« Article collectif présenté par plus de 70 co-signataires
dont :
Eric Toussaint , Jeanne
Chevalier , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Christine Poupin , Zoe
Konstantopoulou , Marina Albiol , Miguel Urbán Crespo , Alexis Cukier
Voici un texte co-signé par
plus de 70 personnes actives dans de nombreux pays d’Europe (voir liste
complète en bas de l’article). Ce texte collectif établit une analyse claire
des rapports de force dans l’Union européenne et avance une série de
propositions radicales mais nécessaires, pour quiconque prétend lutter contre
l’austérité, en faveur d’une Europe des peuples et pour la transition
écologique.
Ce qui fait l’importance de ce
texte, outre son contenu, est qu’il est co-signé par des personnalités et des
militant-e-s de plus de 15 pays européens, provenant de différents
horizons : de Podemos et Izquierda Unida au Bloc de Gauche portugais, du
Parti de Gauche au NPA en passant par Ensemble ! en France, de l’Unité
populaire à Antarsya en Grèce, de la gauche radicale danoise à celle de Chypre
en passant par celle de pays comme la Slovénie, la Bosnie-Herzégovine ou la
Hongrie. Il est signé par des député-e-s européen-ne-s de différents partis et
de différents pays, par le responsable des finances de la Ville de Madrid, par
l’ex-présidente du parlement grec, par une série de membres de la commission
pour la vérité sur la dette grecque...
Les 10 propositions avancées dans ce texte
résultent de l’analyse de la situation en Europe depuis 2010,
de l’affrontement entre Syriza et la Troïka – car ce fut bien un affrontement –
au premier semestre 2015 et de l’application des politiques d’austérité par
Syriza depuis lors, mais aussi des expériences espagnoles, irlandaises ou
chypriotes. Les événements récents ont clairement démontré la nécessité pour un
gouvernement de gauche d’avoir le courage de désobéir aux injonctions des
autorités et des traités européens. Cela doit s’accompagner d’une mobilisation
populaire encouragée par le gouvernement et d’une série de mesures
fortes : organiser un audit de la dette avec participation citoyenne,
mettre en place un contrôle des mouvements de capitaux, socialiser le secteur
financier et le secteur de l’énergie, réformer radicalement la fiscalité... Et
bien sûr, avoir l’inévitable débat sur la zone euro, dont la sortie est une
option qui doit être défendue au moins dans certains pays.
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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