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vendredi 9 juillet 2021

Zhang Zhang face aux Gardes rouges « playmobil » N°5758 15e année

 Zhang Zhang : « J’ai bourlingué dans différents pays d’Asie, d’Amérique du Nord et d’Europe… et la France est pour moi l’un des meilleurs pays que je connaisse »

« Il y a encore peu, le nom de Zhang Zhang, violoniste star d’origine chinoise, n’était connu que des amateurs de musique classique. Née en Chine pendant la révolution culturelle, cette musicienne hors pair a bien plus qu’une corde de violon à son arc. Militante universaliste, chef d’orchestre de la lutte contre le racialisme woke, la « cancel culture » et les assignations à résidence identitaire, Zhang Zhang est naturellement devenue la tête de turc des racistes-antiracistes, dont Ibrahim Maalouf. Rencontre avec une artiste courageuse, aussi à l’aise au sein d’un orchestre philharmonique que pour défendre la culture française, son pays d’adoption et de cœur. »

« Causeur. Comment avez-vous découvert la France ?

Zhang Zhang. A travers les livres et la musique classique. Enfant j’ai lu Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, dans une traduction chinoise. J’avais cette vision de la France en 1815, Edmond Dantès, le château d’If… Je pensais que c’était une histoire contemporaine ! La France me paraissait tellement magnifique et exotique.

Quel est votre Panthéon de la culture française ?

La première musique française que j’ai découverte, c’était celle de Debussy. Enfant, je m’endormais en écoutant mes parents, musiciens, jouer la sonate pour violon et piano. Pendant mes années universitaires, j’ai découvert d’autres styles de musique française, comme Serge Gainsbourg, Brassens, Barbara, puis Les Négresses Vertes, groupe sur lequel nous avions l’habitude de danser. Le cinéma est venu plus tard, quand j’ai pu mieux comprendre la langue et l’argot. Mes films français préférés sont assez anciens, surtout ceux dont les dialogues sont signés Michel Audiard. J’ai adoré « Les tontons flingueurs », « Les barbouzes » — qui a clairement inspiré « OSS 117 » !—, « L’aventure c’est l’aventure », « Ne nous fâchons pas », etc… J’ai vraiment une fascination pour la créativité folle et la liberté de ton de cette époque, de ses acteurs, et de ses artistes français en général. La scène d’exposé politique sur Staline “chauffard de la révolution” dans « L’aventure c’est l’aventure », quelle merveille ! »

La suite ci-dessous :

https://www.causeur.fr/zhang-zhang-violoniste-chine-anti-woke-205437

 

Jean Vinatier

Seriatim 2021

 

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