Avant d’aller à Villers-Cotterêts ville symbolique où naquit le
Français, François Hollande était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur
BFM-TV : n’ayant plus rien à perdre au vu des résultats calamiteux dans
chaque sondage réalisé et de la grande défaite aux municipales, le Chef de
l’Etat a surfé sur bien des sujets se gardant d’entrer dans les détails, a fait
l’impasse sur les européennes du 25 mai avant de se prononcer sur la fin des
conseils généraux (départementaux) vers 2021
et la naissance d’une douzaine de régions d’ici deux ans. A cette
annonce, il a ajouté qu’il verrait d’un bon œil le report des élections
cantonales et régionales à l’année 2016. L’intervention est d’importance. Pour
la première fois, la réforme territoriale ne semble plus dans les limbes mais
en voie de formation. Cependant, il semblerait que dans cette vaste réforme en
préparation, l’exécutif ne néglige la logique et le bon sens au profit de la
communication. Le millefeuille français étant ce qu’il est, sans doute
serait-il logique de commencer par réduire, d’abord, le nombre considérable de
communes (36 000), les économies seraient importantes et impliqueraient
les Français. Ensuite, seraient réduits le nombre de députés et de sénateurs.
Enfin, et seulement à ce moment, interviendraient la destinée des conseils généraux et du
nombre de régions.
Ce choix s’accompagnerait du report d’élections cantonales et
régionales : est-il légitime ? On ne voit pas pourquoi les
consultations cantonales prévues seraient repoussées alors que le gouvernement
ne propose la suppression des conseils généraux que vers 2021… ? Pour les
régionales, à la limite, cela se justifierait puisqu’elles surgiraient d’ici
deux années.
Le pouvoir tente par une sorte de big-bang administratif de reprendre
l’initiative mais l’opposition et le Français risquent bien de n’y voir que des
habiletés politiciennes. C’est tout le problème que rencontre un pouvoir devenu
impopulaire qui confondant communication et vision politique rêve d’éblouir un électorat
dépité par le chômage et les insécurités. La défaite du général de Gaulle lors
du référendum d’avril 1969 devrait les faire réfléchir bien que l’actuel
exécutif répugnera à organiser une consultation nationale. Mais il semble
impossible pour un pouvoir démocratique quand il estime nécessaire de refondre
les cartes administratives et politiques de passer outre le peuple souverain.
Avant même d’avoir à dire sur ces nouvelles régions dont beaucoup ne
semblent naître ex nihilo, le pouvoir dans son souci à la fois de contenter
Bruxelles, certaines banques, et de gagner du temps ose le quitte ou double : est- ce
rassurant, fédérateur ?
Jean Vinatier
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2014
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du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie,
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