Les dessous crapoteux de la loi Macron
Ajoutons à ce
sujet, et au palmarès de la semaine, qu’en ce qui concerne les districts
communaux refusant de se soumettre de bon gré à la politique des quotas sociaux
et ethniques (sic ! le mot est officiellement lâché), l’État prévoit de
recourir à la manière forte et d’imposer par la contrainte légale « la
diversité sociale ». Autant punir l’eau et l’huile qui refusent
obstinément de se mélanger ! Enfin la Loi Macron comporte un codicille
[amendement] passé inaperçu qui prolonge et complète utilement dans le domaine
économique la loi (scélérate osent dire certains !) Fabius-Gayssot, en
instaurant un « secret des affaires », nouveau tabou en faveur
des grandes entreprises transnationales. Il ne s’agit plus seulement de
réprimer l’espionnage industriel, déjà prévu dans le code pénal (même si le
dispositif existant est incomplet), mais d’interdire par extension toutes
révélations gênantes sur des pratiques trop souvent exorbitantes du droit
commun. Telles, par exemple, les méthodes peu orthodoxes d’optimisation – doux
euphémisme - de la charge fiscale, de blanchiment ou de recyclage de fonds
d’origines criminelles ou douteuses.
Techniques que
maîtrisent à la perfection les nouvelles féodalités économiques et financières,
entités au service desquelles se placent discrètement les gouvernements
successifs. Car si le principe de protection du domaine industriel est bon et
nécessaire, il n’en demeurera pas moins que rien n’empêchera un recours abusif
à ce texte pour bloquer certaines révélations d’intérêt public. Informations
dont la divulgation sera soumise au bon ou au mauvais vouloir, c’est-à-dire de
l’arbitraire, d’une magistrature de moins en moins indépendante… Pour ne pas
parler de prohibition totale, de black out, comme dans certains secteurs
maudits de l’Histoire interdits a priori d’accès.
[….]La suite ci-dessous :
http://www.geopolintel.fr/article927.html
Jean Vinatier
SERIATIM
2015
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