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samedi 4 mars 2017

Si Juppé revenait, Bayrou quitterait Macron ?N°4334 11e année



Chaque jour qui passe est un événement…Et c’est la droite qui domine la scène du théâtre électif. François Fillon semble plus déterminé que jamais à passer par-dessus les juges et les élus qui le quittent, pour en appeler au peuple dont il espère le rassemblement massif ce dimanche au Trocadéro. Baroud d’honneur ou bien consécration ? Dès à présent l’homme de Bordeaux, le vaincu de la primaire, revient sur bon nombre de lèvres des Républicains : Alain Juppé qui doit soutenir François Fillon et s’apprêter à le remplacer d’un seul coup d’un seul, ressort de son armoire l’armure de César.
Dimanche ou bien François Fillon réunira au moins 50 000 partisans sur l’esplanade et il continuera son chemin de croix ou bien prenant acte de cet échec aurait-il deux possibilités : ou bien appellerait-il Alain Juppé ou bien, malgré celui-ci, déciderait-il d’aller jusqu’au bout de la route !
Dans le premier cas, Alain Juppé, seul leader de la droite redistribuerait les cartes de cette campagne de plus en plus folle : il placerait nécessairement François Bayrou dans une position délicate : son électorat et ses élus étant bien plus proches du maire de Bordeaux que d’Emmanuel Macron. Combien de temps, le président du Modem résisterait-il ? Le leader d’En marche, dont la progression dans les sondages est liée au ralliement de François Bayrou dégonflerait contraignant, également, les députés socialistes à lorgner de nouveau vers Benoît Hamon.
Dans le second cas, si François Fillon se maintenait face à Alain Juppé, le président du Modem aurait plus de latitude à convaincre ses troupes de rester dans l’alliance élective avec Emmanuel Macron.
Quant à Marine Le Pen, avoir pour seul adversaire de droite non clivant Alain Juppé serait un obstacle difficile à dominer ; par contre, en cas du maintien des deux leaders, elle aurait beau jeu d’insister sur le désordre, chose que l’électorat de droite déteste par-dessus tout.
L’incertain qu’est devenue cette campagne présidentielle devenue la risée de la presse internationale est d’autant plus pénible que nous sentons bien que d’autres événements et faits surviendront bouleversant encore les forces en présence.
 Celui est écrit n’a d’autre choix que d’user des « si » et des points d’interrogation regardant le navire France aller de bâbord à tribord : mais qui tient véritablement le gouvernail….. ?


Jean Vinatier
Seriatim 2017


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