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mercredi 14 janvier 2009

Alfred de Musset : « La chanson de Barberine » N°379 - 2eme année

Musset excellait également dans les chansons légères ou tendres dont la « Chanson de Barberine » de 1836. Ses contemporains le raillèrent sur ce point en parlant du « pleureur à nacelles ».
C’est oublier que Musset était aussi un homme fantaisiste, iconoclaste, ironique à la manière du XVIIIe siècle, en plus du romantique le plus sensible et le plus pathétique de son temps. D’ailleurs n’est-ce pas Musset qui formula la définition du romantisme la plus singulière ou enflammée ?
« Le romantisme, c’est l’étoile qui pleure, c’est le vent qui vagit, c’est la nuit qui frissonne, l’oiseau qui vole et la fleur qui embaume ; c’est le jet inespéré, l’extase alanguie, la citerne sous les palmiers, et l’espoir vermeil et ses mille amours, l’ange et la perle, l’infini et l’étoilé, le chaud, le rompu, le désenivré, le diamétral, le pyramidal, l’oriental, le nu à vif, l’étreint, l’embrassé, le tourbillonnant ; quelle science nouvelle ! »


« Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu’allez-vous faire
Si loin d’ici ?
Voyez-vous pas que la nuit est profonde,
Et que le monde
N’est que souci ?


Vous qui croyez qu’une amour délaissée
De la pensée
S’enfuit ainsi,
Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée,
Votre fumée
S’envole aussi.

Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu’allez-vous faire
Si loin de nous ?
J’en vais pleurer, moi qui me laissais dire
Que mon sourire
Etait si doux.
»




Jean Vinatier

©SERIATIM 2009

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Très beau site

Anonyme a dit…

je cherche une image de chanson de barbarine aidez moi !!!!!