« J'ai reçu cet article par
courriel. J'ignore tout et de l'envoyeur et de l'auteur. J'ai cependant estimé
qu'il était suffisamment intéressant pour être publié. Aux lecteurs de LGS de
juger.
Byblos
Byblos
« Un nouveau débat semble vouloir s’ouvrir à propos des migrants
Moyen-Orientaux, pour justifier ou non l’accueil de ces migrants.
D’un côté il y a ceux qui disent que, parce que la France s’était mobilisée
pour sauver des milliers de boat people, elle ne peut pas faire moins avec les
« réfugiés syriens ».
De l’autre, il y a ceux qui disent : ah ben non !
Ce n’est pas du tout pareil.
Les voilà partis, pour certains, à énumérer les différences, même les plus
déroutantes comme : les Vietnamien ne crient pas « Bouddha est
grand, » eux.
Ça me rappelle un reportage du temps où l’Afrique du Sud se dirigeait vers
la fin de l’apartheid.
Un Sud-Africain avait répondu à une question du journaliste en lui
disant : « Vous voyez bien que nous sommes différents. Regardez-les,
ils ont les cheveux crépus et pas nous.
Comment voulez-vous que nous vivions côte à côte avec eux ? »
En ramenant le débat des migrants sur le terrain franco-français, on entre
dans un domaine parfaitement géré depuis des décennies et où tout le monde est
à l’aise.
La conscience politique du Français moyen à été cantonnée à sa vie
immédiate et à ce qu’il voit, et s’il ne voit rien, on pourra lui montrer ce
qu’il doit voir.
Pour le reste, c’est une affaire de spécialistes ; trop compliqué.
Mais le débat sur les nouveaux migrants sort largement du cadre des querelles
franco-françaises habituelles.
Ce phénomène promet d’avoir des répercussions aussi importantes, sinon
plus, que le les boat people.
Pour voir la similitude des deux phénomènes, rappelons quelques faits.
[….]
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2015
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