Le
sommet du G7 tenu dans un château bavarois construit en 1916 aux multiples
destinées n’alimentera pas les gazettes : il jaunira à grande vitesse.
Quel sera le poids des économies de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, du Royaume-Uni,
des Etats-Unis, du Canada, du Japon face à la montée en puissance des BRICS et
d’autres qui viendront immanquablement s’y agréger ? Vu l’état de
délabrement social, économique et financier de la plupart des membres du G7, la
Russie pourrait même se satisfaire de n’y plus être. En tout cas, si elle était
absente, elle a été de toutes les discussions qui aboutirent à ceci : au
fur et à mesure que l’Ukraine viole les accords de Minsk, la Russie s’est vue
sanctionner davantage. Pour le reste, terrorisme, climat, question féminine et
soutient affiché aux futurs traités « de libre-échange » Atlantique
et Pacifique : où est la surprise ? Aucune. Ainsi vont les somnambules,
dangereusement….
Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM
2015
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire