L’arme du référendum semble être
l’arme ultime du parti socialiste de plus en plus angoissé à l’idée de perdre
une quantité de régions en décembre prochain. Après avoir tenté de réaliser une
union des gauches puis suggérer une union des listes de droite et de gauche
contre le Front National ; voilà que le premier secrétaire national du PS
convoque « le peuple de gauche et au-delà » dans une sorte de
référendum ! Sur le terrain, les partis situés à gauche se complaisent à
ne réaliser que le minimum de listes communes : l’intention du parti
socialiste ne serait-elle pas de passer par-dessus des représentations
politiques légitimes ? Pense-t-il réellement que « le peuple de
gauche » donnera dans le panneau ? On peut en douter. D’ailleurs, en
quoi le parti socialiste peut-il prétendre à être le point central de la gauche lui
qui ne cesse pas de vitupérer contre …la prétention des Républicains à être la
droite ? La vieille formule mitterrandienne du « peuple de gauche » est ridicule :
il n’y a pas de « peuple de gauche ou de droite », seulement des
citoyens de différentes obédiences et convictions. Être en permanence en
affrontement binaire est lassant, les Français s’indiffèrent massivement de ce « quant
à soi politicien ».
M.Cambadelis aimerait, comme Anne
Hidalgo faire des consultations fermées. Ainsi le vit-on pour le devenir de la
berge rive droite. La marie de Paris ne proposa pas aux Parisiens de se
prononcer sur la fermeture ou pas de la rive droite à la circulation automobile
mais de choisir entre deux types d’exclusion des quatre et deux roues motorisées….Consultation
biaisée et discriminatoire parce qu’excluant de facto ceux opposés au futur de
la rive droite. En dépit de cela l’édile passe. Le doux rêve de Cambadelis serait
d’arriver à cette fin comme Anne Hidalgo : donner l’illusion de rassembler
alors même qu’il évacuerait, non pas les citoyens mais directement des partis
politiques qui, en raison du type de scrutin, tiennent à présenter leurs listes
distinctes. Est-ce une garantie de visibilité pour les électeurs hésitants ?
La peur doit être bien élevée rue
de Solferino pour que le choix public soit de proposer un front unique dès le
premier tour. La peur de perdre le Nord, la PACA , l’Ile de France n’est
plus un secret, c’est un aveu. Quand on voit le pauvre Bartelone, président de
l’Assemblée nationale, contraint d’aller à la Techno parade qui fit un mort
place de la République, on se dit que le lac socialiste lui-même s’est enflammé…Techno désastre!
Jean Vinatier
Seriatim2015
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