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lundi 20 avril 2009

Edito : Durban I, II : un hall de Babel N°444 - 2eme année

Ces réunions internationales sur le thème du racisme ont-elles leur raison d’être ? Rassembler autant de pays et par conséquent autant d'histoires en un lieu forcément politique amène assez logiquement à des éclats, à des désordres et des sorties théâtrales.
Le départ des délégations européennes au moment où le président iranien faisait remarquer la politique raciste d’Israël surprend énormément. En effet, depuis 14 mois en commission, les représentants iraniens tiennent des propos identiques sans qu’à un seul moment lesdites délégations ne manifestent une seule désapprobation.
Durban I, en Afrique du Sud, Durban II en Suisse ne se départissent pas de tout ce désordre. On est dans une espèce de tour de Babel où chacun délivre son courroux à sa manière. L’UNESCO, l’institution qui préside à ce genre d’assemblée s’affaiblit.
Cette foire d’empoigne aboutit à décrédibiliser tout le monde. La politique israélienne est-elle raciste quand elle se livre à une guerre totale contre telle ou telle faction palestinienne ? Peut-on affirmer que la politique de Tel Aviv est raciste à l’endroit des Palestiniens ? Elle est diabolique et épouvantable mais repose-t-elle sur un aspect « racial » ? Le sionisme a-t-il pour base le racisme à travers le Retour?
Je crois que nous confondons tout pour le malheur d’un peuple et pour le bonheur de bien des dirigeants. Le gouvernement Nethanyahou qui comprend l’homme d’extrême droite né en Moldavie Avigdor Lieberman en qualité de ministre des Affaires Etrangères défie bien des Etats dont ceux d’Europe ceux-là mêmes qui avaient failli placer, en l’an 2000, l’Autriche hors la loi lors de la victoire de Jorg Haïder !
En 2001 les pays africains avaient provoqué le départ des pays européens au moment de faire reconnaître à l’esclavage un côté racial. Sachant que l’esclavage a été le fait de tous les pays de cette planète était-il juste que seuls quelques-uns revêtent la robe du condamné ? Non.
Au lieu de hauts fonctionnaires internationaux et de délégations ministérielles ne vaudrait-il pas mieux pour aborder ce thème ô combien ! sensible et difficile, nommer des philosophes, des historiens, des écrivains, par exemple, pour enlever le maximum d’électricité politique et avancer sagement ?


Jean Vinatier

©SERIATIM 2009

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