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vendredi 15 juillet 2016

« Djihadisme : «La DGSI se dit pessimiste, et c’est dix fois pire en réalité» N°4213 10e année



Au lendemain du terrible acte terroriste qui a ravagé la promenade des anglais (la Riviera), tuant un grand nombre d’enfants, décimant des familles, l’entretien accordé par le journaliste Alexandre Mendel au Russia Today est d’actualité.

« La population devrait se rendre compte d'une réalité irréfutable : la France, comme d'autres pays de l'Occident, est en guerre contre le terrorisme mondial, estime l'écrivain Alexandre Mendel.

Afin d'écrire son livre La France djihadiste (Ed. Ring) le journaliste d'investigation Alexandre Mendel s'est rendu dans les «no-go zones» de la France pour voir de ses propres yeux ces «Molenbeek» français où les lois de la République ne fonctionnent plus et où des imams prêchent ouvertement le djihad. 

RT France : Dans votre livre vous affirmez que des terroristes à 15 minutes de chacun de nous et sont en train de préparer un attentat. Une journaliste vous a reproché de créer de la paranoïa. Est-ce que cette reproche est justifiée ?
Alexandre Mendel (A. M.) : Je conteste le mot paranoïa. D’ailleurs je lui ai répondu que je préfère le mot peur car la peur est quelque chose de rationnel qui crée de l’adrénaline et qui permet de nous défendre. Je veux bien admettre que mon livre évidemment crée de la peur. Il est évident que quand vous avez sur le territoire de la France - et le chiffre est plutôt une estimation basse – 15 000 personnes susceptibles de passer à l’acte, d’une manière ou d’une autre, c’est-à-dire en préparant des attentats terroristes ou en aidant à la préparation de futurs attentats, qu’il y a de quoi avoir peur. Il y a de quoi avoir peur dans les grandes agglomérations où l’on sait il y a des bases, ce qu’appellent les Américains et qui existent réellement, les «no-go zones», où la police et les services de sécurité et de secours ne vont plus. Je pense qu’il y a de quoi avoir peur, mais je ne dis pas aux gens de rester chez eux et de rester enfermés. »
La suite ci-dessous :


Jean Vinatier
Seriatim 2016


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