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lundi 11 janvier 2021

GAFAM contre POTUS N°5077 15e année

 

La suppression des comptes de Donald Trump sur Facebook et Twitter a soulevé peu de critiques. L’éviction par Apple de Parler, un équivalent de Twitter, n’a pas davantage ému les populations….

En pleine affaire Julian Assange, emprisonné pour avoir porté aux publics du monde les manœuvres et combinaisons de la politique étrangère américaine, voilà que les GFAM décident arbitrairement de supprimer les comptes du Président des Etats-Unis violant, au passage le 1er amendement de la constitution.

C’est dans un climat agité, passionné, de règlements de compte comme dans un western que les GAFAM décident de franchir un pas, un pas politique. En effet, en supprimant les compte de Donald Trump, ils adressent également un message à Joe Biden : tant que vous serez avec nous, vous parlerez, quand vous nous contrarierez, nous vous supprimerons.

En un sens la présidence Biden a déjà une bride autour du cou à moins de se décider à faire voter dans l’urgence une loi anti-cartel ou bien à poursuivre le projet de Donald Trump de garantir la liberté d’expression sur les réseaux.

Cette audace GAFAM s’ajoute à leurs projets de création monétaire, de tribunaux singuliers, d’un droit à part…bref d’une émancipation de l’Etat sous couvert d’appuis constants aux progressismes, aux minorités et aux discours pédants sur le monde.

La journée du 6 janvier est sans doute importante dans sa symbolique : l’entrée d’une fraction populaire dans le Capitole qui diffère, cependant de celle des indépendantistes portoricains en 1954 et sans rapport, évidemment, avec l’incendie de Washington par les Anglais en 1814 lors de la guerre qui les opposa aux Américains qui désiraient conquérir l’actuel Canada.

Il y a eu cette journée d’épiphanie et ce que l’on tente d’en faire. Il est entendu que sans les maladresses langagières de Donald Trump, certainement, la foule présente ne se serait pas enhardie à affoler les élus du congrès mais, delà à évoquer un coup d’Etat, une sédition, c’est tout à fait erroné. Si coup d’état il y avait eu lieu bien des députés et sénateurs ne seraient plus de ce monde et les villes entreraient en ébullition. Nous avons eu une sorte de moment « Picaros » (Tintin et les picaros) sans général Tapioca. Cependant, stricto sensu, un degré a été franchi dans les tensions internes américaines que les fureurs démocrates et leurs appuis, loin de jouer l’apaisement, grandissent.

Le déchainement haineux de Michelle Obama, de Nancy Pelosi, cette dernière outrepassant ses fonctions en entrant en relation directe avec le CEMA pour exiger le non-accès aux codes nucléaires à Donald Trump fait qu’elle était, elle, dans une logique de sédition. Les licenciements décidés par des chefs d’entreprise à l’encontre de leurs salariés présents le 6 janvier, les consignes données par des démocrates d’interdire d’emploi l’entourage de Donald Trump, la menace par le journal Forbes d’établir une liste noire d’entreprises proches du Président sans oublier les GAFAM et, désormais, la volonté des démocrates de destitution avant le 20 janvier sans oublier les millions de suppressions de comptes dits « complotistes »  sont les actes, non pas de démocrates mais de totalitaires. Sans y prendre garde celles et ceux qui s’engouffrent dans cette logique OK Corral rendront détestables les causes des minorités lesquelles seront identifiées comme parties prenantes de ces coups de hache contre les libertés démocratiques.

Ainsi, la journée du 6 janvier sert-elle à la fois de catalyseur de la haine contre un homme régulièrement élu et qui a fait une campagne normale en dépit de la pandémie et de franchissement de pouvoir par les GAFAM affaiblissant considérablement la fonction présidentielle. En ce sens, un tournant public dans la vie politique américaine a eu lieu dont les contrecoups seront importants tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Le bas les masques des GAFAM détruit leurs discours propagés autour de la liberté, du respect d’autrui, des différences…etc pour des choix arbitraires qui méprisent le système démocratique du pays qui leur a permis d’arriver à ce niveau de puissance financière et affichent une feuille de route glaçante pour le monde.

 

Jean Vinatier

Seriatim 2021

 

 

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