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dimanche 26 juin 2016

Et maintenant : le Royaume-Uni N°4185 10e année



Selon les prédictions faites durant la campagne référendaire, le Royaume-Uni devrait, puisque ayant fait le choix de nous quitter, connaître toutes les misères. Pour l’heure,  l’Union européenne fait triste mine et leurs ministres arpentent les jardins à la façon d’un canard sans tête….
Sans doute fait-on peu de cas du rayonnement britannique à travers le monde : la Reine, le Commonwealth, la langue, la City, l’ancienneté et la grandeur de son peuple…et ainsi de suite. Le Royaume-Uni est, désormais de facto libéré de toutes les contraintes fixées par l’Union européenne et peut, par exemple, renouer des relations normales avec la Russie.  Londres retrouve une liberté de manœuvre, il reste à lui donner de l’ordre et de la maitrise.
Le Britannique appartient, répétons-le, à une nation-monde, l’entrée dans l’Union européenne n’a ajouté qu’une possibilité de plus à son ambition : s’il s’en retire aujourd’hui, n’est-ce pas le signe que Bruxelles loin d’apporter les conditions de la prospérité, s’évertue à étendre les règlements et les entraves, à dissoudre son identité ? Quant à la City, paradis fiscal s’il en est et, contrainte à la modestie jusqu’à présent, pourra de nouveau accueillir à bras ouverts tout ce que la planète compte de richissimes. Brexit ou pas, la qualité professionnelle de la City est intacte.
La crainte serait que l’Ecosse parvienne à obliger Londres à lui concéder un second référendum sur son indépendance après l’échec du premier : est-on certain à Edimbourg que le succès serait assuré ? Si le nouveau gouvernement prévu à l’automne sait remettre sur le pays sur la croissance et le dope par une politique étrangère contrebalançant celle de l’Europe, croit-on que le pragmatisme écossais ne jouera pas ?
Le Brexit est une chance pour le Royaume-Uni sur le plan intérieur et extérieur. Londres dispose de bien plus d’atouts que l’Union européenne placée, désormais à découvert, sans tête : elle est le corps malade du moment !
Reste la grande question du traité transatlantique : Londres étant la courroie et l’aiguillon essentiels pour Washington et Bruxelles : qu’en sera-t-il ?
Et maintenant, le Royaume-Uni retrousse ses manches : Rule britannia….

Jean Vinatier
Seriatim 2016


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