Voilà une petite huitaine que les bourses mondiales reviennent dans le vert et se disputent, presque, un record de hausse. Ici et là, on vous dit et répéte que la crise financière et bancaire est achevée.
Mais le nettoyage des écuries d’Augias se poursuit, les caméras en moins, apprend-t-on dans les pages intérieures des médias. Ainsi, les déboires du Crédit suisse et de l’UBS, les deux établissements helvètes de référence, avoueraient presque 100 milliards de dollars de pertes « subprimes » avec à la clef des sanctions terribles comme le rapporte Le Figaro : « la CFB [confédération fédérale des banques] met d’ailleurs les deux géants de la banque suisse au pied du mur : soit ils renforcent drastiquement leurs fonds propres, soit il leur faudra limiter leurs activités, quitte à leur interdire purement et simplement le métier de banque d’investissement dont UBS et Crédit Suisse sont des acteurs majeurs au niveau mondial ».
Les banques françaises, sauf la BNP, devraient, également, revoir à la hausse leurs pertes.
Sur le plan économique, l’Asie verrait sa croissance ralentie et son inflation grimper. Aux Etats-Unis, le mot de récession est tabou en 2008 sauf si on lit avec attention, dans les pages intérieures, les dires des économistes lesquels vous informent que la sortie de la récession se fera au troisième trimestre de 2008 ! Par contre le rappel de la Grande dépression suite au krach de 1929 connaît une publicité étonnante. Qui en parle le plus ? Alan Greenspan, Georges Soros, par exemple. Et de quelle manière, en s’en tenant au point de vue technique sans un mot pour le désarroi des sans toits !
Christine Lagarde balaie comme toujours, d’un trait tout scepticisme : la récession ne passera pas les récifs d’Ouessant, « impact très limité » ! François Fillon bannit le terme de rigueur pour d’autres à la consonance plus soporifique. Françaises, Français, dormez heureux et ronflez sans retenue !
Dominique Strauss-Khan, apparemment sourd à toutes les précautions lexicales, indique que les USA connaîtront le pire moment économique depuis une soixantaine d’années ! Le patron du FMI, s’il sait sa marge de manœuvre sous haute surveillance, rappelle, avec bon sens, qu’à crise globale, il faut des remèdes globaux !
Mais le nettoyage des écuries d’Augias se poursuit, les caméras en moins, apprend-t-on dans les pages intérieures des médias. Ainsi, les déboires du Crédit suisse et de l’UBS, les deux établissements helvètes de référence, avoueraient presque 100 milliards de dollars de pertes « subprimes » avec à la clef des sanctions terribles comme le rapporte Le Figaro : « la CFB [confédération fédérale des banques] met d’ailleurs les deux géants de la banque suisse au pied du mur : soit ils renforcent drastiquement leurs fonds propres, soit il leur faudra limiter leurs activités, quitte à leur interdire purement et simplement le métier de banque d’investissement dont UBS et Crédit Suisse sont des acteurs majeurs au niveau mondial ».
Les banques françaises, sauf la BNP, devraient, également, revoir à la hausse leurs pertes.
Sur le plan économique, l’Asie verrait sa croissance ralentie et son inflation grimper. Aux Etats-Unis, le mot de récession est tabou en 2008 sauf si on lit avec attention, dans les pages intérieures, les dires des économistes lesquels vous informent que la sortie de la récession se fera au troisième trimestre de 2008 ! Par contre le rappel de la Grande dépression suite au krach de 1929 connaît une publicité étonnante. Qui en parle le plus ? Alan Greenspan, Georges Soros, par exemple. Et de quelle manière, en s’en tenant au point de vue technique sans un mot pour le désarroi des sans toits !
Christine Lagarde balaie comme toujours, d’un trait tout scepticisme : la récession ne passera pas les récifs d’Ouessant, « impact très limité » ! François Fillon bannit le terme de rigueur pour d’autres à la consonance plus soporifique. Françaises, Français, dormez heureux et ronflez sans retenue !
Dominique Strauss-Khan, apparemment sourd à toutes les précautions lexicales, indique que les USA connaîtront le pire moment économique depuis une soixantaine d’années ! Le patron du FMI, s’il sait sa marge de manœuvre sous haute surveillance, rappelle, avec bon sens, qu’à crise globale, il faut des remèdes globaux !
Dans les bureaux de la commission européenne, il n’y aurait pas « de véritable prise de conscience […] c’est la même chose, nul ne parle des événements de New York. »
Point n’est besoin d’avoir la qualité de grand clerc pour remarquer que la Chine et les Etats-Unis sont les deux points sensibles actuellement. Ils en sont même les extrêmes et comme tous les extrêmes, ils se rejoignent, notamment, par dollars interposés. Est-il, alors, possible, au vu des enjeux fondamentaux, de faire prendre conscience aux peuples de la réalité ? Maintenant, n’agissent que les outils de la communication, le virtuel nous maintient dans une passivité inédite !
Les centaines de milliers d’américains jetés à la rue, hors de leurs maisons et de leurs appartements, plantant leurs tentes sont interdits de reportage national¹. Les millions de chinois pauvres et révoltés sont traités par les médias comme les Tibétains, par la relativité. Monde fragile au plus haut degré ! Imagine-t-on, quelles en seraient les ondes de choc si les JO de Pékin ne se déroulaient pas normalement?
Point n’est besoin d’avoir la qualité de grand clerc pour remarquer que la Chine et les Etats-Unis sont les deux points sensibles actuellement. Ils en sont même les extrêmes et comme tous les extrêmes, ils se rejoignent, notamment, par dollars interposés. Est-il, alors, possible, au vu des enjeux fondamentaux, de faire prendre conscience aux peuples de la réalité ? Maintenant, n’agissent que les outils de la communication, le virtuel nous maintient dans une passivité inédite !
Les centaines de milliers d’américains jetés à la rue, hors de leurs maisons et de leurs appartements, plantant leurs tentes sont interdits de reportage national¹. Les millions de chinois pauvres et révoltés sont traités par les médias comme les Tibétains, par la relativité. Monde fragile au plus haut degré ! Imagine-t-on, quelles en seraient les ondes de choc si les JO de Pékin ne se déroulaient pas normalement?
Pendant ce temps, la spéculation sur le riz, le blé, le maïs, le soja bat tous les records ! Le riz, par exemple, en trois mois a vu son cours passé de 360$ la tonne métrique à 760$. Un pays producteur comme la Thaïlande avoue spéculer pour que son cours atteigne les 1000$ ! ²
Quid des populations des cinq continents ? On a froid dans le dos.
Les matières premières ou minerais ne devraient pas fléchir. Et cerise sur le gâteau censé combattre la pollution, le développement des bio-carburants, par l’étendue des surfaces agricoles nécessaires à cette culture, affameraient, à terme, les humains…faute de terres !
N’est-il pas à craindre que les gouvernements ne retiennent que la guerre pour tout remède ?
©Jean Vinatier 2008
Commentaires : Si vous n’avez pas de compte Gmail, et pour éviter le noreply-comment veuillez envoyer vos commentaires à : jv3@free.fr
Sources :
1-http://www.independent.co.uk/news/world/americas/usa-2008-the-great-depression-803095.html
2- « les hausses stratosphériques à prévoir pour le riz et les céréales »:
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20080404-778.html
Quid des populations des cinq continents ? On a froid dans le dos.
Les matières premières ou minerais ne devraient pas fléchir. Et cerise sur le gâteau censé combattre la pollution, le développement des bio-carburants, par l’étendue des surfaces agricoles nécessaires à cette culture, affameraient, à terme, les humains…faute de terres !
N’est-il pas à craindre que les gouvernements ne retiennent que la guerre pour tout remède ?
©Jean Vinatier 2008
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Sources :
1-http://www.independent.co.uk/news/world/americas/usa-2008-the-great-depression-803095.html
2- « les hausses stratosphériques à prévoir pour le riz et les céréales »:
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20080404-778.html
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