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dimanche 20 septembre 2015

Cambadelis in fine le référendum….N°1405 9e année



L’arme du référendum semble être l’arme ultime du parti socialiste de plus en plus angoissé à l’idée de perdre une quantité de régions en décembre prochain. Après avoir tenté de réaliser une union des gauches puis suggérer une union des listes de droite et de gauche contre le Front National ; voilà que le premier secrétaire national du PS convoque « le peuple de gauche et au-delà » dans une sorte de référendum ! Sur le terrain, les partis situés à gauche se complaisent à ne réaliser que le minimum de listes communes : l’intention du parti socialiste ne serait-elle pas de passer par-dessus des représentations politiques légitimes ? Pense-t-il réellement que « le peuple de gauche » donnera dans le panneau ? On peut en douter. D’ailleurs, en quoi le parti socialiste peut-il prétendre à être le point central de la gauche lui qui ne cesse pas de vitupérer contre …la prétention des Républicains à être la droite ? La  vieille formule mitterrandienne du « peuple de gauche » est ridicule : il n’y a pas de « peuple de gauche ou de droite », seulement des citoyens de différentes obédiences et convictions. Être en permanence en affrontement binaire est lassant, les Français s’indiffèrent massivement de ce « quant à soi politicien ».
M.Cambadelis aimerait, comme Anne Hidalgo faire des consultations fermées. Ainsi le vit-on pour le devenir de la berge rive droite. La marie de Paris ne proposa pas aux Parisiens de se prononcer sur la fermeture ou pas de la rive droite à la circulation automobile mais de choisir entre deux types d’exclusion des quatre et deux roues motorisées….Consultation biaisée et discriminatoire parce qu’excluant de facto ceux opposés au futur de la rive droite. En dépit de cela l’édile passe. Le doux rêve de Cambadelis serait d’arriver à cette fin comme Anne Hidalgo : donner l’illusion de rassembler alors même qu’il évacuerait, non pas les citoyens mais directement des partis politiques qui, en raison du type de scrutin, tiennent à présenter leurs listes distinctes. Est-ce une garantie de visibilité pour les électeurs hésitants ?
La peur doit être bien élevée rue de Solferino pour que le choix public soit de proposer un front unique dès le premier tour. La peur de perdre le Nord, la PACA , l’Ile de France n’est plus un secret, c’est un aveu. Quand on voit le pauvre Bartelone, président de l’Assemblée nationale, contraint d’aller à la Techno parade qui fit un mort place de la République, on se dit que le lac socialiste lui-même s’est enflammé…Techno désastre!

Jean Vinatier
Seriatim2015

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