Le
journaliste montréalais Patrice-Hans Perrier expose bien la nouvelle
problématique de l’Arctique dans le contexte canadien.
Le
Québec et les Inuits, s’ils pouvaient s’entendre, formeraient un ensemble
redoutable. Pour cela, il serait nécessaire que le Québec se dote d’une
constitution et affirme sa souveraineté. Le problème est que la jeunesse ou le
corps jeune du Québec montre au mieux une indifférence, au pire préfère, par
facilité devenir un gobe-mouche extasié face aux Etats-Unis et à Toronto.
Actuellement, le Québec ne semble pas disposer pas de l’outil politique. La
seule piste que je vois est celle, je me répète, de l’union avec les Inuits qui
se faisant exposerait très bien l’évidence de la souveraineté.
Au
XVIIIe siècle la France avait su réaliser l’union avec la quasi-totalité des
tribus indiennes ( les Cinq-nations) les Français n’ayant jamais considéré ces dernières comme de
la « viande » à l’inverse des anglo-américains qui allèrent jusqu’au
génocide ou en faire des bêtes de cirque…….
Article :
« L’avenir des frontières nordiques
du Québec dans le contexte géopolitique
Le Québec est un pays nordique. Bien que la majorité de sa population vive
entre les 45e et 50e parallèles, la plus grosse portion du Québec est située au
nord du 50e parallèle. Qui plus est, le Québec demeure, sans conteste, la
province canadienne qui possède le plus gros accès aux mers arctiques. Voilà
pourquoi le gouvernement Harper (Premier ministre du Canada) tente de
découpler, par tous les moyens, les territoires du Nunavik (un espace qui
compte pour le tiers du Québec et fait partie de son territoire depuis 1912)
d’avec l’espace territoriale du Québec.
Tout dernièrement, lors d’un référendum tenu en 2011, les Inuits du Nunavik
ont rejeté à 66 % le projet de création d’un gouvernement régional qui leur
était présenté. Pourquoi donc ? Les principaux intéressés auront réalisé que ce
projet ne leur accordait pas assez de souveraineté politique, surtout en regard
de leurs prétentions quand à l’occupation du territoire et à l’exploitation des
ressources naturelles qui s’y trouvent. Lorgnant du côté de l’autodétermination
des peuples du Nunavut (obtenue il y a peu en 1999), les habitants de ce
territoire de plus de 500 000 km2 rêvent d’un immense état inuit qui
comprendrait le Nunavut, le Nunavik et le Labrador.
[….]La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
SERIATIM
2015
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