Le
nouveau gouvernement grec est dans les avions tant il ne cesse d’aller et venir
parmi les Etats européens, sauf en Allemagne. Dès à présent, certains affirment
que Syriza, en renonçant, à l’annulation de la dette commettait sa première
trahison. Pour l’heure, Alexis Tsipras et son ministre Yanis Varoufakis font
des propositions à l’Italie, à la France, à Chypre et hors la zone euro au Royaume-Uni.
Le Président Obama s’est auto-invité dans le dossier grec afin que de prévenir
toute tentation de désunion : les Etats-Unis ont besoin d’une Union
européenne compacte et docile pas d’un continent craquelé et ingérable !
De son
côté, l’Allemagne fait le dos rond, manifeste sa mauvaise humeur à chaque pas d’Alexis
Tsipras, le menaçant s’il ne cessait pas de promouvoir un rapprochement avec la
Russie. Quant à Jean-Claude Junker, son premier entretien téléphonique aurait
été rude….
Nous assistons
à une mise en scène que les marchés font mine de croire heureuse alors même que
chacun des protagonistes n’entend bouger qu’à la condition que l’autre le fasse :
tous, les regard étant tournés vers la Dame de Berlin. Tsipras et Varoufakis aimeraient,
avant de la rencontrer, disposer d’une entente cordiale entre eux et certains
Etats de l’Union : cela aurait des chances de fonctionner si, parmi, les
chefs de gouvernement contactés l’un d’entre eux disait : « tope-là ».
En
cette heure, ce sont les combines et les escarmouches qui s’actionnent :
Mme Merkel est-elle impressionnée ? Croit-on à Berlin que jamais Athènes n’osera
appliquer son programme ? Le gouvernement Tsipras, sait, lui, que céder
sur le fond l’exposerait à une situation politique plus qu’incertaine….
Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM
2015
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