent bien de soutenir le successeur de Donald Trump envers et contre tout et de lessiver les cerveaux américains. Toutes les dynamites sont en place….

 

 

Jean Vinatier

Seriatim 2020

 

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