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jeudi 7 novembre 2019

« Pour une histoire globale du monde atlantique ou des histoires connectées dans et au-delà du monde atlantique ? par Cécile Vidal » N°4688 13e année


Un long article en date de 2012

« Si le concept d’histoire atlantique est relativement récent, la pratique, elle, ne l’est pas », rappellent Philip Morgan et Jack Greene au début de leur ouvrage offrant une évaluation critique du « nouveau » champ d’études après environ vingt ans d’existence outre-Atlantique. Une telle affirmation n’étonnera pas la communauté scientifique française qui n’a pas oublié l’œuvre de Pierre et Huguette Chaunu sur Séville et l’Atlantique, ou encore la controverse qui opposa Robert Palmer et Jacques Godechot à Albert Soboul à propos du concept de révolution atlantique dans les années 1950 . Les universitaires français et européens qui écrivaient sur l’« espace », l’« économie » ou encore la « civilisation atlantique » à l’époque de la signature du Pacte atlantique et de la mise en place de l’OTAN pratiquaient toutefois une histoire atlantique très différente de celle développée aux États-Unis dans le « programme d’histoire et de culture atlantique » créé à l’université Johns Hopkins à la fin des années 1960, puisque les historiens états-uniens consacraient déjà une place importante non seulement aux échanges entre l’Europe et le Nouveau Monde, mais aussi aux relations entre l’Afrique et les Amériques avec l’essor des travaux sur la traite atlantique . Pour autant, ce n’est que dans les années 1990 que l’idée d’histoire atlantique apparut et fut popularisée en Amérique du Nord grâce au séminaire d’histoire du monde atlantique de l’université Harvard. »


La suite ci-dessous :


Jean Vinatier
Seriatim 2019

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